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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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3,5
Publiée le 7 novembre 2024
De toute évidence, le film d'Hitchcock est conçu autour de quelques longues séquences qui, bien qu'introduites par le sujet, ne s'y attachent pas rigoureusement. C'est-à-dire que leur intérêt est conditionné avant tout par l'art de la mise en scène d'Hitchcock davantage que par l'intrigue elle-même; une intrigue qui, comme souvent chez le cinéaste, est superficielle., assez pauvre, ici, en terme de rebondissements et, finalement, peu réaliste. La scène du concert, spoiler: où un chef d'Etat va peut-être se faire assassiner , la scène de l'ambassade, où James Stewart tente spoiler: de délivrer son fils des mains de comploteurs sont, entre autres moments, des scènes qui, même initiées par l'histoire, pourraient exister indépendamment. Emblématiques, représentatives du style hitchcockien, elles se fondent sur un suspense typique, plus attaché aux détails, aux contingences, qu'à la situation générale. Comme d'habitude, le héros est un homme ordinaire, un quidam, contraint par des incidents qui lui sont totalement étrangers. James Stewart, en chef de famille américaine un peu nunuche mais sympathique, passe, du Maroc à Londres, de l'état de touriste moyen à celui de père en colère. Dans la fantaisie ou dans la gravité, il est excellent.
Tout d'abord "L'Homme qui en savait trop" s'inscrit dans une époque où les chefs d’œuvres étaient légion. Rien que pour l’œuvre de son auteur, Hitchcock enchainait à cette époque "le crime était presque parfait", "Fenêtre sur cour", "le faux coupable" , et "sueurs froides" jusqu'à "La mort aux trousses". Aucun réalisateur contemporain ne peut se vanter d'autant de réussites d'affilées sur un plan artistiques. Le Royal Albert Hall, La Mamounia à Marrakech , la musique de Bernard Hermann, l'enfant disparu, la présence charismatique de James Stewart, la chanson de Doris Day, le frenchy Daniel Gelin, et puis.. ce technicolor ! Chef D’œuvre d'Aventure et de suspens.
Alfred Hitchcock nous montre toute sa maîtrise du suspense lors de la scène du concert d’opéra, au bout de plus d’une heure de film, la tension est à son comble, la prestation du personnage de Dote est fabuleuse lors de cette scène qui est représentative de l’apothéose de l’angoisse. Le film démarre bien avec la partie sur Marrakech mais a tendance à s’enliser lors du retour à Londres…. Une chanson emblématique et une belle fin…
Les films des années 50 n'ont généralement pas le rythme des films actuels. c'est un fait. Pour certaines réalisations on passe par dessus, pour d'autres c'est un boulet au pied qu'on se traine. ce grand classique appartient à la 2nde catégorie selon moi.
Authentique chef-d'oeuvre, "L'Homme qui en savait trop" montre bien tout le talent narratif du Maître du suspense. Avec une prestation inoubliable de James Stewart, ce film à l'ambiance policière permanente fait la part belle à la musique spoiler: (chansons de Dote McKenna, concert (qui ne se déroule pas comme prévu...) avec le Premier Ministre) , ce qui vous fera frissonner en attendant le dénouement. Si vous avez un grand enfant de dix/onze ans minimum (scènes de violence) qui apprécie les polars classiques, la nostalgie du moment où vous l'aviez vu à la télévision dans votre adolescence ou simplement l'envie de découvrir un film incroyable et mouvementé, il vous est fortement conseillé de visionner cette pépite des années 1950 qui a marqué d'innombrables fans. A noter, pour les plus cinéphiles d'entre vous, que la première version en noir et blanc de 1934 peut être découverte et/ou louée ou vendue à moindre coût.
La plus grosse critique selon moi qu'on puisse faire sur ce film c'est son âge et ses nombreuses scènes tournées en studio mêlées à d'autres tournées en extérieur. L'ensemble donne une mauvaise impression, vieillotte. L'histoire est passable, un couple de touristes qui mène l'enquête suite au meurtre d'une personne qu'ils avaient rencontrée la veille et l'enlèvement soudain de leur fils. Le pourquoi du comment semble échapper au spectateur. Pourquoi voulait-on assassiner ce 1er ministre? Un Hitchock intéressant mais pas passionnant. La scène au Royal Albert Hall reste la plus notable du film.
Si la réalisation est maîtrisée, la colorisation réussie, l'histoire est très moyenne ! L'intérêt et le suspens s'effritent dans un bain d'huile immense. Final décevant. 2,9/5
Pour la première fois je viens de voir ce film ...du pur Hitchcock.... Comme il est bon de voir un film à suspens sans effets spéciaux gérés par informatique et faisant appel uniquement au son , à l'image , aux expressions des visages , à la gestuelle.... Cela semble presque théâtral comparé aux films actuels... Mais quel plaisir de se plonger dans les années 50 américaines....une vraie leçon d'histoire...en plus du fait de suivre une histoire....
Remake de la version de 1934 que je n’ai jamais vue... Au début, l’image nette et propre donnée au Maroc et ses coutumes exotiques me fait penser aux BD de Hergé. Les points forts sont une scène d’anthologie au Royal Albert Hall avec le London Symphony Orchestra et la chanson Que sera sera chantée par Doris Day à l’ambassade. Les points faibles sont un scénario emberlificoté et le jeu de James Stewart, inexpressif en diable. Les rares effets comiques sont faibles (taxidermiste).
Hitchcock et deux fameux acteurs dans ce remake d'un de ses films de 1934 espionnage et exotisme, un film à suspense cependant un peu trop convenu avec ce pays dont on n'aura pas le nom. Le film vaut autant pour la maitrise de la réalisation que pour ses acteurs mais s'il y a de l'humour qui se mêle à une intrigue assez simple ce mélange n'est pas si réussit ou a un peu trop vieilli et la fin est quelque peu abrupte.
Le suspense est bien mené, les acteurs sont convaincants, la réalisation efficace, quelques touches d'humour présentes. Le scénario est intéressant, mais souffre de deux trois raccourcis, facilités ou invraisemblances. Au final un film plaisant et convaincant.
Que dire ... le scénario est correctement construit. Mais il est beaucoup trop académique dans sa mise en scène et assez froid dans sa narration. Bref, le défaut majeur de ce film c'est son manque de dramaturgie psychologique. Perso, je l'ai suivi avec curiosité, sans ressentir d'émotion.
Tout est centré sur le couple américain dont le public va partager la tension puisqu'il s'agit de la vie de leur enfant unique. Seulement le versant espionnage est délaissé alors qu'il y avait moyen de présenter mieux l'enjeu. Un bien long film qui aurait du avoir quelques coupures car franchement, il y a des moments très longs et ennuyeux dans la dernière demi-heure.
je n'ai rien compris à ce film qui réclame sûrement d'être très attentif pour suivre l'enchainement des situations à partir du moment où le couple se retrouve en angleterre pour tout comprendre comment ont -t-ils atterri dans le music hall où se déroule l'actipon finale? Pour moi, c'est un mystère. je n'ai rien contre la fiction mais dans un film d'action et de suspens, je demande juste qu'il y ait un minimum de choses crédibles pour que ça ne tourne pas à la farce grotesque ...
En 1956, Alfred Hitchcock signe le remake de son propre long-métrage sorti 22 ans plus tôt. De la version britannique originelle à cette mouture américaine, le maître du suspense a nettement progressé. En effet, comme il le dit lui-même avec modestie « the first version is the work of a talented amateur and the second was made by a professional ». En s’appuyant sur la même trame scénaristique (la tentative d’assassinat d’un homme d’Etat), le réalisateur donne plus de structure à son intrigue notamment dans sa seconde partie qui évite de partir dans tous les sens. Le charme de James Stewart associé à une bonne dose d’humour ainsi que la scène finale (le concert au Royal Albert Hall) en font une œuvre honnête. Bref, un bon film d’espionnage.