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Xavi_de_Paris
289 abonnés
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3,0
Publiée le 2 novembre 2011
Je ne sais pas si Camille Claudel méritait un film d'une si grande durée (2h40), mais le résultat se révèle plutôt réussi. La complexité des relations entre Claudel et Rodin est parfaitement dépeinte, la dimension psychologique du film étant palpable dans chaque scène. Néanmoins, le film tire un peu en longueur, d'autant qu'il n'y a pas vraiment d'intensité à proprement parler, et que le rythme est assez lent. Les acteurs sont quant à eux parfaits, mais avec Depardieu et Adjani au casting, il ne pouvait en être autrement.
Un film extraordinaire ! Une histoire tour à tour passionante, fascinante, écoeurante et émouvante, d'autant plus que c'est une histoire vraie... Isabelle Adjani dans le plus grand rôle de sa carrière nous livre sa plus belle performance. Un chef d'œuvre du cinéma français ! Lauréat du Cesar du meilleur film en 1989.
ADJANI meilleur actrice française récompensée au César 6 fois nominée au Oscar 2 fois. Actrice de génie qui fait passer des émotions dure et brute . J'adore cette femme aucune actrice d'aujourd'hui ne lui arrive a la cheville surtout pas cotillard. Elle immortalise Camille Claudel par sa beauter et ses sentiment pour Rodin, hystérique, génialissime folle amoureuse a un perde la raison. Cette femme mérite son statut d'ICONE et de REINE du CINEMA Françaie
Ah! Le mythe Camille Claudel porté à l'écran, c'est la description d'une femme extraordinaire, hors du commun, douée dans l'art de la sculpture, un domaine qui au dix-neuvième siècle était plutôt réservé aux hommes. Isabelle Adjani campe le rôle de Camille Claudel et Gérard Depardieu celui de Rodin, supposé son mentor. Mais ce que traduit le film est tout autre. Bruno Nuytten, le réalisateur, montre Rodin comme un coureur de jupons et un amateur de sexe mais Camille Claudel, elle, effectue tout le travail et c'est lui qui pose sa signature autrement dit selon le film, Rodin exploitait le talent de Camille Claudel en plus de son corps. La famille de Camille Claudel est assez spéciale: la mère déteste sa fille sans doute par jalousie et parce qu'elle ne trouve pas d'hommes pour l'entretenir, le père la soutient puis la méprise, le frère l'aime peut-être comme un amant avant de s'en écarter lorsque sa soeur devient alcoolique. La séparation de Rodin et de Camille Claudel est assez surprenante: selon le film, c'est elle qui part parce qu'il refuse de quitter sa maîtresse. Le film prétend pourtant que Camille Claudel est enceinte de Rodin. La question que tout le monde se pose paraît évidente: est-ce elle qui est partie ou bien Rodin apprenant l'existence d'un bébé dans son ventre l'aurait-il chassée? Le long-métrage vote pour la première version. Selon le réalisateur, Rodin est un gentilhomme et Camille Claudel une indépendante. Le scénario est bien ficelé mais n'est pas très riche par rapport à la longueur du film, le spectateur assiste à la déchéance de Camille Claudel qui ne trouve pas les moyens de se remettre de sa séparation avec Rodin. Le film joue donc plus sur la carte de l'émotion que sur celle de la densité mais ce choix est le bon puisque très peu de choses arrivent à Camille Claudel. Bonne reconstitution historique, le final, dramatique, n'explique pas pourquoi la célèbre sculptrice reste trente ans à l'hôpital psychiatrique si ce n'est la honte qu'elle s'est forgée sur elle et qui n'a sans doute pas encouragé sa famille à l'accueillir chez elle. Un film émouvant.
Adjani dans l'un de ses rôles les plus célèbres. Camille claudel est une belle représentation de ce que le cinéma français sait faire le mieux en terme de film ambitieux, à savoir la reconstitution historique : cyrano , danton de wajda , la reine margot et donc ce camille claudel.
"Camille Claudel" était avant tout le projet du femme : celle d'Isabelle Adjani l'une des plus grandes actrices françaises de tous les temps. Ce film fut donc le projet de sa vie et il est tout simplement une grand réussite. Lyrique, envolée, passionnel et culloté, il est aussi doté d'une grande intelligence, celle qui fait les grand films. Malgré sa longueur, (2h50) on ne s'ennuie jamais et les acteurs, principaux et secondaires, sont tous géniaux, à commencer par la mère de Camille Claudel, terriblement juste. Sans parler d'Isabelle Adjani qui décroche ici, le rôle de sa vie. A voir, absolument.
une pure merveille film emouvant tres realiste un casting ideal avec de veritables ressemblences et ce film me rapelle ennormement de tres bons souvenirs etant tourner en partie dans ma ville c'est sur ce tournage de film que j'ai fais mes 1eres photos et depuis j'en ai fais mon metier
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4,0
Publiée le 3 février 2009
Passionnèe par la personnalitè hors du commun et le destin tragique de "Camille Claudel", artiste maudite, Isabelle Adjani s'est investie comme dans nul autre auparavant! Quatre annèes sont nècessaires pour le mettre en oeuvre! Bruno Nuytten, chef opèrateur de renom, rèalise ici son premier film! Pas question pour le rèalisateur d'imaginer un autre comèdien que Gèrardieu Depardieu dans le rôle tout en puissance et en force du sculpteur Auguste Rodin! Tour à tour adolescente èblouie, artiste gèniale, femme amoureuse et âme perdue dont la raison chavire, Adjani sort mètamorphosèe de ce film nè et nourri de passion en remportant dans la même occasion son troisième cèsar en tant que meilleure actrice! Tandis que la photographie, les costumes et les dècors du film sont ègalement rècompensès et que "Camille Claudel" se voit attribuer la rècompense suprême: le cèsar 1989 du meilleur film! Une oeuvre d'art de trois heures traversèe d'illuminations, èpurèe à l'extrême et habitèe de part en part d'un sentiment d'urgence qui emporte tout sur son passage! A commencer par l'adhèsion du spectateur...
Camille, alias Adjani, magnifique, souveraine et écorchée de la vie, être fêlé à l'extrême aux prises avec une solitude totale et progressivement définitive. Adjani fait corps avec son rôle, elle est gagnée par lui, envahie, dévorée. Sa manière d'appréhender la matière avec force, vie, rage, nous met au coeur du propos et de l'indissoluble. Camille et Paul, bien sûr, tantôt à se côtés, tantôt éloigné, tantôt encore dérangé par les expressions viscérales et pathétiques de sa soeur. On notera le passage sombre et un brin effrayant de "Tête d'Or", avec la voix quasi d'outre-tombe du père, qui vacille dans la confiance donnée jusque là à sa fille même si l'amour demeure. Un film qui rend hommage à une créatrice hors du commun, dans une époque où être statuaire n'était pas l'apanage des femmes!