Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 141 abonnés
5 118 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 4 mars 2016
La fascination du portrait c'est déjà un point de départ très romantique. Rachmaninoff et John Barry, on confirme cette appartenance au genre. Et puis c'est l'envolée lyrique quand il la rejoint dans le passé. Cela devient magnifique et très émouvant. La rencontre, l'amour qui naît, l'attente, l'espoir. C'est vraiment superbe.
J'avais adoré le livre que je conseille à tous ceux que le thème du voyage dans le temps intéresse. Le film est de facture plus simple que le livre de Matheson, mais n'est pas dénué d'un certain charme, malgré le jeu un peu suranné de Christopher Reeve. Les décors sont magnifiques et le rendu des couleurs, différent selon que l'on se trouve dans la période "moderne" ou en 1912, aide à nous transporter cinquante ans plus tôt.
Un chef d'oeuvre. Christopher Reeves renoue avec le fantastique après Superman. Il interprète un auteur de théâtre qui voyage dans le temps par la pensée et l'esprit pour vivre une histoire d'amour dans le passé. Jane Seymour tient le rôle d'Elise McKenna , une dramaturge perturbée par cette rencontre intemporelle.
Richard Matheson est un maître du fantastique : l'être ordinaire est pris dans l'engrenage de l'extraordinaire, du cauchemar éveillé, du rêve qui l'emprisonne. Faut-il rappeler les œuvres cinématographiques et télévisées derrière lesquelles ses scénarios et romans sont associés ? "Duel", "The Box", "Je suis une légende", "L'homme qui rétrécit" et surtout de nombreux épisodes de la Quatrième Dimension/Twilight zone ! "Quelque part dans le temps" est lui aussi tiré d'une œuvre de Matheson : c'est un mélodrame profondément romantique et ancré dans le fantastique. Un retour vers le passé charmant et désuet qui fera pleurer plus d'un(e)... Quant à la musique fusionnelle de Rachmaninov et Barry, elle est tout bonnement sublime : elle appuie sur le pathos, se révèle grandiloquente, solennelle et féérique à l'image de ce palace immaculé de la région des grands lacs américains. Il y a de l'eau de rose qui coule dans le Lac Michigan et ses effluves de patchouli traversent les couloirs du Grand Hôtel, certes, c'est indéniable, mais l'histoire s'y prête tellement. Tout paraît aller de soi. Quant aux acteurs, on peut sans doute reprocher quelques quelques caricatures, ça et là du cabotinage, mais le tout donne un peu de légèreté à cette tragédie inéluctable. Le trio Reeve-Seymour-Plummer interprète avec sincérité cet hymne à l'amour impossible et contrarié : peut-être qu'un peu moins de manichéisme aurait apporté une touche plus subtile et une plus grand réflexion sur ce triangle. C'est plus que probable. En conclusion je dirais que ce film est une belle surprise pour celui qui ne l'a jamais vu et un lot d'émotion fantastique pour celui ou celle qui a déjà goûté de cette madeleine. Il est profondément émouvant, onirique et suranné comme pouvait l'être l'innocence raffinée de la Belle Epoque. Du moins, comme on peut se l'imaginer. Ce n'est pas tout à fait un chef d'œuvre, j'en conviens, mais pour peu que l'on ait une âme sensible, une affection pour la romance, on sera marqué par ce récit et sa musique, exactement dans le même esprit qu'Out of Africa (on reconnaît le génie créateur de Barry). On peut imaginer par ailleurs ce que des réalisateurs tels que Luchino Visconti (les connaisseurs relèveront un très bref clin d'oeil à "Mort à Venise", dans une séquence tournée dans la salle à manger de l'hôtel), David Lean, Douglas Sirk et James Ivory auraient mis en image s'ils avaient eu entre les mains le scénario de "Quelque part dans le temps" : une valeur ajoutée qui l'aurait hissé au rang de chef d'œuvre. J'en suis persuadé.
Le fait que ce soit Jeannot Swarc, qui a donné avec des films comme "La Vengeance d'une blonde", "Hercule et Sherlock" et "Les Sœurs Soleil" trois des plus gros navets du cinéma français des années 90, n'était pas là pour rassurer, qui ait réalisé cette oeuvre n'était pas pour me rassurer. Mais l'idée de départ intrigante et peu banale pousse à passer au-dessus de cette crainte. Et bien m'en a plutôt pris... En toute franchise, c'est vraiment naïf et bancal. Et s'il est difficile de passer du bancal avec une manière de voyager dans le temps pour le moins très improbable, et un personnage d'ordure, même s'il a quelques motifs compréhensibles pour l'être, joué par Christopher Plummer, mal exploité, il se dégage une telle charge de romanesque de l'ensemble qu'on a beaucoup plus envie d'être touché par la naïveté de l'ensemble que de s'en moquer. Et puis le couple formé par Christopher Reeves et Jane Seymour est très charmant. Mais ce que j'ai retenu le plus c'est sans conteste le magnifique thème émouvant et romantique à souhait composé par le grand John Barry et qui montrait que ce dernier était aussi à l'aise dans ce registre que dans l'univers de James Bond. Si on est loin d'une réussite parfaite, ce film a le mérite de pousser à laisser complètement son cynisme au placard.
Une belle romance poétique un peu surannée, aux allures de téléfilm, avec la belle Jane Seymour et Christopher Reeve, dont j'avais oublié le physique impressionnant et le talent d'acteur. Une romance calme et fantastique adaptée du roman de Richard Matheson et magnifiquement servie par la musique de John Barry. Ce petit film de 1980 a son charme et fonctionne très bien.
Démodé. Voilà ce que je retiendrai de ce film certainement considéré déjà comme très moyen à l'époque de sa sortie. C'est plutôt kitsch et vaporeux, et ça fait vraiment vraiment daté. Reste la beauté lumineuse de Jane Seymour, à croquer...
issu d'un roman de Richard Matheson, ce drame romantique est assez fidèle, si on enlève quelques longueurs du livre. et la maladie du héros qu'il n'a pas dans le film. le bouquin est un de mes livres de chevet tellement j'ai adoré. Christopher reeve, acteur à la mode à l'époque, après les supermen, tient là un rôle tendre, touchant et Jane Seymour, est superbe, à noter , une belle musique qui s'accompagne bien avec le thème. bien sûr, il ne faut pas regarder les invraisemblances, c'est de la SF, mais les amateurs avertis le savent bien. j'ai même versé une petite larme à la fin, sensibilté oblige.
un film inoubliable, un chef d'œuvre, un scénario original, à chaque fois que je le revois, j'ai toujours une larme à l'œil, et le duo jane Seymour et Christopher reeves sont de très bons acteurs. et la musique haaa la musique de John Barry, alors la émotion , je me lasse pas de l'écouter .
Bof bof. On perd tout l'intérêt du livre. C'est franchement dommage. Pourquoi la montre ? Pourquoi le changement d'époque (1912 au lieu de 1896) ? Pourquoi un doublage aussi nul ? Pourquoi ? Pourquoi ? Quand on part avec ce qui est selon moi le meilleur livre de Richard Matheson, et mon livre préféré en général (Le jeune homme, la mort et le temps), et qu'on arrive à ça, je trouve ça décevant. Même en mettant de côté les incohérences. Pour le coup, j'aurais vraiment préféré que le film colle parfaitement au livre, il y aurait gagné. Pour le coup, j'espère qu'un reboot sera fait, qui sera plus fidèle au livre.