Les Voitures qui ont mangé Paris, premier long-métrage de Peter Weir, se situe dans la première partie de sa carrière, au cours de laquelle son cinéma lorgne vers le mystérieux et le fantastique, tout en évoquant régulièrement les différentes cultures de son Australie natale. Ainsi, des années avant de s'installer à Hollywood (Witness, Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show), le cinéaste aborde les cultures aborigènes de son pays (La Derniere Vague), plonge le spectateur dans une mystérieuse ville rurale (Les Voitures qui ont mangé Paris) et s'intéresse à l'étrange disparition d'écolières dans l'Australie du début du 20e siècle (Pique-nique à Hanging Rock).
Lors de la sortie américaine de La Dernière vague, en 1979, le cinéaste Peter Weir s'exprimait sur la culture aborigène de son pays, l'un des thèmes sous-jacents de son film : "Le problème que connaissent les aborigènes aujourd'hui, c'est avec la jeunesse. Nous avons les technologies les plus sophistiquées, les grandes villes sont très attirantes. Donc le problème pour les tribus est de savoir comment retenir les jeunes, comment les laisser proches de leur culture, comment les intéresser aux cérémonies initiatiques, comment les empêcher de s'en aller vers les villes."
Le rôle principal de La Dernière vague est tenu par l'acteur américain Richard Chamberlain, très populaire sur petit écran (Dr. Kildate dans les années 60 ou Les Oiseaux se cachent pour mourir en 1982) et révélé au cinéma en 1968 dans le Petulia de Richard Lester. Il est également à l'affiche de La Tour infernale, des Trois Mousquetaires et joue l'aventurier dans Allan Quatermain et les mines du roi Salomon et Allan Quatermain et la cité de l'or perdu.
Nandjiwarra Amagula, qui interprète un chef aborigène dans La Dernière vague, est un véritable chef aborigène australien. Le film de Peter Weir est sa seule et unique expérience en tant qu'acteur. Sitôt le tournage terminé, Amagula s'en est retourné vivre au sein de sa tribu.
La Dernière vague a été doublement récompensé par l'Australian Film Institute en 1978 : Russell Boyd a été sacré pour sa photographie alors que Don Connolly, Greg Bell et Phil Judd ont été salués pour leur travail sur le son. L'acteur Richard Chamberlain à quant à lui reçu le Prix du Meilleur acteur au Festival International du Film Fantastique de Sitges, en 1982.