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    La collectionneuse
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    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Rohmer explore avec humour et rigueur un univers ou se confonde les valeurs sociales, la morale et le questionnement amoureux; dans des paysage méditerranéen sublimé par sa mis en scène particulièrement lécher.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2010
    S'il est le troisième conte moral filmé, il est le quatrième selon l'ordre dans lequel Rohmer a agencé ces films. C'est avant tout un film contemplatif, une contemplation du corps féminin que les réflexions d'un dandy viennent entrecouper de réflexions lucides même si parfois un peu tiré par les cheveux. En effet, cet homme, bien qu'attachant, est d'une mauvaise foi qui approche du comique. Un rythme lent, typique de Rohmer, pour les amoureux des aphorismes sagaces et admirablement écrits du normalien. Indirectement, c'est une vraie leçon de philosophie portant sur la beauté et les sentiments qu'un homme est capable d'éprouver pour une femme qui l'obnubile, aux dépens de son âme. Ca respire d'humanité et c'est bien là que réside la plus grande vertu de ce film. L'utilisation fréquente de la voix off, s'il enlève un peu de la poésie propre à la plastique merveilleuse de ce film, nous aiguillone dans les tréfonds de l'esprit du protagoniste dont nous suivons les diverses réflexions. Psychologiquement parlant, peu de films se sont révélés aussi profonds.
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 766 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    Quatrième volet des «Six Contes moraux» d'Eric Rohmer, un parfait équilibre entre le vaudeville et la réflexion où trois personnages traînent le vide de leurs existences dans la torpeur d'un été dans la région de Saint Tropez.
    Nicothrash
    Nicothrash

    298 abonnés 2 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Quatrième film des "Six Contes Moraux" de Rohmer, c'est pour ma part le premier qui m'a déplu profondément, les dialogues sont bien trop philosophiques pour être crédibles et les acteurs, en plus de ne pas être bon, sont mal dirigés, voire pas dirigés du tout. Les 1h30 paraissent durer des siècles, les personnages, hautains, sont inintéressants au possible et clairement il ne se passe rien à part une espèce de jeu de séduction faible et dégradant. Par ailleurs, lorsqu'un acteur doit boire un verre, qu'il le fasse vraiment ! Le dernier quart d'heure s'avère être plus intéressant que le reste du film mais dans l'ensemble, ça fait bien peu à se mettre sous le dent, une déception.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    La filmographie d’Éric Rohmer, assez constante dans son style et ses thèmes, est très inégale dans sa qualité. Parfois, cela ne « prend » pas, et c’est le cas dans ce troisième des six contes moraux. L’absence d’un vrai scénario n’est pas surmontée et on assiste à une succession de scènes répétitives, où les protagonistes déclament des dialogues (avec force utilisation de la voix off) qui se veulent originaux et paradoxaux, mais sont plutôt prétentieux et contradictoires. Les sentiments sont absents, remplacés par des relations hasardeuses et le nombrilisme des personnages. Il en résulte un film pédant et ennuyeux.
    ferdinand75
    ferdinand75

    462 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2020
    Un très joli film de Rohmer, probablement l'un de ses meilleurs. On est complétement dans son univers : dans la subtilitilité; , les beaux dialogues , les sentiments ..Mais c'est aussi une oeuvre très originale car plus "politique" que le reste de son oeuvre . On sent l'année 67 et mai 68 poindre son nez.On sent des parfums de Godard , du Godard marqué par sa contestation militante, on sent Truffaut , Rivette. Le personnage d' Adrien est une sorte de dandy situationiste , nihiliste Stirnérien qui s'oppose à un de ses client , riche bourgeois , repu du libéralisme . Le débat paraît très actuel , et on se régale de cette passe d'armes. Adrien ne croit à rien et pas non plus à l'amour, mais il est subjugué par l'héroïne, la superbe Haydee Politoff, magnifique actrice qui a malheureusement si peu jouée. Haydée tient une bonne partie du film sur ses épaules, dans ce rôle de fausse ingénue, coquine , collectionneuse d'hommes. En fait, elle annonce la femme libérée à venir, le MLF,: elle choisit ses amants , elle ne veut pas être une amoureuse soumise..Elle annonce tout le cinéma féminin à venir ; Kaplan, Ackerman... C'est une beauté fragile avec sa petite frimousse espiègle..Une sourire charmeur pour une vraie diablesse. Et Adrien qui croyait l'attirer dans ses filets , sera piégé, elle l'abandonnera au bord d'une route pour une virée en Italie, avec deux copains de passage, après un jeu de séduction complexe mais finalement stérile. Complétement libre et sans attache : très fort comme message, radical. Mais tout cela sur un ton badin, presque du marivaudage. Les dialogues sont superbes et pour ne rien gâcher le film est tourné à St Tropez en décor naturel . C'est un vrai plaisir de revoir tous les lieux magiques que nous connaissons maintenant par coeur, mais déserts ,sauvages , filmés en 67 , avant l'invasion du tourisme de masse.. Un vrai régal
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 657 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2015
    "La collectionneuse" est un film typique de la Nouvelle Vague avec tous ces défauts détestables que l'on retrouve aussi dans les oeuvres de Godard, Chabrol & co. Cela se caractérise principalement par du vide scénaristique sur lequel on place des dialogues pédants et creux avec en prime toujours cette voix-off énervante. "La collectionneuse" est d'autant plus déplaisant que les prestations des comédiens sont franchement médiocres. Vref, c'est le genre de cinéma prétentieux qu'il vaut mieux éviter.
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2012
    Je me suis ennuyé ferme. Pourtant, je ne nie pas que les dialogues volent assez haut (même trop pour être crédibles) ni que le scénario soit dénué de tout intérêt. Mais les acteurs, Patrick Bauchau en tête, récitent leur texte à peine mieux qu'un élève de primaire récitant une poésie. Je ne résiste pas au plaisir de dévoiler un faux raccord : à deux reprises au moins, Bauchan fait semblant de boire un verre, mais il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu'il n'absorbe pas une goutte.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    118 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    Le cinéma français de cette époque, et notamment cette "Collectionneuse" de Rohmer, a fait du sexisme pontifiant et de l'intellectualisme creux la matière de ses oiseuses, laborieuses productions.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    589 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2020
    La Collectionneuse fait partie de ces films brûlants qui, le temps d’un été, relatent les amours tumultueuses d’une bande d’amis qui, en pensant ne rien faire, font l’épreuve de ce rien, de cette chose qui ne compte pas mais qui compte quand même, que l’on théorise, que l’on diabolise, à laquelle on succombe. La femme apparaît ici comme une tentatrice à repousser, une collectionneuse qui, aux yeux des hommes, ne cherchent qu’à accroître sa collection ; le regard masculin porté sur la femme est celui d’une misogynie castratrice, l’amour s’apparentant à une guerre entre les sexes dans laquelle l’honneur et la maîtrise de soi doivent triompher ; le regard féminin, quant à lui, révèle l’angoisse et la culpabilité permanente dans lesquelles vivent les hommes, l’amour n’étant que le moteur d’une exploration de soi. D’un côté, l’homme doit être seul ou avec son semblable s’il veut être « en totale disposition de soi » ; de l’autre côté, la femme multiplie les expériences, laisse libre cours à ses désirs, vit dans une forme de spontanéité primitive. D’un côté, l’homme-philosophe use son esprit et ses mots à enfouir sous des préceptes moraux un désir tout-puissant ; de l’autre côté, la femme libérée des contraintes extérieures, bête nocturne qui dort le jour et sort la nuit, quitte la villa dans les bras d’un jeune conducteur pour revenir, au petit matin, raccompagnée par un autre. Le film d’Éric Rohmer diffuse un sentimentalisme tourmenté et intellectualisé – alors même qu’il s’efforce de rompre avec l’intellect, de recouvrer le lien premier au monde et aux choses –, il reste avant tout une œuvre brûlante dans un contexte marqué par la libération sexuelle de l’adolescent non pas perçu comme jeune adulte devant trouver sa place dans la société de ses pairs mais comme dilettante qui profite des vacances méridionales pour éprouver sa liberté : « Il faut avoir le courage de ne pas travailler », affirme d’ailleurs l’un des amis. La Collectionneuse est à Rohmer ce que Le Jeu de l’amour et du hasard est à Marivaux, soit une œuvre qui se plaît à mettre à l’épreuve l’amour et l’identité par un jeu avec les rôles que l’on se donne ou que l’on attribue à l’autre. Un film incandescent.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Quels lamentables dialogues ! On dirait du porno ! Je ne comprends pas les éloges des guides de programmes de télévision.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    Je commence à croire que, où qu'il aille, quoi qu'il nous propose, Rohmer me passionnera. J'en dois être à mon quinzième de lui ou quelque chose comme ça, et j'ai l'impression d'être ressorti comme si je découvrais ce réalisateur ; car chacun de ses films est comme un renouveau, alors même que l'on sait qu'au sein de ces 6 contes moraux l'histoire sera la même dans les grandes lignes (d'ailleurs c'est mon dernier de ce cycle).

    Nous voici donc ici en Provence, en pleine campagne, tout près de Saint-Tropez, ambiance propice pour les grandes vacances. 3 personnages se retrouvent dans une villa, et à peu près tout passe par là. On en est encore à une époque où Rohmer utilisait le héros comme narrateur, et ici cette narration est utilisée quasiment tout le film ; à ce titre la narration, le phrasé, sont exemplaires. Après ce triple prologue bien original, nous suivons l'évolution des rapports entre ces 3 personnages, en vérité surtout entre le héros et cette "collectionneuse", avec comme "intermédiaire" un autre. Ce qui est fascinant, c'est que l'évolution de la relation, pourtant bien imaginée, bien scénarisée, respire comme l'avancée du film, de chaque Rohmer : à tâtons, selon les ressentis des personnages, dans leurs relations avec les autres, on n'est absolument pas dans un quelconque procédé manichéen, les personnages nous montrent au contraire toutes leurs qualités et leurs faiblesses, non Rohmer les fait vivre selon, pour chacun, des idées, des conceptions de vie, et des oppositions en résultent, et avec l'entrée en jeu la question de "l'amour", même si c'est un terme un peu trop générique pour décrire ce qui se passe dans ce film, on baigne dans des scènes toutes faites (des comédiens qui jouent eux-mêmes à travers leurs personnages des scènes pour en impressionner d'autres, n'est-ce pas une leçon de cinéma ?), des rapprochements/éloignements entre eux, et nous, liés au héros mais en même temps spectateur omniscient de tout ce qui se passe, on essaie tant bien que mal de comprendre la collectionneuse, étant dans les mêmes doutes qu'Adrien, on avance à son rythme, et même ce personnage, que l'on croit connaître, nous étonne.

    Certains dialogues, certaines pensées, tellement rapides, peuvent prêter à confusion, mais je considère cela surtout comme une enième bonne raison de revoir le film.

    Avec donc un sujet que l'on peut paraître presque douteux pour un cinéaste Rohmer, qui au fil de ses films m'apparaît autant comme un écrivain que comme un cinéaste, il parvient à nous emporter dans un réalisme sincère, certes on n'est pas toujours d'accord avec ce qui est dit mais c'est pour éveiller notre sens critique, ainsi le spectateur a aussi son rôle dans ce genre de film.

    Comme toujours ces acteurs inconnus sont géniaux, Haydée Politoff est d'une grâce folle.
    En conclusion un très bon Rohmer, de superbes dialogues, où les questions de l'amour, l'attirance, la morale, les confrontations de divers points de vue sont balayées de long en large, au travers d'une histoire en même simple que complexe ; les 6 contes moraux sont vraiment une réussite.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 137 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2020
    Un Rohmer à la nouvelle mode mais assez ennuyeux où l'on y parle de femme, de dèsir et de peinture! Le cinèaste utilise le langage de ses comèdiens, n'hèsitant pas à dèfendre, en pleine pèriode de libèralisation des moeurs, un certain puritanisme! Les personnages ont donc le langage de ses acteurs! Très aimè par le public, Haydèe Politoff trouve en dèvoreuse d'hommes le rôle de sa vie! Le plus surcotè des films de Rohmer qui ne prèsente finalement qu'un intèrêt très relatif! Patrick Bauchau et Daniel Pommereulle! On se demande qui est le plus mèdiocre des deux! Bref, c'est bien en deçà de ce à quoi Rohmer nous avait habituè! Ce dernier se rattrapera heureusement avec "Ma nuit chez Maud", son premier chef d'oeuvre...
    stebbins
    stebbins

    462 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Quatrième volet des contes moraux d'Eric Rohmer, La Collectionneuse part d'une idée intéressante : celle de décrire l'évolution d'un homme aspirant au vide. A priori, le concept laisse présager un film hermétique et sec, totalement cloisonné sur lui-même et profondément égoïste... Chose à la fois défendable et discutable : car si Rohmer fait preuve - comme souvent - d'une pédanterie sans égale, son film nous emmène aussi vers un dépassement, un ailleurs. Le personnage d'Adrien ( Patrick Bauchau, intriguant ) semblerait évoluer dans la contradiction inhérente à ses désirs. Entre l'envie d'agir et celle de ne rien faire il y a la figure d'Haydée, jeune fille volage mais appétissante. Un peu comme dans Le Genou de Claire ( le conte moral suivant de Rohmer ), notre protagoniste semble à la fois attendre un évènement et atteindre un objectif. Si une majeure partie du métrage accumule une galerie de dialogues particulièrement suffisants, le dernier quart d'heure s'avère étrangement dramatique... Comme si, dans cette vacuité existentielle, il se passait quelque chose. Un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2011
    Eric Rohmer a le grand mérite de pratiquer un cinéma entièrement et intégralement libre : sans aucune contrainte et ayant de réelles qualités artistiques (décors, soin de la photographie...). Cependant, malgré la qualité incontestable de l'écriture du scénario, on peut reprocher à Rohmer son manque de profondeur, justifiable par un certain désintérêt pour l'émotion et pour la musique. Si Rohmer parvient à donner à "La collectionneuse" ce côté artistique, caractéristique de la nouvelle vague et du cinéma dit "libre", il en délaisse cependant volontairement la simplicité.
    Cette simplicité manquante visible dans "la collectionneuse" est peut être à l'origine de l'infériorité de l'oeuvre sur les monuments de la nouvelle vague.
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