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Gérard Roux Perso
2 abonnés
53 critiques
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2,5
Publiée le 26 juin 2023
Décidément je n'aime pas trop les films de gangsters. et ce n'est pas celui ci, sans originalité ni fantaisie qui peux me faire changer d'avis. Les acteurs portent le film a bout de bras et ils ne déçoivent pas.
Polars rythmé, original, porté par une bonne actrice. Toujours des choix de musiques et de mise en scène qui font leur effet chez Klapisch. Reste que le film porte ses 20 ans, et n'a pas de réelle profondeur et aucune crédibilité.
un film de Klapisch qui n'est pas une comédie même si le trait des plusieurs personnages prète à sourire. Marie Gillain et parfaite dans ce rôle de pseudo naive.
Le moins connu des Klapisch mais pourtant qui raconte une histoire très intéressante. Ici pas de gangsters qui se tirent dessus comme dans ces polars pour petits garçons. Non, plutôt une plongée dans le monde des voyous du point de vue d'une femme. du coup, ça change. Un bon film.
A la fois étonnant et détonant dans la filmographie de Cédric klapisch, ce "Ni pour, ni contre (bien au contraire)" nous propose un polar pas forcément original mais bien mené avec Vincent Elbaz et Marie Gillain en tête d'affiche.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 16 octobre 2021
Ce n'est pas du tout un film noir Ni pour ni contre (bien au contraire) de Klapisch est un film de casse ou de coup du siècle sans aucun point de vue original. L'histoire est une piètre justification pour une série de scènes magnifiquement filmées très lumineuses qui sont colorées et ensoleillées qui mettent en parallèle l'esthétique de ce gang plus que parfait de ses associés et de son héroïne de film qui est un simple appât pour attirer le public. Il n'y a aucune justification à l'utilisation d'une caméra dans la première scène de coup si ce n'est la mise en place de la façon dont cette fille innocente très particulière est recrutée par cette bande de criminels. D'autres séquences incohérentes apparaissent tout au long du film que l'on ne peut critiquer de peur de paraître trop réaliste de nos jours. Contrairement à d'autres films de casse rien ne se passe de façon habituelle après le vol pour justifier le désordre qui s'ensuit. Les tentatives de créer une camaraderie entre les gangsters ne sont pas non plus à la hauteur et montrent clairement que trop de personnes ont participé à l'écriture de ce film. Ce film est la tentative de Klepisch de s'attaquer à un genre qu'il n'a jamais essayé auparavant les films noirs et il réussit moins que moyennement d’où ma note...
Un vrai plaisir de cinoche. C'est pas un grand film c'est sur mais il y a la une véritable volonté de bien faire et d'être fidèle au style. Les acteurs sont épatants et la photo soignée. Bref c'est très sympa.
A part sans doute dans la filmographie du réalisateur mais film très bien fait . La part belle aux comédiens et le sens de la narration de l'auteur tout ça fait l'intérêt de ce "polar" hors normes .
Une caméraman est recrutée pour filmer des braqueurs en pleine action, et va intégrer leur bande... Après le succès de "l'Auberge Espagnole", Cédric Klapisch change de registre avec "Ni pour, ni contre". Le film débute certes comme une comédie avec quelques moments décalés (le fonctionnement du gang, l'incongruité de la présence de l'héroïne...), mais mue dans son deuxième acte en polar très sérieux, lorgnant sur les classiques fatalistes des 70's façon Mellville. Si Klapisch n'atteint pas la maestria de son modèle, "Ni pour ni contre" demeure un efficace divertissement. Certes, quelques trous scénaristiques subsistent spoiler: (la raison du filmage du braquage ne sera jamais évoquée, le rôle de l'héroïne dans le bande non plus !) , mais globalement le film est bien construit. Avec des acteurs en forme (Vincent Elbaz en voyou ténébreux, Marie Gillain en timide ambitieuse, Simon Abkarian en gros dur, etc.), de l'humour bien placé, et une mise en scène qui tient la route.
J'ai eu très peur quand j'ai vu la signature de Klapisch, auteur du (selon moi) lamentable "Un air de famille", mais le film était en route… et il m'a bluffé, il faut déjà parler des acteurs, parfois on se demande comment ils sont dirigés, mais comme ils sont bons, ils s'en sortent très bien, Marie Gillain n'ayant aucun mal à surnager la distribution et à l'éclairer de son charme et son talent. La réalisation est plutôt correcte, même si Klapisch nous fait parfois des plans étranges, quant à l'histoire, ce n'est jamais qu'une variation sur un engrenage, mais on va dire qu'elle est plaisante et bien racontée et surtout très personnelle. Il y a sans doute des invraisemblances mais celles-ci ne sont pas scénaristiques mais techniques, on peut donc faire avec, ce film n'ayant pas de vocation documentaire. On appréciera au passage les multiples références au film noir américain et à ses clichés dont je ne citerais que la plus belle : " à Paris, n'importe quelle fenêtre de n'importe quelle maison montrera la Tour Eiffel"
Un thriller qui "bouge" pas mal et bien mis en scène par Cédric Klapisch. L'association de Marie Gillain, très fraiche et candide, avec la bande de malfrats est jubilatoire. Il faut avouer qu'ils sont plutôt gratinés ces gangsters : Vincent Elbaz le dynamiteur, Simon Abkarian (Lecarpe) le marchand de kebabs et Zinedine Soualem (Mouss) le chorégraphe. Ce film nous gratifie aussi de belles présences avec les call-girls Natacha Lindinger et Diane Kruger. Ce polar aux dialogues trop communs nous gratifie néanmoins d'une BO tout à fait honorable. Dommage que le scénario très classique soit sans surprise.
En signant Ni pour, ni contre (bien au contraire), Cédric Klapisch se lance dans le polar, optant le point de vue de suivre des malfaiteurs, notamment par le prisme d'une femme ne faisant pas partie du milieu et découvrant cet univers du jour au lendemain.
La force de l'oeuvre se trouve avant tout dans les personnages, on s'y attache, on s'intéresse à ce qu'ils font et Klapisch parvient à jeter sur eux un regard inattendu et assez tendre, malgré la violence. Le metteur en scène d'Un Air de Famille dirige de belle manière de très bons comédiens, Zinedine Soualem, Marie Gillain et Vincent Elbaz en tête, tout en évitant la lourdeur autour des thématiques du bien et du mal, alors qu'il parvient aussi à créer une ambiance plutôt prenante, notamment par ces changements de tons, arrivant à inclure une certaine légèreté au cœur d'un récit tendu.
Si on peut regretter de légères maladresses, notamment dans le déroulement de l'histoire, c'est assez vite rattrapé par la maîtrise de Klapisch derrière la caméra, à l'image des alternances de points de vues entre les personnages. Ce sont aussi plusieurs trouvailles et bonnes idées qui permettent au film de se bonifier, comme le personnage de Soualem et l'aspect chorégraphe, la plongée dans Paris, la bande-originale ou encore Simon Abkarian et son Kebab. Il parvient à garder un intérêt constant sur les enjeux tout en nous emmenant vers une parfaite finalité, où la frontière entre la réalité et nos désirs est questionnée, et même émouvante.
Oscillant régulièrement entre comédie et drame, Ni pour, ni contre (bien au contraire) permet à Cédric Klapisch de s'éclater derrière la caméra tout en instaurant une certaine tension, et sachant jouer avec des personnages aussi intéressants que bien interprétés.
Un film qui a la pêche, en tension et action permanente, sans round d'observation. Pas de long prélude de présentation du cadre et des personnages, on entre tout de suite dans l'action et on n'en sort plus jusqu'à la fin. La vie et le parcours d'un gang de malfrats, plutôt sympathiques par ailleurs malgré leur violence et leurs actions, qui agglomére presque par hasard une jeune cameraman, Cathy, dans un premier temps, voyeuse, puis porte flingue et de plus en plus impliquée dans l'action violente. Il y a l'appât du gain et aussi une adrénaline addictive dont elle devient dépendante, jusqu'à la fin où elle sera la plus active et diaboliquement calculatrice et égoïste. Un très beau rôle pour Marie Gillain, avec un talent incroyable pour marquer l'évolution de son personnage avec une fausse naïveté et un soupçon de perversité. Un film d'action agréable, bien filmé, dont on ne décroche pas du début à la fin.
Ni Pour, Ni contre est un film français de gangsters. Le scénario se concentre surtout sur la fille Caty et son entrée dans le milieu plutôt que sur le gros coup dont parle le synopsis. En dehors de quelques scènes farfelues, le film s'en sort plutôt bien, surtout grâce à la prestation de Marie Gillain.
Pendant une longue première partie de film, j'ai cru que c'était une comédie policière, et comme je suis en train de revisionner la série américaine Monk, je n'ai pas trouvé le film de Klapish à hurler de rire, loin s'en faut, ( comparé à Monk ). Et puis le film devient plus noir et s'anime dans sa dernière partie, tout en étant on ne peut plus invraisemblable, ( l'histoire du braquage, n'importe quoi, pas une once de réalisme ), et puis c'est très prévisible, tout ça. Reste le personnage de Marie Gillain qui demeure assez intéressant, et lance un pavé dans le lac machiste dans lequel baigne le film.