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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 août 2009
C'est certainement un de mes polars français préférés de ces dix dernières années (avec "Le Convoyeur" et le premier volet de Mesrine "L'instinct de mort"). Timorée, et presque trop discrète au début du film, la belle Marie Gillain se transforme progressivement en "bad girl", pour finir par devenir un monstre de cruauté, prête à tout pour s'en sortir, et garder le butin. Un rôle en or, pour cette talantueuse actrice. Tout y est parfait : la direction d'acteur (Vincent Elbaz, et Simon Abkarian sont excellents eux aussi), la photo, les dialogues, les scènes d'action ... J'espère sincèrement que Mister Klapish va prochainement récidiver dans le polar, et nous offrir un nouveau petit bijou.
Un film sympathique (en attendant la suite de "L'Auberge Espagnole") où l'on retrouve des personnages attachant et un Vincent Elbaz en très grande forme. Un agréable moment.
Klapish n'arrive pas à choisir clairement entre la comédie légère et le drame. Cette ambivalence est très visible, on la retrouve sans ambiguïté dans les deux parties très différentes du film. Et cela nuit à la cohérence et l'intérêt d'un ensemble pas franchement amusant ni franchement noir. On ne retrouve pas l'humour décalé et l'intensité des grandes références du genre. Pourtant le scénario est plutôt bon, et l'évolution morale du personnage féminin, point particulièrement original, en est l'un des éléments essentiels. Il manque une intensité dramatique et narrative qui aurait fait de ce film honorable une oeuvre phare. Dommage.
Klapisch a su s’entourer d’un bon casting pour ce thriller, sombre histoire où une caméraman va se laisser tenter au contact de voleurs à une vie malhonnête. La réalisation reste du classique, le scénario est plutôt convaincant mais l’intrigue peine à avancer par moment, en résulte des moments où j’ai un peu décroché. Malgré de très bons acteurs, notamment le duo Marie Gillain/Vincent Elbaz, Klapisch ne parvient pas à nous convaincre totalement !
Un très bon polar qui permet à Klapisch de changer de registre. Le scénario est excellent, les acteurs sont très bon et la mise en scène, sans être exceptionnelle, est largement convenable.
C'est pas le meilleur polar que j'ai vu mais c'est pas le pire non plus,juste de quoi passer un bon moment.Cela parle d'une jeune caméraman qui se laisse entrainer dans la vie d'une bande de malfrats à la petite semaine.Le pitch est simple et servi par une bande de personnages plutôt attachants,les acteurs sont vraiment pas mal surtout Vincent Elbaz et Marie Gillain.En fin de compte c'est assez réaliste car au début il règne une ambiance assez légère de désinvolture,de franche camaraderie et de liberté mais à la fin quand on passe des petits au gros braquage,la pression monte,certains évènements dérapent et les comportements changent,c'est assez bien fait je trouve.Bon je vais pas mettre plus de deux étoiles parce que quand même de nombreux passages sont vides et la fin,bien que réussie,est un peu simple.Sinon il y a des bons dialogues et des seconds rôles sympathiques mais il est indéniable que le polar n'est pas la spécialité de Klapish.
ni pour ni contre était un film à sa sortie en salle à été un véritable bide. pourtant tous les ingrédients sont installé pour faire fonctionné véritablement ce long métrage. et puis quelle casting, comment ne pas craqué devant mari gillain, vincent elbaz et zinedine soualem en petites frappes paumés. ce n'est pas le film du siècle ,loin de là, et c'est tant mieux pour celui ci. c'est vrais que 36 quais des orfèvres avait une bien meilleur réalisation mais quand on veut trop en faire, on finit dans le fossé, ce qui n'est pas la cas de cette agréable petit film sans aucune prétention.
Cédric Klapisch,lassé d'être considéré comme un auteur de comédies générationnelles,a voulu s'essayer au film de braquages.Mais ce n'est pas si facile d'être un caméléon."Ni pour,ni contre(bien au contraire)" manque trop de rigueur et d'homogénéité pour prétendre rendre hommage à Merville ou Verneuil.Klapisch met pourtant un point d'honneur à réunir sa petite bande(Elbaz,Abkarian,Soualem) en y incorporant la timide Marie Gillain.Ses braqueurs sont vulnérables,malgré leur volonté de se mettre en marge dela société.Vivre de petites combines et d'amitiés viriles,ça n'a qu'un temps,surtout quand on joue avec le feu.Un traitement peu original pour un sujet qui en aurait mérité plus.En fait,ce qui interpelle le plus,c'est le fait que le film commençe comme une potacherie policière et se finit dans la noirceur pure.Où est la cohérence là-dedans? A force de brasser les genres,Klapisch s'égare du côté des nanars.Je suis contre.
Dans la lignée des films de l'auteur, Ni pour, ni contre (bien au contraire) est une production distrayante, assez sympathique et bien construite pour passer un agréable moment. D'ailleurs, c'est un changement de registre pour Cédric Klapisch. Cette fois, il navigue dans le polar, qui peut se voir comme la trêve entre L'Auberge Espagnole et Les Poupées russes. Le résultat reste homogène à son oeuvre globale, avec ses défauts inéluctables, et ses qualités certaines. En premier lieu, le scénario semble astucieux. La narration nous embarque dans la peau d'une jeune femme, au nom de Cathy, interprétée par Marie Gillain, et de son évolution dans une bande de gangsters parisiens. Cette vision personnelle du banditisme est tout d'abord déroutante, puisqu'elle n'a rien de spectaculaire. Assez original et personnel pour donner au long métrage un style bien à lui, ces brigands sont décrit comme des gens normaux, vivant pour la plupart une vie de famille, mais qui cachent dans leurs jardins secrets une organisation illégale. L'héroïne, qui deviendra en premier temps une camarade de cette coordination avec tous ces hommes, deviendra par la suite indépendante. D'un caractère sage, timide et réservé au départ, Cathy va se transformer en femme fatale, forte et efficace. Puis, comme tout bonne réalisation du genre, cette organisation proposera le plus grand braquage de leurs existences, leur permettant de finir leurs vies convenablement. Évidemment, l'échec est inévitable, prévisible aussi, sans tomber pour autant dans l'ethique habituelle. Cathy s'en sort, avec l'argent, malgré les complots et la mort de ses amis. les reproches de Ni pour, ni contre (bien au contraire) sont donc simples. Bien que l'évolution du personnage principal soit intéressante, l'ensemble reste classique et sans grande susprise, sans chercher pour autant à en faire davantage. Enfin, le manque de subtilité et de profondeur dans le récit ne font pas de ce polar un grand film, mais un divertissement correct.
Un excellent film de gangsters, qui renoue avec les films noirs français des années 80, où les thèmes de la violence, de l'honneur, de la camaraderie, du bien et du ma sont traitées. Dommage que le scénario ait trop insisté sur la "pause détente" de l'hotel de luxe, ou sur le projet de braquage, au lieu de se concentrer un peu plus sur la psychologie des différents intervenants.
Des acteurs pas mauvais, parfois même bons. Mais plusieurs points m'ont empêché de prendre véritablement du plaisir en regardant ce film. L'histoire ressemble par certains côtés à "L'appât" : une jeune et jolie femme utilisée par des voyous pour séduire un gars et le détrousser. Marie Gillain occupait déjà ce rôle dans "L'appât", et dans les deux films, elle est au départ ingénue, réticente puis se lance dans l'aventure. Résultat, j'ai eu la désagréable impression de voir du réchauffé. Remarquez que Marie Gillain n'y est pour rien. C'est le choix de cette actrice pour ce rôle qui est stupide. De plus, le scénario est assez conventionnel et reprend les ingrédients traditionnels du polar. Klapisch tombe dans la facilité dans plusieurs scènes : bons mots prévisibles, coups de colère téléguidés... Et la fin se devine assez vite. Plutôt décevant, donc.
Après avoir commencé par les inconditionnels "Auberge espagnole" et "Poupées Russes", impossible de ne pas tomber sur le charme d'un Klapisch rythmé par un scénar plus mouvementé. Très classe, une héroïne savoureuse, dialogues et voix off, une méchante histoire auquelle on se prête volontiers et qui réveille notre côté gangster ! Non vraiment, on aimerait être dans le film (avec une BO originale encore une fois). Merci Klapisch.