Un des rares films que j’avais vraiment aimé et jamais revu si c’est pas le seul car je n’en trouve pas d’autre J’ai écouté les commentaires qui disent que ça se regarde car je suis moderne et ai du mal quand c’est trop ancien C’est vraiment un beau film
magnifique film tourné entre 2 acteurs fantastique dont l'alchimie esr bien réel....j'ai adoré ce film l'histoire est fabuleusement romantique et les acteurs sont fait l'un pour l'autre....
J'évite de donner 5 étoiles à un film, mais que dire d'un film auquel je reviens régulièrement depuis tant d'années, s'il n'est pas sublime ? Pourtant, pas d'effets spéciaux, pas de péripéties fracassantes, non, juste une histoire d'amour, rien de plus. Et, surtout, rien de moins.
Ce film est très romantique et pudique. Ce qui est rare, c'est son abord par le point de vue de l'homme. Centré sur la star Christopher Reeves, assez longtemps seul à l'écran, celui-ci montre qu'il peut jouer autre chose que le rôle de Superman. Il a une bonne alchimie avec sa partenaire Jane Seymour qui joue Elise. Dans le registre fantastique, deux êtres peuvent se rencontrer en voyageant dans le temps. C'est bien traité et le résultat possède un charme désuet.
Une fois accepté le postulat fantastique initial dont la fin offre une double lecture bouleversante, on se laisse embarquer par cette romance au charme renforcé par la désuétude raffinée des années 1910 que l'élégante réalisation transforme souvent en tableaux et intensifiée par des séquences suspendues telle la sublime déclaration d'amour mise en abime. Portée par un excellent trio d'acteurs entre une lumineuse Jane Seymour, un magnétique Christopher Reeve et un inquiétant Christopher Plummer l'intrigue amoureuse se double d'une réflexion sur l'emprise d'un pygmalion et la force de la création artistique ou mentale. Une douleur émouvante qui donne pourtant envie d'aimer.
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4,5
Publiée le 30 septembre 2023
Difficile de caser l'insaisissable Jeannot Szwarc dans une catègorie : les insectes hostiles de "Bug", l'excellente suite de "Jaws", le pastiche naïf de Superman au fèminin, le film d'espionnage, la comèdie franchouillarde...et en 1980 cette adaptation bouleversante de Richard Matheson où l'on voyage à travers le temps! Juste la seule force de la pensèe pour rejoindre celle que l'on aime trois quarts de siècle plus tôt! Ce qui pourrait être surannè atteint ici la perfection! La qualitè de l'interprètation, le soin apportè aux dècors, la douceur des images et la musique dèchirante de John Barry font le reste! Existe t-il des mots pour dècrire cette histoire d'amour dans le passè ? La justesse du jeu est à la fois belle et inoubliable si l'on accepte le postulat du film! C'est d'elle que dècoule la vèritè des situations et des sentiments dècrits pour retrouver une Jane Seymour dont Christopher Reeve est tombè follement amoureux! Le chef d'œuvre n'est pas loin...
Quelle déception... J'ai l'habitude de regarder des films romantiques et je trouve l'inspiration dans des chef-d'œuvre tel que love story Out of Africa le patient anglais de notebook the fontaine de Bodyguard, eternal sunshine of the spotless mind, her , et tous les before de Richard linklater. En somme, je considère être une passionnée des romances et des comédies romantiques cependant ici à l'exception d'une magnifique prise de vue lorsque Richard aperçoit la belle Élise McKenna sur le lac et de la bande son musical qui est tout bonnement merveilleuse, tout semble se dérouler au ralenti. Les événements se déroulent à un rythme à la fois lent et trop rapide pour permettre au spectateur de réellement s'immerger et de laisser son cœur être remporté par les émotions. Les scènes semblent s'étirer en longueur et son baclé en même temps. Je ressens une grande déception à cet égard. Il est également important de signaler que des éléments sonores tels que la pluie qui tombe et les voitures qui passent deviennent de véritables perturbations. On pourrait presque croire que le réglage du son a été confié au stagiaire qui s'avère en réalité être le neveu du producteur. Merci à musique et à Jeanne Seymour qui est plus que magnifique et qui porte littéralement le film avec Grace, grâce à ses boucles capricieuses et la courbure de ses boucles.
Au début des années 1980, les comédies romantiques prennent un nouveau tournant en incluant le voyage temporel. Aux prémisses, c'est encore un peu fouillis et cela s'améliorera dans le temps avec de biens meilleurs films (Il était temps, Hors du temps ou encore Adaline). Ici, on sent que la comédie romantique a largement pris le dessus sur le scénario et la cohérence, un point assumé qui permet d'avoir une belle romance entre Reeve et Seymour. Mais encore faut-il faire abstraction de la manière dont Reeve retourner dans le passé qui manque d'un peu de réalisme (oui même quand on parle de voyage dans le temps, on peut être réaliste) et dont on ne voit pas comment c'est même envisageable. La mentalité et l'évolution des personnages est d'ailleurs un peu trop rapide, ils acceptent un peu trop facilement ce qui est en train de leur arriver. Mais cela mène sur un film agréable à la fin d'une étonnante sympathie.
Les acteurs et les decorts sont bons , mais le reste ..... Un voyage dans le temps qui se fait en se repetant en boucle une phrase. Un debut qui ne tient pas la route et incoimprehensible.Un scenario vide. Une musqie agante . Bref , je me suis force a regarder jusqu a la fin car tout le monde semble en dire du bien .... ben je regrette.....
Ce m'avait marqué à l'époque lorsque je l'avais vu. Il m'avait marqué lorsque l'avais revu, et j'ai maintenant envie de le voir. Un des films romantiques / à l'eau de rose les plus bouleversant qui soit, le tout doublé d'une musique mémorable. Un petit chef d'oeuvre.
Pour ma part, je ne suis vraiment pas fan des films de romance mais pour le coup celui m'a beaucoup touché. C'est d'une dramaturgie remarquable, la fin m'a vraiment mit mal et la musique du film composée par John Barry est génial. Je ne peux rien dire de plus à part vous conseillez de le voir !
Un très beau film d'amour et voyage intemporel,très intelligent et très malin,la musique de John Barry est exceptionnelle et une très belle réalisation. Jane Seymour est une très belle femme dans ce film.
Le genre mélodramatique entretient avec le temps une relation complexe et essentielle : il le met en suspens, l’accélère, troue son immédiateté de réminiscences ou de perspectives futures. Et Somewhere in Time l’a si bien compris que sa mise en scène fait temps à elle seule, elle recompose une durée hors de la linéarité en usage dans nos conceptions contemporaines et s’axe sur deux cœurs destinés à s’aimer et à se manquer. Jeannot Szwarc joue avec les époques, perce son image de fenêtres ouvertes sur un ailleurs que nous emprunterons au fur et à mesure de la romance : il pense sa réalisation comme une chambre d’échos infinis où le portrait encadré au fond du musée occasionne coup de foudre et actions, où la montre implique la possession matérielle de l’être aimé mais guère physique, où les plans se superposent de sorte à augmenter la réalité, où la géométrie du mobilier et de l’espace participe à la caractérisation émotionnelle des personnages en présence. Richard Collier ne cesse d’être retenu prisonnier dans le cadre : par des troncs d’arbres, par des montants de porte, par la composition de flous ou le recours à la demi-bonnette. La technique cinématographique, ici maîtrisée à la perfection, construit de la poésie, ventile la reconstitution historique, décloisonne les temporalités pour ne cristalliser que la lente mais certaine naissance d’une passion amoureuse. Jane Seymour impose sa beauté sublime et fugace à la fois, une beauté dont la fragilité est mise en évidence à chaque nouvelle séquence : des symboles visibles – la bougie près du lit en est un – rappellent au spectateur et à Richard l’impossibilité de cet amour à s’enraciner dans le concret, que, condamné à manquer l’autre dans son présent, il élit domicile dans le temps, quelque part, pour toujours. La partition musicale signée John Barry enveloppe l’ensemble de textures pleines de nostalgie et d’élégance, apporte une poésie supplémentaire qui suffit à faire de Somewhere in Time un petit chef d’œuvre qui tire sa grandeur et sa force de sa profonde modestie.