Le Cercle - the Ring est le remake de Ring du japonais Hideo Nakata, sorti au Pays du Soleil Levant en décembre 1998 et à la base d'un véritable phénomène de société. Comme son prédécesseur, le film de Gore Verbinski est une adaptation du roman Ringu écrit par Kôji Suzuki, considéré comme le Stephen King japonais.
Comme son homologue japonais, Le Cercle - the Ring est inspiré d'une véritable légende urbaine, celle d'une cassette vidéo tueuse, dont l'origine est impossible à déterminer.
Outre son long métrage, Gore Verbinski a eu la délicate tâche de réaliser le petit film contenu dans la vidéo maudite. Pour cela, le metteur en scène avoue être parti de certaines images de la vidéo montrée dans Ring de Hideo Nakata pour y ajouter d'autres parmi celles qui l'effrayaient le plus.
Réalisateur du Cercle - the Ring pour DreamWorks, Gore Verbinski n'est pas étranger à la société de production, pour laquelle il avait déjà réalisé La Souris et Le Mexicain.
Par un amusant retournement de situation, c'est sur une cassette vidéo que la plupart des protagonistes du remake américain de Ring ont découvert cette histoire de... cassette vidéo maudite. Ainsi Gore Verbinski, le réalisateur, avoue avoir visionné le film de Hideo Nakata sur une VHS à la qualité incertaine, ce qui renforça paradoxalement son pouvoir de terreur. Les producteurs Laurie MacDonald et Walter F. Parkes ont, eux aussi, découvert Ring en vidéo, après que l'un de leur collaborateur les eut engagés à découvrir le film toutes affaires cessantes.
Remake d'un film phénomène japonais, Le Cercle - the Ring rend hommage au Pays du Soleil Levant à travers certains détails visuels. Parmi les plus importants, l'arbre, élément clé de l'intrigue, se trouve être un pommier rouge du Japon. De même, une porte translucide coulissante à la manière de celles des habitations japonaises et une peinture viennent rappeler l'origine du film.
Les prises de vue de Le Cercle - the Ring se sont déroulées à Los Angles et dans l'Etat de Washington, au Nord-Ouest des Etats-Unis. Un lieu important dont l'ambiance pluvieuse et froide a servi l'atmosphère inquiétante du film, mais qui a aussi causé certains soucis aux équipes chargées des décors, qui devaient parfois travailler dans vingt centimètres de boue.