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bobmorane63
197 abonnés
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4,0
Publiée le 10 août 2008
Voila un bon polar made in France!!! Cédric Klapish, réalisateur de comédie boulevard ou générationnelle, s'essaie dans un nouveau genre, le polar et le résultat est plutot réussit malgré que le film est subit un échec tant niveau public que critique, que je ne comprends pas. Une caméramane solitaire à la vie monotone, se voit un jour booster sa vie par hasard quand on lui propose, contre une grosse somme d'argents, de filmer des gangsters en action. La jeune femme prend gout au métier, au chef du gang et ses complices qui la forment progressivement de tirer au pistolet, braquer des bijouteries, vivre tranquillement avec beaucoup de moyens avec ses avantages et au fil du film ses inconvénients... Film que j'ai découvert lors de sa sortie en salles que je viens de revoir à la télévision, j'ai beaucoup aimé. Le film brosse avec beaucoup d'humours le métier de gangsters. On s'attache aux personnages interprétés par la jolie Marie Gillain, Vincent Elbaz qui se démarque des roles de glandeurs qui lui collait à la peau depuis "Le péril jeune" ou "Les randonneurs" de Philippe Harel, l'excellent second couteau Zinedine Zoualem ou Simon Abkarian. La bande originale et la lumière du film montre parfaitement le coté polar du film. La deuxième partie est assez prenante. "Ni pour, ni contre (bien au contraire)" (drole de titre au passage) est un film plaisant à voir.
Klapisch change de registre pour ce film et nous offre un petit film mineur mais assez agréable. Le film commence très bien avec un bon rythme, une troupe d'acteurs sympathique et complémentaire, et pas mal d'humour. Mais, dans la deuxième partie, il perd en légèreté et s'essoufle petit à petit jusqu'au rebondissement final, assez bien vu.
Klapisch a voulu avec ce film rompre à l’étiquette « sympa » que la critique lui accolait en revisitant le genre policier pour réactualiser la tradition du film noir et du film de gangster. Pourtant, de ce travail qui lui tenait a cœur et qui a nécessité deux ans d’écriture et une documentation intense, il ne reste pas grand chose. Bien écrit, certes, mais sans être très haletant, le film ne parvient pas a trouvé son créneau et est indéniablement desservie par le mélange de genre, la volonté d’user du second degré se heurtant à sa maîtrise formelle. De plus, le choix de Marie Gillain ajoute à la confusion. On oscille entre « L’appât » de Tavernier et « Les affranchis » de Scorsese et au bout du compte « Ni pour ni contre » n’est pas vraiment à la hauteur tant sur l’absence d’analyse des caractères de ses personnages que de son message (critique sans fond de la bêtise et la connerie noire).
Revendiquant un film noir dans la lignée de ce que le cinéma français a su offrir de mieux dans les années cinquante, Klapisch chane littéralement de registre. Mais après le triomphe de L'Auberge espagnole, le réalisateur tombe sur un flop. Le fait que "Ni pour ni contre" cherche un peu son chemin entre comédie et véritable thriller n'est sans doute pas étranger à cet échec. Les points forts : les acteurs sont tous parfaits. Ensuite, parce que la mise en scène, très visuelle, est une réussite. Enfin, on a droit à un vrai divertissement, fut-il coupable de quelques lacunes.
Voila un long métrage vraiment réussi de la part de Cedric Klapisch. Le réalisateur de l'Auberge Espagnole nous propose un film qui mélange le policier et le drame avec un certain talent dans sa mise en scène, et il est aider c'est vrai par des interprètes vraiment très convaincant. Nous retrouvons notamment Marie Gillain ( dans un rôle qui ressemble un peu a celle qu'elle avait dans l'Appat ), mais également Vincent Elbaz et Zinedine Zoualem qui sont vraiment très généreux dans leurs rôles. Voila un donc un polar français que je vous recommande car l'histoire est vraiment captivante.
Un polar noir au point que l' on en garde pas un souvenir particulier par la suite avec une histoire de braquage parmi tant d' autres même si l' interprétation des acteurs est correcte.
Cédric Klapisch qui saventure sur le terrain du polar, cela vaut le déplacement et on nest pas déçu. Comme dhabitude, il fait les choses sérieusement. Le scénario est vraiment bon car il nous parle de gens finalement assez ordinaires. Klapisch nous laisse toujours entre la bonne et la mauvaise impression avec ses personnages ce qui renforce considérablement le réalisme de son film. Quand à lintrigue elle-même, elle tient la route et nous réserve son lot daction, de drôlerie, de surprise, de frisson. Que dire des acteurs ? Ils jouent juste. Marie Gillain, que lon ne voit pas suffisamment, nous fait une excellente impression en cameraman un peu paumée. Vincent Elbaz en voyou à la petite semaine est fort convaincant et nous montre quil peut aussi bien être irrésistible dans les comédies romantiques (je pense à « Ma vie en lair ») que dans des films plus dramatiques. Zinedine Soualem, fidèle parmi les fidèles de Klapisch est comme toujours très touchant. Klapisch comme dhabitude ne déçoit pas et on prend plaisir avec lui à le voir aborder le terrain du policier. La fin est parfaitement dans le ton.
Ce film est celui où j'ai pu découvrir Marie Gillain qui est devenue par la suite mon actrice préférée. Cédric klapish signe ici un long-métrage excellent où tous les rôles sont parfaits. Au delà du polar de gangsters (fort bien réussi), nous avons surtout droit à une descente aux enfers de la part de l'héroine. Une jeune femme émotive et fagile qui devient insensible, froide et impitoyable. Il y a d'autres avantages: La musique, tout d'abord. Ensuite le fait que le film n'est pas pas plombé par une morale à deux balles. Enfin, les dernières images sont splendides. Evidemment, il comporte quelques maladresses, parfois il a du mal à trouver sa place. Mais je peux vous assurer que Ni Pour Ni Contre, je suis carrément Pour!