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    La collectionneuse
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    51 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2011
    Eric Rohmer a le grand mérite de pratiquer un cinéma entièrement et intégralement libre : sans aucune contrainte et ayant de réelles qualités artistiques (décors, soin de la photographie...). Cependant, malgré la qualité incontestable de l'écriture du scénario, on peut reprocher à Rohmer son manque de profondeur, justifiable par un certain désintérêt pour l'émotion et pour la musique. Si Rohmer parvient à donner à "La collectionneuse" ce côté artistique, caractéristique de la nouvelle vague et du cinéma dit "libre", il en délaisse cependant volontairement la simplicité.
    Cette simplicité manquante visible dans "la collectionneuse" est peut être à l'origine de l'infériorité de l'oeuvre sur les monuments de la nouvelle vague.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 décembre 2012
    (VIDEO) Un film qui n'est pas sans charme. On se demande toujours si Rohmer parle vraiment de ce dont il parle... Quelle est la métaphore ici ? Le petit minois d'Haydée finira peut-être par me souffler la réponse... en rêve.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Cette histoire est celle d'un homme prétentieux et moralement supérieur Adrien. C'est le genre de type qui se croit en quelque sorte meilleur et plus intelligent que la plupart des gens mais dans ce film il a juste l'air de ce qu'il est un crétin. En plus il est un crétin maussade et grognon et c'est encore plus difficile de l'aimer. Dans cette joyeuse maison arrive une jeune femme à l'esprit libre et libérée sexuellement Haydée. Daniel et Adrien la regardent d'emblée de haut à cause de son attitude blasée à l'égard du sexe mais il devient vite évident que les deux hommes seraient plus que désireux de coucher avec elle. À la fin de l'histoire Adrien et Haydée la question est vont-ils sortir ensemble. L'idée d'un snob pseudo-intellectuel qui feint l'indifférence envers une femme sexuellement aventureuse n'est pas la chose la plus excitante mais elle aurait pu être beaucoup plus intéressante. Rendre les personnages sympathiques d'une manière ou d'une autre aurait augmenté la connexion du public avec le film car je détestais Adrien et Daniel en particulier. Le film n'aurait pas dû être fait principalement avec des voix off d'Adrien. Laisser les personnages parler et permettre que tout se déroule sans narration l'aurait rendu plus intéressant et moins prétentieux. Dans l'ensemble je pense que c'est une autre de ces histoires de Rohmer que je ne comprends jamais...
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2016
    Bien que ce quatrième épisode des six Contes Moraux flirte parfois avec l'ennui en raison d'une abondance excessive des dialogues confinant quelques fois au bavardage, il est bien représentatif de ce qui fait la quintessence rohmérienne.

    Bestialité des pulsions (le mémorable "Je suis un barbare" de Daniel Pommereulle) faisant contrepoint au raffinement élaboré d'un langage très littéraire - comme d'habitude chez Rohmer ("Daniel avait une moralité plus élastique que la mienne"), crudité des faits et traitement implicite (on ne voit jamais Haydée, cette collectionneuse d'hommes, faire l'amour par exemple): Rohmer est bien le cinéaste qui, dans la lignée d'un Marivaux ou d'un Choderlos de Laclos, sait faire rimer élégance avec violence, cruauté avec beauté.

    Mais on réduit souvent Rohmer au langage, au travail sur le langage. Or, on oublie combien ses films sont visuellement soignés. Ici la splendide épure de la mise en scène s'impose avec évidence à nos yeux, rien que la façon de cadrer Haydée Politoff (Haydée) en maillot de bain sur la plage, dans un prologue précédant le film. Nestor Almendros, le chef. op du film, prend le temps. C'est ça qui est bien. Il prend le temps de montrer la plage, le petit friselis des vagues, l'air chaud de l'été, un misanthrope lisant Rousseau à l'ombre d'un arbre, des types nihilistes qui n'entreprennent absolument rien (Daniel, l"ami" de Adrien veut atteindre le Néant en ne faisant tout bonnement rien); et tout cela avec un naturel plaisant (n'oublions pas que le "naturel" était l'indication de jeu principale que Marivaux donnait à ses acteurs), sans jamais être démonstratif - aucun gros plan maladroit ne vient ainsi s'immiscer dans le flux, dans le courant des images.

    Si le surplus excessif des dialogues et l'effet de stagnation provoqué par le scénario peuvent agacer, La Collectionneuse est aussi un film dont il faut savoir apprécier l'humour, le charme, l'investissement sympathique des interprètes (la jolie petite frimousse d'Haydée Politoff).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2013
    La collectionneuse constitue le 4ème film des Six Contes Moraux. L’aîné de la nouvelle vague signe ici une œuvre ou se mêle passions, doutes, contradictions et valeurs sociales.

    L’histoire c’est celle d’Adrien (Patrick Bauchau) qui se rend chez son ami Daniel (Daniel Pommereulle) dans une villa sur la cote d’azur. Le but de ses vacances étant de mettre en œuvre le nihilisme philosophique en prônant l’inactivité. La présence d’Haydée (Haydée Politoff), fille facile, va mettre en péril cette quête.

    Le film s’ouvre sur trois prologues très brefs présentant chacun un des protagonistes. Haydée est mise en valeur par sa démarche sensuelle et par la façon poétique dont elle est filmée. Daniel et Adrien sont présentés comme deux êtres rêvant de solitude, agacés par des discussions sans intérêts ou des discours pseudo-intellectuels. Les bruits d’avions traduisent le désir d’évasion auquel se mêle la confusion.

    Les premiers jours entre Adrien et Daniel se passent comme ils le souhaitaient, fascination pour le naturel, recherche du vide, discussions sur rien et sur le rien. L’entrée en scène d’Haydée, d’abord écartée consciemment mais pas oubliée, va troubler la vie des deux hommes. L’absence souhaitée va devenir petit à petit un manque.

    Haydée est surnommé la collectionneuse par Daniel et Adrien car elle sort avec tout les garçons qu’elle rencontre. Le thème de « la collection » est ici très intéressant puisqu’il évoque pour Adrien à la fois son travail de vendeur et la relation qu’il entretient avec Haydée. Le désir c’est la collection. C’est en elle qu’il apparaît puisqu’il est lui aussi un manque, un attachement, une obsession. Le collectionneur est l’éternel insatisfait. Ce désir jamais comblé s’oppose donc à la pureté et à la morale. Morale sans cesse remis en question par une liberté sexuelle. A ce titre et dans la recherche de vertu il n’est pas étonnant de voir Adrien citer du Rousseau. Adrien se trouve entre deux monde, un monde conscient qui amène la solitudes, la réflexion, la lecture et un monde inconscient avec désirs et société.

    L’appréciation du monde et de soi-même se fait ici avec humour. C’est une des grande force du film qui malgré son discours se montre d’une grande légèreté. On oublie vite le ton mondain, agaçant des protagonistes pour entrer véritablement dans le film.

    A noté que La collectionneuse est le premier véritable film photographié par Néstor Almendros. Il signe déjà là un chef d’œuvre de lumière.

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    Marian88
    Marian88

    2 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    C'est... spécial. la photographie est bonne, les paysages somptueux mais les comédiens tellement pathétiques. Les dialogues sans queue ni tête y sont pour beaucoup. 1h30 d'ennui où il ne passe rien d'autre que des réflexions philosophiques sur la vie sans intérêt. Tourné dans les environs de Gassin au mas de Chastelas, près de St-Tropez, ce long métrage n'apporte pas vraiment de plaisir au spectateur car le concept ne prend pas vraiment malgré la bonne volonté de Rohmer avec ce huis clos à 3.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Le film est un flirt permanent. Elle pavane indolente en maillot, très sensuelle, et laisse les hommes tourner autour d'elle. C'est un jeu de séduction langoureux en cette période d'été où le temps s'étire sans vraiment avoir d'importance.
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2020
    La Collectionneuse de Rohmer est véritablement un conte moral. Mais le pêché ici, ce n'est pas la luxure. Non, c'est l'oisiveté, l'orgueil, le mensonge, l'hypocrisie, qui poussent Damien à nier son attirance, à manipuler, et à se mentir à lui-même. Sublime Haydée Politoff.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Un ambitieux un peu vaniteux confronté aux réalités de la vie, déceptions inclues.
    Impossible de trouver film pareil aujourd'hui, avec ce phrasé inimitable et le langage de haute-tenue.
    C'est magnifiquement écrit, filmé et joué. La simplicité à la perfection. Rohmer sait sonder travers et qualités humaines pour donner corps à un cinéma bavard certes, mais qui ne parle pas pour ne rien dire. Très bon film.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 août 2020
    Seul intérêt pour moi de ce film, j’ai découvert l’existence du prénom féminin Haydée. En dehors de ça, et pourtant j’aime bien d’habitude ce qu’a fait Eric Rohmer, je trouve que tout sonne creux et les acteurs paraissent vraiment médiocres. Quant à cette voix off intello, elle finit par devenir vraiment crispante. Évitable, sauf si on veut voir quelques paysages de la région de St Tropez.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Comme souvent chez Romer, les dialogues ont une place prépondérante dans le film quitte à devenir envahissant. Mais c'est aussi ce qui fait le charme du cinéaste, ainsi que sa liberté de ton.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 397 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    Ma première expérience "rohmerienne". Un film qui a terriblement mal vieilli, de par sa mise en scène, ses acteurs et ses joutes verbales. J'aurais largement et aisément pu m'en passer, même si quelques éléments et aspects de l'oeuvre s'avèrent frais et divertissants je dois l'avouer.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2021
    Le sentiment d'enfermement est prégnant, et ce dès les premiers plans qui ensserrent Vittoria dans les griffes de son époux. Elle fait les cent pas, s'assied en boule, se couvre la tête. Ce regard la hante. Il pue l'ours, la grosse patte poilue avachie sur son corps à elle, comme s'il lui appartenait. Elle voudrait respirer de nouveau. Alors elle le quitte. C'est difficile, elle revient d'abord. Mais finit par triompher : elle ouvre la porte et s'enfuit, bouffant sa liberté à pleins poumons. Seulement cinq minutes de film sont passées, une dizaine de plans, mais quelle maestria.
    Commence alors une déambulation dans une Rome des périphéries, une Rome des ruelles vides, des barils d'eau stagnantes, des chantiers qui ne se terminent jamais. La Rome de la folie boursière, celle qui met à terre des ouvrières qui ont commis l'irréparable erreur de l'espoir.
    Antonionni se promène et jouit de sa liberté, comme son héroïne. Vittoria tombe amoureuse pourtant. Mais son sentiment naissant ne fait pas long feu. Celui de sa liberté retrouvée, lui, subsistera, à la manière de ces rues, belles d'avoir été abandonnées.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2009
    Mon premier Rohmer, j'ai beaucoup aimé, j'en verrai d'autres, ce film m'a intrigué dès les premiers plans, ces trois prologues, intéressants, différents, l'ont se demande qui sera le personnage principal. Je suis resté intrigué durant une bonne partie du film, mais après la première heure, le passage chez Sam m'a un peu fait perdre de l'intérêt pour le film, d'où le 3 et pas le 4. Il en reste un très bon film, très écris, très théâtre, mais j'aime ce genre de cinéma, le cinéma où la parole est importante, ce jeu sur le désir de son narrateur a de grandes qualités pour lui surtout Haydee Politoff, son regard souriant, source de désir.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2009
    Nanar risible.
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