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    Camille Claudel
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mai 2024
    Jeune femme de bonne famille, Camille Claudel s'adonne passionnément à la sculpture et le réalisateur Bruno Nuytten sait rendre compte de sa créativité fiévreuse -dont on ne sait d'ailleurs si elle a réellement influencé l'histoire de la discipline.
    La première partie du film est plutôt intéressante, qui évoque notamment la rencontre entre Camille et le maître Rodin, artiste déjà consacré et pas indifférent au talent de celle qui devient sa protégée. Le film est alors, également, une introduction, pour le profane, à l'art méconnu, voire obscur, qu'est la sculpture. Cependant, l'académisme de la mise en scène -dont l'antuthèse pourrait être le "Van Gogh" de Pialat- devient vite pesant, à la fois par son esthétisme ostentatoire, tant dans les cadrages et éclairages que dans la reconstitution d'époque, et par les clichés attachés à l'artiste maudit, à la création dans la douleur.

    Bientôt, leur relation amoureuse déchirée ou leur rivalité artistique font de Camille Claudel et de Rodin deux sombres figures romanesques exposées aux affres de la création et de la passion. Sans doute, la composition d'Isabelle Adjani est intense -qui tourne au numéro d'actrice lorsque Camille se perd dans spoiler: la paranoïa et la démence
    - mais ce n'est pas le cas de la mise en scène, qui manque de singularité, de vitalité, qui manque tout simplement d'épouser le caractère passionné de l'héroine.
    Trop long, le film consiste en une succession de scènes dramatiques au formalisme conventionnel, de moments intimistes ternes, parfois redondants, qui nous détournent de la part la plus intéressante du sujet, oubliée au fur et à mesure du récit: le mystère de la création, la beauté du geste du sculpteur.
    Anonyme M
    Anonyme M

    65 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2022
    très bon film et très rare film français a être d'une tel qualité (en 1988, ils savait en faire des bon film), une mise en scène impressionnante, en imertion parfaite avec cette époque, d'exellent acteurs (le jeux d'acteur français n'as plus rien a voir par apport a aujourd'hui), un scénario très impressionnant. le film reste tout de même mou et long, il s'adresse donc a un public qui aime les long doccumentaire historique mélangé a de la romance et l'art du corps humain (des scultures d'hommes et femmes nues). long et mou MAIS pour une exellente raison: prendre le temps de raconter une belle histoire.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Classique des années 80, le film malgré sa belle photo, reste tout de même très académique. Et même si l'interprétation d'adjani est évidemment exemplaire, je n'ai pas pu m' empêché de regarder ma montre et de finir par m'endormir durant ses 3 longues heures.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    Isabelle Adjani est merveilleuse dans le rôle de la tragique Camille Claudel apprentie du sculpteur narcissique Auguste Rodin (Gérard Depardieu) qui est au sommet de sa profession lorsqu'il rencontre Claudel. Claudel est d'abord naïve et jeune tombant sous le charme de Rodin et de sa grandeur alors qu'il déclare son œuvre géniale il sape progressivement son esprit et sa santé mentale. Nous voyons un signe avant-coureur de sa jalousie lorsqu'il rencontre Claudel pour la première fois et qu'il remarque qu'au moins elle a encore une passion pour son art que lui a perdue depuis longtemps. La photographie du studio parisien austère et froid en février est obsédante nous ressentons le froid lorsque Claudel installe son argile dans le studio blanc en ruine sans chauffage ni feu car Paris est glacial en février. La famille de Claudel dénigre son ambition à l'exception de son frère qui compatit mais ne peut pas vraiment aider une femme artiste en herbe ce qui est inédit et certainement un fléau pour l'ego de Rodin. Ce film est à ne pas manquer et qui mérite un cinq étoiles pour avoir abordé un sujet difficile et douloureux sur lequel certains préfèrent fermer les yeux qui est les femmes artistes dans l'histoire de France...
    Marie Tasset
    Marie Tasset

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2021
    Rédiger ma critique en dépassant les histoires privées de Gérard Depardieu.
    Ce film, inspiré de l œuvre de Reine Paris, petite fille de Paul Claudel, reste un choc, un bouleversement, un flot d'émotions inspiré par le portait de la femme artiste à la fin du XIX eme siècle.
    L'histoire de Camille Claudel réhabilitée vers les années 80 se voit relatée d'une manière très pertinente par le jeu du clair obscur, les sculptures des deux inspirateurs, amants et concurrents. Camille de la Lumière à l ombre.
    Enfin rien ne manque, ni la faiblesse de Paul Claudel à défendre comme il se doit sa soeur, ni le rôle terrible joué par Madeleine Robinson en mère castratrice, dominatrice et rejettant sa fille, origine véritable drame de Camille d ailleurs. Cette tension entre l oeuvre et la vie de l artiste se manifeste dès le début par Louise Athanaise voulant contacter les gendarmes, anadyplose de la fin tragique avec l emprisonnement de Camille en exil. Elle se ressent dans ce huit clos familial bourgeois pesant, lourd révélant la famille toxique de la jeune sculptrice qui avec cette main de fer frappe sa colère et la sublime sur le marbre. Paul Claudel non mis en avant révèle sa passion naissante pour Rimbaud révélateur de son oeuvre, suivie de sa conversion. La passion des deux amants, en Lumière au début s obscurcit par les jeux de lumière au sens cinématographique, par la déchéance de la beauté de Camille magnifiquement interprétée par Isabelle Adjani. Rien n est oublié, la démence paranoiaque, l appui d Eugène Blot, l autodestruction de l artiste qui réduit ses oeuvres en miettes. Un chef d oeuvre du cinéma français.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2021
    La première moitié: Rodin bien interprété par Depardieu, Adjani en délicatesse avec sa famille, la naissance d’une passion, la sculpture abordée de manière passionnée et intéressante, l'engueulade... est réussie.
    Puis le film, trop prétentieux pour être efficace, devient lourd, surjoué, pesant et trop long quand Camille part en vrille.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2021
    J’ai vu « Camille Claudel » le premier long-métrage de Bruno Nuytten (1988), après avoir vu le « Rodin » de Jacques Doillon (2017) et admirer la rétrospective de ce sculpteur à Paris … ce qui vient peut-être fausser mon jugement ? Si l’artiste était exceptionnel, l’homme devait être assez singulier, egocentrique, mégalo et brutal dans ses propos et ses rapports avec les hommes, signant des œuvres de ses élèves … et en ce sens le choix de Gérard Depardieu était juste si je puis dire. A l’opposé, Camille (Isabelle Adjani), était une écorchée vive d’où sa ténacité à atteindre l’excellence dans son travail et ce dans un monde très machiste à l’époque. Même chose avec Rodin dont elle n’a pas admis qu’il ne se sépare pas de son épouse pour être entièrement à elle et ce malgré plusieurs grossesses/avortements. Les aventures féminines ultérieures de Rodin sont venues enfermer Camille dans un univers psychopathologique et une folie paranoïaque : elle sera internée en 1913 - à l’âge de 49 ans - jusqu’à sa mort en 1943 ! Avant d’être internée, le travail de Camille sera d’ailleurs dominé par le thème de la vieillesse après à sa rupture avec Rodin alors qu’elle avait moins de 30 ans.
    L’interprétation d’Isabelle Adjani est excellente car elle vit son personnage et son César est vraiment mérité. A noter le rôle de son père, Prosper (Alain Cluny), conservateur des hypothèques, qui certain du talent de sa fille et conforté par l’avis d'Alfred Boucher, l’a toujours soutenue contre sa mère, étant par ailleurs certain de la destinée politique de son fils Paul (Laurent Grévill) dont il découvrira le talent littéraire plus tardivement. La mort de ce père en 1913 a probablement facilité la bascule de Camille dans la folie.
    Un film superbe en termes de photo, de décors, de costumes … qui nous incite à découvrir l’œuvre de Camille Claudel mal connue hormis peut-être « La Valse » offert à Claude Debussy.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2021
    Avec ce film Bruno Nyutten signe un portrait complet et complexe de la célèbre
    artiste. On découvre sa passion naissante pour la sculpture, sa volonté d’y réussir, sa rencontre avec Rodin, leur passion, son manque de reconnaissance. Bref toute une vie hors du commun qui va défiler devant nos yeux. Bien sûr le film repose avant tout sur les épaules d’Isabelle Adjani qui trouve ici un de ses plus grand rôle, elle y est tout simplement bouleversante et fait preuve d’une palette de jeu incroyable. Face à elle Depardieu montre un Rodin au sommet de sa gloire mais parallèlement en panne d’inspiration qui voit cette jeune femme bouleverser son train train. C’est aussi un film sur la difficulté pour les femmes de faire reconnaître leur mérite et leur talent. Alors oui on peut trouver d’ici de la quelques longueurs mais rien que pour la performance d’actrice il faut voir ce film.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Rythme un peu lent (film de 2h42). Evidemment l'interprétation d'Isabelle Adjani est très intense et illumine le film. Celle de Depardieu donne de la puissance au personnage avec parfois quelque doute sur sa crédibilité (personnage un peu léger, rythme de voix un peu trop rapide). Le film donne bien évidemment envie de s'intéresser de plus près à la sculpture et met en lumière le difficile travail de l'artiste, à la fois pour Rodin et pour Claudel. En cela il atteint largement son objectif.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2020
    Une œuvre fiévreuse et passionnelle qui revient sur la folie créatrice et l'amour fou de Camille Claudel pour Rodin, sublimée par l'interprétation magistrale et habitée du couple Depardieu/Adjani qui fut récompensée par un César.
    Milo L
    Milo L

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2020
    C’est à cet instant précis que je me rends compte que pendant ces 6 ans où je suis un grand passionné de cinéma, je suis passé à côté d’un cinéma riche à savoir le cinéma français mais surtout à côté d’une actrice qui est largement plus talentueuse que toutes les actrices qu’on a en France et voir même au delà (je parle bien sur des états Unis). Aucune ne sait jouer comme Isabelle Adjani, aucune actrice n’arrive à être aussi charismatique qu’elle. Elle est incroyable.
    Encore une fois avec Camille Claudel, Isabelle Adjani endosse ce rôle d’une femme forte qui s’impose dans le monde de l’art. Mais merci bon dieu qu’elle s’est battue pour avoir ce rôle parce qu’il n’y a aucune actrice qui n’aurait pu jouer cette femme, impossible. Gérard Depardieu est tout comme le film magistral et assume ses talents d’acteurs. Je comprends pas qu’il n’ai pas fait d’autres films de ce genre. Ce film surprend à chaque scènes, et croyez moi un film français de 2H45 je ne pensais vraiment que j’allais autant aimer.
    Voilà Camille Claudel est une maîtrise dans toutes ses formes, prise de vue direction d’acteur. Un film certes qui est puissant et bouleversant, mais IL NE FAUT PAS LE RATER.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Camille Claudel est un film qui tenait très à cœur à Isabelle Adjani. Cela peut se comprendre car c’est le type même du rôle à César avec ce personnage qui sombre progressivement dans la folie. Adjani étant une grande actrice, il n’est pas étonnant qu’elle soit excellente dedans et qu’elle ait obtenu un César mérité de la meilleure actrice (l’affiche pour ce prix était d’ailleurs très belle pusiqu’elle était face à Catherine Deneuve, Charlotte Gainsbourg, Isabelle Huppert et Miou-Miou). Pour ce qui est des autres Césars remportés, on peut estimer que ceux des meilleurs décors, de la meilleure photographie et des meilleurs costumes étaient mérités mais que celui du meilleur film était un peu disproportionné. En effet, la mise en scène de Bruno Nuytten est très académique, la post-synchronisation se ressent à plusieurs reprises, l’ensemble est trop long et un peu ennuyeux même si l’intérêt remonte un peu à partir de la très réussie scène de dispute entre Camille Claudel et Rodin car Camille commence à sombrer dans la folie. En effet, les deux premières heures sont un peu trop plates pour être passionnantes (contrairement à ce que pourrait laisser penser l’affiche, la relation Camille Claudel/Rodin est filmée de façon très chaste). Camille Claudel est donc un film trop académique même qui possède une belle reconstitution de la fin du XIXème siècle et une prestation d’actrice remarquable de la part d’Isabelle Adjani.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Camille Claudel, une de ces artistes qu'on admire au travers du voile d'erreurs que leur douleur leur a fait commettre. Difficile de « statuer » sur une forme préférable de film biographique. Nuytten choisit d'y placer sa compagne Isabelle Adjani et de prendre une partie de l'histoire à l'envers : son personnage est tout entier constitué dès qu'on s'attelle à son histoire, de sorte qu'on est un peu précipités dans la relation de l'artiste avec Rodin, comme si leur œuvre était banale et leurs personnes accessibles. Des effets qui sont entretenus et qu'il eut mieux fait d'attribuer à leur création sur le long terme.

        Persistant dans la non contextualisation rendant le défilement des années invisible et monotone, Nuytten s'attache toutefois la crédibilité d'Adjani, troublante de sincérité dans une maladie qu'on ne nomme pas et qu'on condamne sans étudier, à la façon de l'époque. Alain Cuny aussi est captivant dans son interprétation d'un père dont les erreurs à l'écran sont bien dosées (son expérience de rôles claudeliens – frère –  est presque palpable) ; sa diction d'une voix qui souffle imprime à la fois peine et impression dans un scénario qui, au moins, a le soin de sa propre évolution.

        Dommage cependant que les rebondissements paraissent s'excuser d'exister. On croirait sentir une hésitation sur l'écriture, avec Depardieu qui s'éclipse un peu trop vite, le mal qui frappe non seulement sans prévenir mais sans s'expliquer, et les petites gaffes de jeu qui sont présentes au début mais pas à la fin. Par contre, le fil n'est clairement pas vide de son sujet, la sculpture, et l'on en sera ravi. Quelle discipline mieux que le cinéma peut traduire le deuxième art et ses formes immobiles qui ne s'expriment que par le mouvement de son observation ? Ça, Nuytten l'a bien compris.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2017
    Surprenante Adjani. L'auteur aurait pu être tenter de se servir de camille d'un alibi pour retracer une enieme fois la vie de Rodin. Mais sa folie et son art ressort admirablement.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Bien réalisé et bien interprété. Deux grands acteurs français (Depardieu et Adjani) réunis en-haut de l'affiche dans une oeuvre touchante retraçant un morceau de la vie de Camille Claudel et Auguste Rodin. Belle musique et beau film en costumes d'époque.
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