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    Hollywood Ending
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    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2018
    "Hollywood Ending" est une jolie Comédie (en couleur) écrite, jouée et mise en scène par Woody Allen. Malgré quelques scènes un peu brouillons, son scénario original nous offre beaucoup d'humour avec un sympathique clin d'œil aux Français. Un scénario sur le cinéma ou Woody Allen se parodie avec beaucoup d'auto dérision.
    Le réalisateur Newyorkais est décidément un acteur attachant ; il est bien entouré par l'excellente Tea Leoni qui joue son ex-femme et le charismatique Treat Williams qui interprète le producteur Hal Yeager.
    Le pitch : Val Waxman, est un réalisateur créatif, talentueux mais exigeant et hypocondriaque. Ce cinéaste réputé et pourtant sur le déclin reçoit "La ville qui ne dort jamais", un scénario écrit par son ex femme. Va-t-il tourner ce film à 60M$ dont le producteur n'est autre que l'homme qui lui a volé sa femme ?
    Travis.B33
    Travis.B33

    39 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2009
    Des passages très drôle surtout lorsque Woody Allen est aveugle. Une mise en scène génial et des dialogues de bon goût. Un film très divertissant dans l'ensemble.
    Top of the World
    Top of the World

    66 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Dans "Hollywood Ending", Woody Allen se met en scène en cinéaste new-yorkais névrosé (quoi d'autre ?) que le succès fuit depuis des années. Pistonné par son ex-femme remariée à un producteur hollywoodien, il se voit confier la réalisation d'un projet ambitieux. Tout se gâte, quand le premier jour du tournage, il devient aveugle, victime d'une cécité psychosomatique...Comment réaliser autre chose qu'un navet dans ces conditions ? Si le film manque un peu de rigueur dans son écriture (la découverte de la cécité aurait notamment pu arriver plus tôt) et traîne du coup un peu en longueur, il reste qu'Allen n'a pas son pareil pour nous offrir des situations savoureuses où sa verve et sa maladresse gestuelle (forcément décuplée ici !) font montre d'une vraie efficacité comique. On peut quand même regretter que le couple qu'il forme avec Téa Leoni soit loin d'avoir le charme et la complicité des fabuleux tandems des époques Diane Keaton puis Mia Farrow, qui offraient forcément un supplément d'authenticité et d'émotion. En résumé, ce n'est sans doute pas le meilleur Woody, mais on y trouve suffisamment de bons mots et de fantaisie pour passer un agréable moment, jusqu'à un ultime rebondissement d'une malice jubilatoire.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    982 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Après l'inégal Escrocs mais pas trop et le sympathique Sortilège du Scorpion de Jade, Woody Allen continue dans le burlesque déjanté avec une comédie romantique et satirique où un réalisateur sur le retour perd la vue la veille du tournage de son nouveau film sensé propulser à nouveau sa carrière. Infatigable et toujours aussi à l'aise dans son rôle de personnage névrotique, l'acteur-réalisateur s'en donne à cœur joie pour nous livrer une longue séquence de folie furieuse où quiproquos, situations décalées et dialogues de sourds font bon ménage en plein tournage hollywoodien... La première partie s'intéresse donc à la mise en place du décor, du contexte, des nombreux personnages et de l'atmosphère frappadingue du film, celle de ce réalisateur has been qui se retrouve à travailler avec son ex-femme (toujours aussi brillante Téa Leoni) et le producteur qui lui sert de petit ami (Treat Williams, qu'on a connu plus fringant). Exigeant et atypique, notre héros ne veut travailler qu'avec un chef opérateur chinois, se laisse porter par ses souvenirs en parlant à son ex-femme ou encore ment à sa nouvelle copine, actrice de bien piètre talent qui croit avoir un rôle dans le film. Puis vient la cécité impromptue et l'enchaînement de situations drôlissimes concoctées par Woody Allen, enchaînement non-stop qui viendra constamment nous titiller les zygomatiques. Le scénario regorge donc de passages truculents comme lorsque Val, notre héros, acquiesce vaguement à tout ce qu'on lui propose visuellement ou - un classique - quand il se retrouve avec une bombe atomique lui faisant des charmes à moitie nue. Toutefois, bien au-delà de cette épopée filmique inédite, c'est surtout face à une histoire d'amour romanesque que le réalisateur va nous toucher, une histoire forcément hollywoodienne tendre et attachante où l'on en ressort qu'avec le sourire. Poétique, drôle et farfelu, ce 33e long-métrage de Woody Allen, présenté comme un véritable vaudeville lancé à 100/h, est une totale réussite entraînée par un casting au top et un scénario sincèrement travaillé.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2009
    Woody est en pleine forme pour une comédie délirante. Et puis la chute est énorme.
    Sildenafil
    Sildenafil

    76 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2010
    Bon mais pas le meilleur de Woody Allen, celui-ci prête plus à sourire qu'à rire (sauf le final bien sûr...). A noter qu'il ne s'inscrit pas au hasard dans sa filmographie, découlant de Tout le monde dit I love you et annonçant Scoop.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2008
    Un rôle taillé pour Woody, des acteurs qui collent bien.Visionnons!
    Plume231
    Plume231

    3 875 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    "Hollywood Ending" est un exemple pas désagréable mais pas marquant non plus de la paresse dont a commencé à faire preuve Woody Allen dans la décennie 90 et qui ne fera que s'amplifier dans les années qui suivent...
    C'est d'autant plus regrettable qu'il part d'une très bonne idée de départ (même s'il faut attendre d'arriver au milieu du film pour la voir se pointer !!!) à savoir un réalisateur loser qui a la chance de pouvoir faire un magnifique comeback mais qui tombe aveugle la veille du tournage.
    Le problème, c'est que quand il ne refait dix fois le même gag, en particulier dans la seconde partie, Woody Allen étire inutilement les autres à l'instar de la séquence au restaurant où son personnage parle à son ex du film tout en lui reprochant de l'avoir quitté ; ça peut amuser deux minutes mais au bout de dix minutes...
    Reste quelques répliques qui font mouche et deux ou trois gags vraiment drôles, comme celui où il tombe dans le décor ou encore l'ironique chute finale ce qui fait regretter que le reste ne soit pas du même acabit...
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2019
    A partir d’un scénario très habile, Woody Allen semble vouloir régler quelques comptes avec la profession. Si sa rancœur vis-à-vis d’Hollywood est bien compréhensible, le ravalement des critiques français au rang de crétins congénitaux qui s’extasient devant un film totalement raté paraît plutôt tenir du crachat dans la soupe (à noter qu’au vu de ce qu’ils ont écrits sur le sujet, ils sont maso !). Certes le rire est souvent présent et l’autre règlement de compte avec un certain cinéma d’art et d’essai qui consiste à faire n’importe quoi est remarquablement illustré par les trop brèves apparitions de Yu Lu. A l’actif, quelques bons mots, des gags réussis (certains sont néanmoins faciles) des rôles féminins épatants (Debra Messing et Téa Léoni) et une éllipse amusante sur la cécité et l’amour. Au passif, un rythme inégal, une « férocité » des plus émoussée et quelques bâclages évitables qui font penser qu’une fois de plus le script n’est pas suffisamment travaillé. Peut-être qu’à force d’interpréter un hypocondriaque, Allen s’est complètement identifié au rôle.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Retour au loufoque pour Allen.. On retrouve les éléments caractéristiques de son cinéma, comme les intrigues de couples, l'univers new-yorkais, etc ... cette fois dans le monde du show-buisness. Il propose un pitch intéressant et abracadabrant sur un réalisateur, sur le point de réaliser son oeuvre ultime, qui devient aveugle. De là on peut sortir plusieurs moments humoristiques. Reste à voir comment il faut gérer et construire cette idée, mais en une heure cinquante, Allen s'enfonce dans d'autres intrigues qui allongent le film, et certaines sont ainsi prévisibles ( le public américain déteste le film mais le reste du monde adore, son avenir est sauf ). Suivent le doute quant à la discrétion du personnage sur son handicap : il ne regarde pas ses interlocuteurs, qui n'ont pas l'air de faire remarquer sa cécité, ce qui semble, quand on voit le film, pas très crédible. Des instants de longueurs donc, ce qui n'en fait pas parmi les meilleurs du cinéaste, seule l'idée est digne d'une comédie, mais celle-ci aurait pu partir dans une autre direction dans le scénario.
    Akamaru
    Akamaru

    3 084 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 septembre 2009
    Il est clair que le cinéma de Woody Allen,habituellement léger et caustique,avait mal négocié le tournant des années 2000.Par habitude ou par paresse,Allen ne reproduit pas ses histoires.Son héros Val Waxman est toujours névrosé,hypocondriaque,plein d'esprit et agité.Comme lui.A t-il jamais su écrire autre chose?"Hollywood Ending" a le petit mérite de brocarder les habitants de la Côte Ouest et de nous montrer de l'intérieur le tournage catastrophique d'un film.Sa trouvaille:Waxman devient aveugle(cécité psychosomatique bien entendu!),avec tout ce que cela comporte comme quiproquos et un nouveau regard sur sa vie.Hormis quelques rares saillies alléniennes,on ne rit pas.Je trouve même que le film verse dans la fatalité et la désespérance,peut-être l'état d'esprit du cinéaste au moment du tournage.On doit se coltiner des longueurs gênantes pour le rythme général et tous les personnages hormis Allen,ne sont que des archétypes,aux réactions et mimiques pré-programmées.La présentation à Cannes me semble exagérée,et on est heureux de savoir qu'Allen a retrouvé ultérieurement son talent en quittant New York pour Londres.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2013
    Mais pourquoi j’insiste comme ça ? Peut-être que je me dis que les grands ne meurent jamais, et que j’attends un retour du réalisateur Allen, et une retraite de l’amuseur public qu’il s’évertue à mimer depuis un certain temps déjà. Où peut-être que je me fais avoir par l’aura de légende du monsieur, aura qui pousse tous les acteurs à la mode ou sur le retour à se précipiter pour faire une apparition, même si c’est pour un second-rôle de faire-valoir. Devant la caméra, Woody va refaire son numéro de clown triste, entouré de belles plantes blondes de préférence. Cela commence à devenir récurent, faut qu’il consulte. Comme dialogues on a des répliques ping-pong, et quelques bons mots censés être drôles, comme dans une pièce de théâtre de boulevard. Pas d’histoire, encore moins de narration, juste un bordel à la Fellini de Intervista, film mauvais lui-aussi. Pourtant le pitch est excellent. Le cinéaste qui devient aveugle en plein tournage, d’accord, mais où est le réalisateur qui va donner une direction à toute cette ménagerie hollywoodienne, et développer l’idée ?
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2016
    Un petit Woody Allen de bas volet !! Avec le cinéaste, il y a des films que j'aime bien et d'autres que je trouve poussif, "Hollywood Ending" fait partie de la seconde partie. L'histoire d'un réalisateur à Hollywood qui est qualifié par les producteurs comme quelqu'un qui n'aspire guère confiance dans son travail avec des longs métrages jugées par le passé comme médiocre. Grace à l'aide de son ex compagne, on lui donne une nouvelle chance de mettre en scène mais le problème, c'est qu'il devient d'un coup aveugle, peu de personnes le savent hormis son ex et un chef opérateur Chinois qui le guident sur le plateau et le tournage va ètre mouvementé on va dire. J'avoue que j'ai parfois ri avec quelques situations cocasses, Woody Allen, Téa Léoni, Treat Williams ou Debra Messing sont excellents et la lumière du film rend la mise en scène jaune feutrée en fond d'écran mais on a connu meilleur chez Woody Allen le réalisateur qui tourne un film par an , le fait que le personnage principal dirige une équipe de tournage aveugle sans que presque personne ne s'en aperçoit, c'est un peu lourd. Pour les inconditionnels
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Comme à chaque fois que je vais voir un film de Woody Allen, j'en attends beaucoup ... peut-être trop ! Celui-ci m'a d'autant plus déçu que je connaissais le synopsis et que je trouvais celui-ci original et intéressant.
    Et puis peut-être que, Woody Allen faisant des films tous les 6 mois, je n'ai pas été assez frustré depuis "Le Sortilège du Scorpion de Jade" (The Curse of The Jade Scorpion).
    J'ai ri à plusieurs reprises mais moins que dans son précédent film avec Helen Hunt. Pour la scène où on apprend que les français sont les seuls à aimer le film de ce réalisateur aveugle, je ne suis pas sûr que ce soit un compliment ... J'ai donc plutôt ri jaune à ce moment-là.
    Il y a bien quelques critiques envers Hollywood telle que celles du producteur tout puissant qui voit les rushes et décide de l'avenir de l'équipe, réalisateur compris, et nous fait bien comprendre qu'un film de cinéma est, aux USA, un business et non une œuvre. Mais je trouve que ces critiques ne vont pas assez loin.
    Enfin, toutes ces raisons et peut-être d'autres font que je suis passé au travers du film, que je ne suis pas "rentré" dedans.
    Ce qui m'a le plus plu dans ce film, et qui n'est pourtant qu'un détail, ce sont les discussions entre le réalisateur (joué par Woody Allen) et son "ex" (interprété par Tea Leoni) où, d'une discussion autour de leur projet professionnel commun, le réalisateur Val Waxman bifurque toujours sur la fin de leur idylle.
    StanislasBrown
    StanislasBrown

    12 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2010
    Val Waxman, cinéaste autrefois renommé mais aujourd'hui exclus des grands circuits du cinéma pour ses frasques névrotiques, est contraint à trouver son gagne-pain dans la réalisation de films publicitaires. Pour ne rien arranger, sa femme Ellie l'a quitté et vit désormais en compagnie de Hal Yeager, célèbre producteur de cinéma installé à Los Angeles. C'est toutefois cette ex-épouse qui donne à notre "star" déchue sa dernière chance. Elle parvient à persuader son amant Hal, le producteur, de confier à Val la mise en scène d'un film à gros budget pour lequel il serait, selon elle, le réalisateur parfait. Hélas, juste avant le début du tournage le pauvre Val devient mystérieusement aveugle, et convenons qu'il est pour le moins difficile de diriger le tournage d'un film lorsqu'on n'y voit plus rien.
    Sur cette mise en abyme souvent invoquée dans le cinéma "Allenien" (cf.: "La Rose Pourpre du Caire", "Stardust Memories" et dans une moindre mesure "Broadway Danny Rose"), l'ami Woody nous offre un feu d'artifice de situations loufoques et de quiproquos savoureux, le tout savamment emballé dans des dialogues farfelus qui suivent une implacable logique absurde il a le secret. Si la mise en scène est brillante et les images fort belles comme à l'accoutumé, le film tire sa vraie réussite du scénario, complexe à souhait dans les moindres recoins, qui déborde d'imagination et sert de tremplin aux plus hilarantes répliques que le réalisateur ait écrites de longue date. C'est cette complexité de la narration, au service de dialogues d'un burlesque époustouflant, qui différencie "Hollywood Ending" d'une simple comédie made in Woody Allen de plus. Et qui en fait tout simplement un grand film.
    La distribution des rôles est également une très belle réussite. S'il faut féliciter tous les acteurs et actrices pour leur prestation et adresser une mention spéciale à Mark Rydell pour le personnage de l'agent artistique, c'est bien entendu Woody Allen lui-même qui crève l'écran dans le rôle du metteur en scène aveugle, névrosé, hypocondriaque et éternel amoureux délaissé. Rôle "type" qu'il endosse ici pour la Nième fois - entre clown et personnage au pathétique comique - mais qui plus encore qu'à son habitude parvient à faire rire et sourire, selon que le scénario est lui-même "névrosé", ou pour le moins... sympathiquement déjanté.
    Grande comédie que le spectateur déguste avec un plaisir immédiat, mais aussi réflexion sur la création artistique dans son ensemble et sur l'art cinématographique en particulier, "Hollywood Ending", s'inscrit en filigrane comme un premier bilan que le réalisateur effectue sur sa vie de cinéaste. Le titre du film est d'ailleurs fort évocateur à cet égard, puisque la réalisation correspond peu ou prou à la date de la révérence que Woody Allen tira à sa carrière américaine pour partir d'un nouveau pied tourner en Europe.
    Conclusion : Figurant parmi les meilleurs Woody Allen et film "testament" à presque trente années de réalisations américaines, "Hollywood Ending" est une oeuvre qui pétille d'un humour de grande classe. A ranger aux côtés d'autres chefs d'oeuvre tels "Crimes et Délits", "La Rose Pourpre du Caire" ou bien encore "Annie Hall".
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