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    Quelque part dans le temps
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Le genre mélodramatique entretient avec le temps une relation complexe et essentielle : il le met en suspens, l’accélère, troue son immédiateté de réminiscences ou de perspectives futures. Et Somewhere in Time l’a si bien compris que sa mise en scène fait temps à elle seule, elle recompose une durée hors de la linéarité en usage dans nos conceptions contemporaines et s’axe sur deux cœurs destinés à s’aimer et à se manquer. Jeannot Szwarc joue avec les époques, perce son image de fenêtres ouvertes sur un ailleurs que nous emprunterons au fur et à mesure de la romance : il pense sa réalisation comme une chambre d’échos infinis où le portrait encadré au fond du musée occasionne coup de foudre et actions, où la montre implique la possession matérielle de l’être aimé mais guère physique, où les plans se superposent de sorte à augmenter la réalité, où la géométrie du mobilier et de l’espace participe à la caractérisation émotionnelle des personnages en présence. Richard Collier ne cesse d’être retenu prisonnier dans le cadre : par des troncs d’arbres, par des montants de porte, par la composition de flous ou le recours à la demi-bonnette. La technique cinématographique, ici maîtrisée à la perfection, construit de la poésie, ventile la reconstitution historique, décloisonne les temporalités pour ne cristalliser que la lente mais certaine naissance d’une passion amoureuse. Jane Seymour impose sa beauté sublime et fugace à la fois, une beauté dont la fragilité est mise en évidence à chaque nouvelle séquence : des symboles visibles – la bougie près du lit en est un – rappellent au spectateur et à Richard l’impossibilité de cet amour à s’enraciner dans le concret, que, condamné à manquer l’autre dans son présent, il élit domicile dans le temps, quelque part, pour toujours. La partition musicale signée John Barry enveloppe l’ensemble de textures pleines de nostalgie et d’élégance, apporte une poésie supplémentaire qui suffit à faire de Somewhere in Time un petit chef d’œuvre qui tire sa grandeur et sa force de sa profonde modestie.
    Christophe Lawniczak
    Christophe Lawniczak

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Si on me demande de choisir un film, et un seul, ce serait celui-ci. Les comédiens sont hors pair, Christopher Reeve est magnifique, Jane Seymour et Christopher Plummer sont magistraux. Malheureusement, ce chef-d'œuvre a été descendu par la critique car, film fantastique sans effets spéciaux... La musique, signée John Barry est superbe... bref, je l'ai vu des dizaines de fois, toujours avec le même plaisir et la même émotion... Merci au réalisateur de nous avoir offert ce magnifique film.
    Aragorn roi du Gondor
    Aragorn roi du Gondor

    3 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Un très grand chef d'oeuvre, Christopher Reeves dans un de ces plus grands rôles,Jane Seymour est exceptionnelle.
    Un très beau film romantique.
    Que la fin est triste😢.
    Magnifique film.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 2 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Sur la musique enveloppante de Rachmaninov, l'évocation d'un amour triste, adaptation du roman de R. Matheson. Charmant et d'un romantisme naïf du début du xxème siècle , le voyage dans le temps reste en revanche mal retranscrit. Même si ce drame propose de jolis moments, l'ensemble demeure inabouti.
    Pseudofile
    Pseudofile

    9 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Une histoire charmante avec une approche du voyage dans le temps traitée de manière singulière, mais avec les incongruités inhérentes à la mise en scène d'un tel sujet. En effet si le retour de l'être aimé est bien développé, rien n'est évoqué de sa première apparition dans la vie de la femme dont il va tomber amoureux, ni de la façon dont il disparaît de sa vie pour
    qu'elle le retrouve soixante ans plus tard et avec la même physionomie que lors de leur
    première rencontre. Bref un vide béant subsiste pour rendre l'histoire crédible. L'auteur comme bien souvent n'ayant voulu perdre le propre fil de son histoire dans les méandres de la situation pour ne brosser que deux élégants portraits d'une belle histoire d'amour.
    Michel T Dubois
    Michel T Dubois

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Ce film m'a laissé dans un sentiment partagé. Il s'agit d'une œuvre romantique qui décrit une histoire d'amour (im)possible entre un auteur de théâtre actuel et une actrice du début du XXème siècle. Le cadre est magnifique, les acteurs sont bons, Jane Seymour est magnifique. L'histoire est touchante et soutenue par une très bonne distribution. On sort de ce film ému et réconcilié avec l'Humanité qui nous donne souvent des images d'une tristesse affligeante. Toutefois, autant on se laisse convaincre par le saut dans le temps pourtant impossible par les lois de la Nature, autant on a du mal à se laisser prendre par certaines parties de l'intrigue. Le personnage de Robinson est caricatural, son attitude pour faire cesser l'histoire d'amour est tellement prévisible, la sortie de Richard de la salle de théâtre est inepte (qui sortirait d'une séance où joue l'élu-e de son cœur ?), le départ de la troupe dans la foulée du spectacle impossible, tout cela pour justifier que les circonstances ont amené à rendre cette histoire d'amour impossible - ce qui ne sert totalement à rien dans l'intrigue. On est sur le film du rasoir entre la belle histoire romantique et le roman à l'eau de rose à 2 balles et il manque de peu qu'on tombe dans le second. Au final, c'est un bon moment, prétexte à passer avec l'élu-e de son cœur, mais pas une grande œuvre
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    j'ai vu ce film au cinéma lorsque j'étais militaire en 1982 et je l'ai dans ma vidéothèque. Je le regarde souvent, lorsque je me sens "romantique". J'ai associé ce film à ma rencontre avec mon épouse que j'ai épousé en 1983. Tout y est parfait : REEVES, SEYMOUR, la musique de JOHN BARRY et RACHMANINOV.... Si certains ont découvert ce film trop tard ils le trouvent sans doute "kitsch" mais des chefs d'œuvre de la sorte il ne s'en produit plus.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    Grâce à une magnifique musique signée John Barry, à un superbe casting composé notamment de Christopher Reeve et de la jolie Jane Seymour, mais aussi à une très élégante photographie et à une mise en scène particulièrement soignée de la part de Jeannot Szwarc, "Quelque part dans le temps" se trouve être l'un des films les plus romantiques que j'ai pu visionner jusqu'à présent. Certes, la façon dont le personnage principal arrive à voyager dans le temps peut porter à sourire au départ, mais cette oeuvre possède tellement d'émotions que l'on ne peut prendre que du plaisir à la visionner.
    Wagnar
    Wagnar

    85 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2018
    Deux stars que j'aime beaucoup réunis dans un très charmant film romantique. La direction artistique est soignée. Christopher Reeve et Jane Seymour forment un couple magnifique. Une histoire à la fois belle et bouleversante. La conclusion est réussie, mais je l'ai trouvé cependant amenée de manière un peu trop rapide.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 juillet 2018
    Les adaptations au cinéma ne sont aussi bien qu’en livre dont j’ai préféré, une œuvre littéraire qui aurait dû le rester et je ne retrouve pas l’esprit qui m’a tant émue, c’est pourtant le même romancier choisit comme scénariste qui m’a semblé être un vrai gâchis. La mise en scène est classique du début jusqu’à la fin comme ce style d’époque démodé, les jeux d’acteurs sont mous et je ne ressens aucune émotion. La raison qui pousse Richard Collier à l’amour obsessionnel passionnément pour une simple photo de sa bien aimé est précise, la tragédie qui le concerne semble inconnue, il est juste mal en point et rejoignant ainsi dans l’au-delà, l’idée de voyager dans le temps par la seule force de la pensée émotionnelle reste farfelue, un film moyen qui n’a connu de succès escompté.
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mars 2018
    J’ai revu par hasard Quelque Part dans le Temps, chou à la crème hollywoodien devenu culte. Je l’avais détesté à sa sortie et je comprends maintenant pourquoi. Certes les acteurs sont bons surtout Christopher Reeve dont il ne peut être question de nier le côté hautement décoratif. Jane Seymour ne se défend pas mal non plus en plantant sa beauté 1900 sans faire les chichis habituels du type « Autant en emporte le vent ». Le scénario est totalement ringard mais après tout pourquoi pas verser pour une fois dans le mélo total ? C’est filmé correctement, mettons : professionnellement, on ne peut pas demander plus à ce metteur en scène. Mais là où le film devient un désastre c’est dans cette musique envahissante qui serine à longueur de temps (quelques 20 fois) le thème boursouflé de Rachmaninov, adapté à la mode John Barry. Ce compositeur (Barry, premier époux de Birkin) avait écrit mieux avec les génériques de "Amicalement vôtre" et surtout de "James Bond". Mais là, au prétexte de faire romantique, il balance son thème à tout bout de champ et les pauvres acteurs, et le joli décor, sont balayés sous l’avalanche de violons. C’est l’illustration qu’un film est le produit d’une équipe et qu’un seul élément bancal suffit à le détruire. Le film plaît aux Américains qui ont fait de l’hôtel où le film est tourné un lieu de vacances et ont même un club des fans de Somewhere in Time qui publie une revue mensuelle. Grand bien leur fasse, je ne les envie pas.
    alf38000
    alf38000

    16 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    En 1980, le discret et besogneux Jeannot Szwarc (encore porté par le succès des "dents de la mer 2") met la touche finale a sa dernière réalisation tirée du roman "le jeune homme, la mort, et le temps" du génial Richard Matheson à qui l'on doit, entre autres "l'homme qui rétrécit", "je suis une légende" ou encore "au-delà de nos rêves".
    Contrairement aux écrits de H.G. Wells ou de Barjavel, le principe du voyage temporel,(qui prend pour base ici, le paradoxe de l'écrivain, via cette fameuse montre qui existe sans jamais avoir été créée) ne nécessite pas ici le recours à une quelconque complexe machine, mais simplement en une volonté inébranlable de croire. L'amour entre les 2 protagonistes (Jane Seymour et Christopher Reeve sont magnifiquement attendrissants dans leurs rôles respectifs) faisant le reste.
    Malgré un prix de la critique mérité au festival d'Avoriaz 1981, ainsi qu'un soin extrême porté à la réalisation, tant au niveau de la B.O qu'au choix de la pellicule (la saturation des couleurs est différente en fonction des époques) le long métrage de J. Szwarc ne connaîtra rien d´autre qu'un maigre succès d'estime lors de sa sortie et ne laissera derrière lui qu'un vague souvenir "quelque part dans le temps".
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2017
    J’avais entendu pas mal de bien au sujet de ce film, souvent considéré comme le meilleur de l’inégal Jeannot Szwarc. Je suis d’accord, c’est un film très agréable, qui sans doute n’exploite pas pleinement le potentiel de son sujet, mais ne manque pas pour autant d’intérêt, surtout si vous aimez le cinéma romantique.
    Le film s’appuie d’abord sur l’excellente idée de Matheson, à savoir créer un voyage dans le temps par l’esprit. Le héros se retrouve ainsi amoureux d’une femme qu’il a vu sur une photographie, dans le présent, et qu’il rejoint par l’autosuggestion dans le passé. Malgré quelques longueurs, car finalement le film à un sujet simple, le métrage ne manque pas de force. Souvent drôle, riche en belles émotions, c’est aussi un film grave, à la tonalité mélancolique parfois qui saura ravir ceux qui cherchent au cinéma un peu de poésie, de douceur et de sentiments. Dans ce métrage on peut rire, pleurer, s’émouvoir de quelque manière que ce soit, et c’est réussi, même si dans un mélange approchant, il ne détrône pas l’inégalable Ghost. La faute sans doute à une narration un peu laborieuse.
    Le casting est bon. Le film repose sur un charmant duo Reeve-Seymour. La complicité entre les deux acteurs est manifeste, et tous deux jouent fort bien. Certes, leurs rôles restent ceux de jeunes romantiques, mais ils savent justement insuffler à ce qui aurait pu être des coquilles vides, sans grand relief, une vibration, une force, qui tire le métrage vers le haut. Autour d’eux, quelques bons interprètes, notamment Christopher Plummer qui ne déçoit pas dans un rôle sévère, celui de l’antagoniste pour faire simple. A noter encore la présence anecdotique mais à signaler de William H. Macy. Pour ma part, la bonne surprise est tout de même venue de Christopher Reeve que je craignais un peu trop bellâtre peu expressif ici, engoncé dans un rôle qui n’exploiterait que son physique. Finalement l’acteur va plus loin, et tant mieux.
    Sur la forme, je soulignerai un vrai travail d’ambiance. Si le choix de la photographie vaporeuse pourra paraître cliché dans un film de ce genre, cela apporte au contraire une belle allure aux images. J’ai souvent pensé à des toiles de Boudin ou de certains impressionnistes en regardant le film, sachant que les paysages et la reconstitution d’époque font aussi penser à ces toiles. Ça reste classique, mais vraiment du beau classicisme, élégant, raffiné, avec une mise en scène bien inspiré comme le prouve la réalisation de certaines séquences clés (lorsque Reeve trouve le sou). La bande son de Barry est elle aussi classique, mais vraiment très belle. Un des grands thèmes romantiques du cinéma.
    En somme, Quelque part dans le temps est un film très solide qui mérite sa bonne réputation. Un peu lisse peut-être, trop du moins pour être un chef-d’œuvre véritable, il n’en reste pas moins que le résultat est tout à fait plaisant, et qu’il s’agit d’un incontournable, dès lors que vous aimez les beaux sentiments à l’écran. 4
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2016
    Adaptation d'un roman de Richard Matheson (lui-même responsable du scénario), "Quelque part dans le temps" est une romance fantastique permettant à Christopher Reeve de s'extirper du costume de Superman. Le voilà donc dans la peau de Richard Collier, dramaturge à la quête du grand amour, celui de l'actrice Elise McKenna qu'il rencontre pour la première fois alors qu'elle est une vieille dame. Il faudra un voyage dans le temps (effectué assez simplement quand même) pour que Collier aille dans le passé à la rencontre de la belle Elise (interprétée par Jane Seymour) et puisse vivre son grand amour avec elle malgré la menace qui pèse sur eux. Au-delà de la mièvrerie totale du film (assumée par le réalisateur mais nuisant grandement à la crédibilité de l'histoire, la rendant follement kitsch), "Quelque part dans le temps" reste tout de même une œuvre bourrée de belles idées, présentes pour distiller la présence d'un amour fou et presque inexplicable. Jeannot Swarcz (réalisateur de la première suite des "Dents de la mer", la moins pire) filme le tout avec délicatesse, baignant ses personnages dans une atmosphère confortable et nuageuse en y croyant à fond. Difficile cependant, malgré toute la beauté de l'histoire, d'y croire à fond tant le scénario reste figé et ne s'attarde pas franchement sur ses raccourcis scénaristiques.
    overlook2
    overlook2

    25 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2016
    On peut être sensible au charme désuet de cette histoire amidonnée à condition de passer outre la laideur de l’image (kitsh télévisuel tendance « Dallas »), la raideur de la mise en scène et surtout un scénario poussiéreux à souhait (évanescence pour ne pas dire inconsistance abyssale des personnages, coup de foudre sur fond de violons dégoulinants, récit poussif). Ca n’a pas été mon cas.
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