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    Embrasse-moi, idiot
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    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2014
    Une fois de plus Wilder réalise une brillante comédie,c'est parfaitement rythmé et minutieusement construit. Embrasse-moi, idiot est un excellent Wilder,qui allie les situations comiques saupoudré d’une dose de romance.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    584 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2016
    Quel talentueux réalisateur que ce Billy Wilder, ce film regorge de trouvailles visuelles et replace la morale là ou elle devrait être : au fond de nos cœurs. Quelle leçon de sagesse sous couvert de comédie ! Cukor à du être admiratif de ce film, il a du y trouver ce qu’il lui manque parfois lorsqu’il filme les femmes (excepté dans ‘’Voyages avec ma tante’’) : prendre le comique au sérieux afin de leur donner la place qu’elles méritent, la première sur notre planète. Une fois encore le cinéma sort grandi entre les mains de Wilder car si l’on exempte quelques longueurs, quelques rares lourdeurs et une petite réserve sur Dean Martin, ‘’Embrasse moi idiot’’ frôle la perfection. Félicia Farr et Kim Novak sont épatantes et l’idée d’intervertir leurs rôles est parfaitement amenée, leur scène commune dans la roulotte ne s’oublie pas. Barney fait dire dans une chanson ‘’Que serait un médecin sans pharmacien’’…Je dirais bien « Que serait le grand cinéma comique classique sans Billy Wilder ! ».
    Estonius
    Estonius

    3 290 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Wilder est le digne successeur de Lubitsch et cette comédie qui ne nous laisse pas une minute de répit le démontre magnifiquement. Le film renverse la morale bien pensante pour notre plus grand plaisir : Ray Waltson vire sa femme pour les besoins d'un plan impliquant Dean Martin et Kim Novak et destiné à promouvoir ses chansons, puis il joue les moralistes en virant Dean Martin qui courtise sa fausse femme (Kim Novak) sous ses yeux mais couche avec cette dernière. Quand à la délicieuse Felicia Farr (qui joue la femme de Ray Waltson) elle s'envoie Dean Martin qui la prend pour une prostituée. Mais à la fin tout finira bien, Novak profitera du prix de la passe de Dean Martin, lequel fera un tube avec la chanson de Ray Waltson qui se réconciliera avec sa femme. C'est magnifiquement réalisé, superbement interprété : Kim Novak est sublime en prostituée et les trois autres acteurs principaux sont parfaits, mention spéciale à Felicia Farr, rayonnante de beauté. La musique est d'André Previn. Chef d’œuvre !
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Réalisé en 1964, « Embrasse-moi idiot » compte, aux côtés de « Assurance sur la mort », « Sunset Boulevard », « Sept ans de réflexion », « Certains l’aiment chaud », « La Garçonnière », et quelques autres, parmi les grands chefs-d’œuvre de l’auteur. Dino, un crooner vieillissant interprété magistralement par Dean Martin tombe en panne dans un trou paumé au fond du Nevada. Il rencontre un professeur de piano qui veut à tout prix lui faire écouter ses chansons en l’appâtant avec une prostituée (sublime Kim Novak) qu’il fait passer pour sa femme. C’est une pure comédie, survitaminée, excellemment interprétée, et mise en scène de manière parfaite. Bref, un chef d’œuvre, ni plus ni moins.
    oranous
    oranous

    140 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2008
    J’ai découvert Billy Wilder avec le non moins connu « Certains l’aiment chaud ». Embrasse-moi, Idiot est une pure comédie avec ses doses de loufoqueries, de quiproquos et de gags mais reste cependant peu connu du grand public et fut un terrible échec a sa sortie en 1964. Les acteurs sont hilarants notamment Ray Waltson qui a des expressions de visage assez incroyables. Une superbe comédie qui fait vraiment rire.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2009
    Un film plutôt méconnu dans la carrière de Billy Wilder, mais qui offre cependant un pur moment de comédie. Un véritable régal joué avec brio par le trio Dean Martin, Kim Novak, Ray Walston (exceptionnel !). Wilder sur le plateau s'amuse et le résultat à l'écran est ahurissant, bousculant au passage la censure (nombril d'une femme) et les bonnes moeurs (l'échange des femmes est savoureux !). Un film drôle, enlevé... et intelligent !
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2016
    Œuvre largement sous-estimée, ce « kiss me stupid » est finalement une des comédies les plus alertes et modernes de Billy Wilder, où il s’adonne avec réjouissance à sa nature de franc-tireur, plus acerbe que jamais dans sa critique de la société américaine (ce qui lui valu une volée de bois vert de la critique à l’époque et un échec en salle). Il faut voir cette docile et sage ménagère se faire prostituée occasionnelle et y trouver son plaisir …et inversement ! Charge virulente contre le puritanisme et le conformiste d’une société sclérosée, le film est aussi une formidable comédie de mœurs, aux rouages savants et à la grâce intacte. Bref, un pur bonheur de cinéma et un des sommets de l’œuvre de Wilder.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 622 abonnés 12 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    Billy Wilder ètait sans nul doute un des meilleurs spècialistes amèricains de la comèdie franchement amorale! Dans le formidable "Kiss Me, Stupid" qu'il signe juste après "Irma la douce", une honnête femme marièe se conduit comme une prostituèe, alors qu'une fille de joie joue à la perfection le rôle d'une bourgeoise rangèe! Ce scènario, qui semble avoir ètè ècrit pour provoquer les puritains, n'a pas manquè son but: les catholiques le dènoncèrent sans dèsemparer! Convenons pourtant que Wilder ètait un moraliste! il n'hèsita pas à prendre le parti des plus faibles et des plus vulnèrables! Oserions-nous dire qu'il s'agisse d'une critique vraie et se prenant au sèrieux des moeurs conjugales amèricaines ? Au contraire, on a bien l'impression que le cinèaste s'est amusè comme un petit fou à dèranger, mine de rien, le puritanisme ambiant encore très vigoureux! On y rit de bons coeur, et sans mèchancetè pour personne, grâce à de remarquables comèdiens! L’excellente Felicia Farr, puis Dean Martin, exceptionnel en chanteur de charme has-been sur le retour, et enfin Kim Novak, très grande, dans une comèdie non mèlodramatique qui demeura comme l'apogèe de la surprenante sèduction qu'elle avait exercèe! C'est donc vers la fin de sa carrière que Wilder aura pu dèlivrer la note la plus originale et la plus personnelle de son oeuvre dans une poignèe de films en Scope et en noir et blanc, vèritable èpure comique où le cynisme dèvastateur du rèalisateur s'accompagne d'une compassion plus ou moins explicite pour les personnages fèminins! Côtè musique, Andrè Previn signe une partition de haute tenue, pleines de fantaisie! Difficile de ne pas penser au tube de Bill Baxter sur le coup...
    Caine78
    Caine78

    6 660 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Troisième film de Billy Wilder que je revoie au cinéma, me rappelant à quel point (si besoin était!) celui-ci était un maître de la comédie n'ayant depuis longtemps plus le moindre égal. Pourtant, « Embrasse-moi, idiot » n'est pas sa plus grande réussite, ce qui en dit long sur le talent du monsieur. C'est que sous ses airs quasiment vaudevillesques, l'œuvre montre rapidement beaucoup de complexité, de richesse, le cinéaste parvenant (presque) à gommer toute la dimension théâtrale de la pièce d'origine. Rythme, dialogues, personnages, brillante exploitation du décor... On sent bien que rien n'est laissé au hasard, le déroulement du récit s'avérant en définitive assez imprévisible. Certes, on rit moins que dans mon souvenir et il y a parfois quelques baisses de régime. Mais lorsqu'on prend l'œuvre dans sa totalité, il y a de quoi se réjouir. Au-delà d'une technique impeccable et extrêmement fluide, le montage est également un modèle : rien de trop, tout est millimétré, Wilder faisant une nouvelle fois preuve d'un esprit débridé lorsqu'il s'agit de parler sentiments, couple, sexualité... Il le fait avec malice et beaucoup de classe, ses différents protagonistes étant l'occasion idéale pour se moquer de la société américaine : star du music-hall obsédé par la bagatelle, mari d'une jalousie maladive... On peut même y voir un vibrant plaidoyer « féministe » tant les deux protagonistes du « sexe faible », dans des genres très différents, s'avèrent bien plus cohérentes dans leur état d'esprit, l'une n'ayant pas vraiment le choix de sa condition, l'autre montrant beaucoup d'esprit et d'indépendance pour faire payer (gentiment) à son époux son comportement parfois plus qu'inapproprié. Car sous les railleries, le cinéaste reste un vrai tendre, aimant brocarder sans vouloir faire mal pour autant, parfaitement illustré par un dénouement réjouissant par sa capacité à se montrer inattendu et à ne pas se terminer quand et de la façon dont on s'attend... Enfin, côté casting, si Dean Martin fait (bien) le job, on retiendra bien plus l'excellent Ray Walston (dommage que sa carrière soit restée si limitée), l'irrésistible Kim Novak, tout en « sensibilité follement sensuelle » (plus belle, tu meurs direct), le réjouissant Cliff Osmond (sorte de sosie comique de Charles Laughton) et surtout Felicia Farr (épouse de Jack Lemmon), délicieuse de bout en bout pour ce qui est, peut-être avec Polly, le personnage le plus attachant du film. Wilder mineur ? Peut-être, mais surtout brillante comédie.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 048 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2012
    Je ne connais pas bien Wilder, sa seule comédie que j'avais pu voir de lui (certains l'aiment chaud) je n'avais pas trop aimé à cause d'une VF calamiteuse (merci Arte de ne pas mettre systématiquement le film en VOST, enfin c'est un autre débat), et j'avais vu Sunset Boulevard que j'avais aimé. Mais c'est tout de même très enthousiaste que je regarde ce kiss me stupid, rien que le titre est génial, je trouve qu'il dit pleins de choses à lui tout seul.
    Dès les premières minutes je reconnais la voix de Dean Martin (ne m'étant pas renseigné je ne savais pas qu'il jouait dans le film) que j'aime beaucoup (bien que je ne l'ai pas vu très souvent), et tout s'enchaine très vites, des gens qui se compliquent la vie inutilement, créant des plans foireux au possible, quiproquo (un truc qui m'énerve, mais pas dans le sens où ça m'agace, grandement puisque le spectateur en sait plus que le personnage et donc on voit venir le piège, dans lequel les personnages foncent, et du coup je me sens assez mal pour eux, s'ils étaient un peu moins idiots ils ne tomberaient pas dedans, enfin bon). Toujours est il que le film possède une histoire vraiment prenante, drôle, légère, avec de bons acteurs, une mise en scène on ne peut plus agréable et un très beau noir et blanc, franchement, on ne peut pas demander grand chose de plus, c'est jubilatoire, et la fin, comme celle de certains l'aiment chaud est juste géniale. C'est un film très gai qui vient et embelli une journée, et ça fait plaisir, et puis ça parvient même à être un peu touchant sur la fin... Non on a vraiment là du vrai bon cinéma.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 351 abonnés 4 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2018
    Les films de Billy Wilder ont toujours eu cette manie de rendre les spectateurs heureux. Même si certains parlent de crime comme Assurance sur la mort ou d’alcoolisme comme le Poison ou même de déchéance de célébrité avec Boulevard du Crépuscule, il y réside souvent cette légèreté propre au cinéaste. Mais embrasse-moi, idiot se range plutôt du côté des drôles Certains l’aiment chaud et Sept ans de réflexion avec Marilyn Monroe. Dino est un chanteur séduisant qui tombe en panne dans une petite ville du Nevada. Un professeur de piano l’accueille chez lui avec l’espoir de lui faire entendre ses chansons. Mais la réputation charismatique et charmeuse du chanteur lui fait peur. Il éloigne alors sa femme pour la faire remplacer par une serveuse de bar afin que Dino puisse séduire sa présumée épouse. Entre quiproquos et situations risibles, la comédie un tantinet musicale joue sur la caricature de ses personnages pour mieux retomber sur ce qui leurs faisaient défauts. Il est question d’envie, de jalousie, de manipulation, de préjugés et rien ne se passera comme prévu. Embrasse-moi, idiot est une satire follement bien mise en scène.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Akamaru
    Akamaru

    3 076 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2010
    Une comédie exceptionnelle de Billy Wilder,méconnue bien qu' hilarante."Embrasse-moi idiot"(le titre fait penser au hit de Bill Baxter)fut un échec en 1964.En cause,le fait que Wilder flirte de trop près avec la censure(une histoire de nombril),et critique profondément, sous couvert d'humour,les moeurs du couple modèle américain.Pour le public,entraîné de quiproquos en quiproquos dans un vaudeville savoureux,c'est un régal!Orville Spooner,mari malade de jalousie,remplaçe sa femme par une serveuse,pour la venue d'un crooner dragueur.Il espère vendre une chanson à Dino.Bien vite tiraillé entre ses aspirations et son intégrité,son stratagème finit par exploser en plein vol.Ray Walston,prof de piano aux mimiques inimitables.Dean Martin,étalon sur le retour qui ne doute de rien.Kim Novak,coeur d'artichaud vite attachante.Felicia Farr,magnifique épouse compréhensive et patiente.Un quatuor qui a de la bonne humeur à revendre,et qui rend extrêmement distrayant ce film de studio à la mécanique sans faille.Billy Wilder,très à l'aise dans le comique de situation,et le dosage des gags,n'a jamais été dépassé en ce qui concerne la comédie loufoque.Un maître aux films irrésistibles,jamais avare de pics envers la rigidité de son pays.Pour en revenir au film,une merveille,qui n'exclut pas une pointe de romance.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    Embrasse-moi idiot se place dans la carrière de Billy Wilder entre la demi-déception d'Irma la douce et ses retrouvailles avec Jack Lemmon dans La Grande combine. La vedette du film est ici Dean Martin qui fait preuve d'un grand talent d’auto-dérision. Tous les personnages sont des minables, entre le pianiste sans talent, le garagiste de campagne, la prostituée à 25 $ etc. L'arrivée du chanteur vedette Dino bouleverse le train de vie de la petite bourgade qui va essayer de le retenir le plus longtemps pour lui arracher un contrat juteux. Dès lors, entre amour conjugal menacé, crises de sommeil et d'alcool, le film est une succession de gags étonnants et désopilants, dont Billy Wilder et son scénariste I.A.L.Diamond connaisse toutes les ficelles.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2013
    Librement inspiré d'une comédie italienne d'Anna Bonacci, le film s'appuie sur un scénario bien troussé et assez osé pour l'époque. D'ailleurs, les ligues de vertu ont donné de la voix. Elles ont peu goûté ce marivaudage "échangiste" dans une ville baptisée Climax ("Orgasme") où coexistent association puritaine et lieu de débauche. Wilder s'amuse d'une certaine hypocrisie et d'une forme d'arrivisme ou culte du succès. Pourtant, il ne va pas au bout de la satire et son film apparaît faussement immoral. Car, malgré quelques détours, ce sont les valeurs traditionnelles qui sont confirmées au final : épouse dévouée, union renforcée, prostituée rêvant d'un foyer et retrouvant le droit chemin...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 487 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Le cynisme acide de Wilder ne pouvait pas être plus éloigné des farces affectueuses et sophistiquées de Lubitsch. Lubitsch aimait ses charmants cocus et l'adultère et nous les faisait aimer aussi. Wilder semble les détester chacun des personnages est grossiers et de mauvais goût dans ce film. Le mari trompé de Walston et son ami sont répugnants et les femmes sont dépeintes de manière dégradante comme des objets sexuels vulgaires ou des épouses dociles. Le ton est aussi éloigné de Lubitsch que A l'est de Z dans l'alphabet. Embrasse-moi, idiot est-il un chef-d'œuvre négligé certains le pensent mais tout mauvais film a ses défenseurs passionnés. Lubitsch aimait tous ses personnages même ceux qui se comportaient le plus mal et il ne les a jamais traités avec condescendance ou mépris. Ce film est tellement rempli de dégoût qu'on ne peut s'empêcher de se demander ce que ce réalisateur pensait à l'époque pour être si amers à l'égard de l'amour du mariage et des femmes...
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