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Max Rss
197 abonnés
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4,0
Publiée le 7 juillet 2019
La folle aventure de James Stewart de Marrakech à Londres. En plein dans sa période dorée, Alfred Hitchcock nous propose un très bon film d'espionnage. Cependant, on évolue un cran en-dessous du niveau de ses meilleurs films de la décennie. Le problème ne vient pas de ce qu'il se passe au Maroc, bien que cela soit parfois un peu poussif. Notamment la scène au restaurant. Non, le problème vient du début d'intrigue à Londres. Ça manque franchement de rebondissements. Et puis, il faut subir deux passages franchement lourdingues : l'arrivée des amis et la visite rendue par erreur au taxidermiste. Pour ma part, j'ai commencé à décrocher à ce moment là. Puis, arrive le tournant : le passage dans la chapelle. Là, clairement, le film prend une toute autre dimension. Et ce qui arrive est encore meilleur : l'exécution du premier ministre prévue au Royal Albert Hall. Et là.. comment dire ? On assiste à 10 minutes de magie pure. Cette scène, durant laquelle l'orchestre joue est proprement grandiose. Un suspense à couper au couteau. Derrière sa caméra, Hitchcock est intouchable. Encore une fois, il est au sommet de son talent. Un autre est au sommet : James Stewart. Impérial du début à la fin. Au final, on est pas face au meilleur film de Hitch, mais on est quand même clairement face à un de ses incontournables.
Un suspense aux ressorts troubles assez classique chez Alfred Hitchcock, toujours aussi bien servi par James Stewart l'un de ses acteurs fétiches. L'histoire en elle-même est une mécanique ordinaire du genre, réservant quelques séquences diablement impressionnantes dans leur efficacité. Un bémol toutefois ici: Hitchcock semble avoir du mal à conclure son histoire, étirant la partie finale au-delà du raisonnable. Néanmoins, de bons acteurs et une mise en scène brillante font le reste et rendent le film encore agréable aujourd'hui.
J. Stewart, acteur favori de Hitchcock, est enrôlé dans une machination terrible sur un scénario inquiétant et ficelé jusque dans le moindre détail. en pleine période américaine du réalisateur, l'intrigue monte en intensité avec notamment une longue séquence suspense à l'A. Hall puis au consulat. auréolée par les vues de Marrakech, la musique du fidèle B. Herrmann et l'interprétation de "que sera" par D. Day, une œuvre incontournable du 7ème art.
Pas le plus grand Hitchcock mais sympa quand même. Une scène de concert sublime de technique. Un James Stewart toujours aussi élégant malgré une fin à mon avs un peu bâclé.
Les deux scènes de chant entre la mère et le fils, le bruit de pas dans une rue déserte de Londres, la longue séquence du concert, le technicolor, la diction de James Stewart, les costumes et les coiffures... C’est tout ce que je recherche dans le cinéma d’Hitchcock, sans toujours le trouver. Les « méchants » sont un peu trop patibulaires, l’intrigue policière pas passionnante et il y a parfois un côté Tintin un peu vieillot, mais tout ça est transcendé par la caméra du réalisateur, qui compose sans cesse des plans qu’on croirait tirés d’un rêve.
Je ne pensais pas dire cela un jour mais ce film m'a déçu pour une raison, la plus étonnante possible : le scénario. Il ne m'a pas plu car les enjeux m'ont paru faibles et intangibles ( spoiler: le couple des dawton en tête qui ne me font pas penser à une menace réelle ). Encore cela irait si celui ci n'était pas si simple. En vérité, le souci du film est sa longueur, le début est passionnant mais rapidement le récit s'embourbe et en plus de prendre son temps à démarrer, il finit par être si long que l'on s'ennuie. Le suspense n'est que trop peu présent contrairement à ce que nous à habitué ce bon Alfred et des clichés/ facilités d'écriture (en plus de quelques faux raccords faux-raccords bien visibles) gâchent d'autant plus le récit . C'est dommage car l'histoire avait du potentiel et la réalisation, comme toujours est au poil. Comme Hitchcock selon moi plus réussi restant dans ce registre de course contre la montre angoissant ou le personnage ( interprété par J.Stewart évidemment ) se retrouve engagé dans une affaire par erreur serait l'immense "La mort aux trousses" Déception pour moi que ce "l'homme qui en savait trop"
Doris Day est sublime dans ce film et James Stewart forme le parfait mari. L'imagination d'Hitchcock est ici bien présente et son suspens atteind son apogée au claquement des symbales. Le décour et la couleur porte à l'éloge de ce film!
Ce film a très mal vieilli. Certains codes étaient innovants à l'époque et on peut lui rendre hommage pour cela, mais pour un spectateur moderne, c'est très lent et convenu. En lui-même je trouve le film peu convaincant avec beaucoup d'incohérences de jeu ou de scénario mal venu.
Le type même du film qui fit la célébrité d’Hitchcock dans sa période américaine. Plus sophistiqué c’est difficile, on est en plein dans son cinéma daté et signé, il n’y a quasiment aucun rapport avec la vraie vie tans les artifices sont nombreux. Hitchcock arrive même à ne pas se servir des talents de ses comédiens, les forçant dans un jeu de composition dans lequel ils sont mal à l’aise. L’humour est permanent mais quel humour et quel manque de légèreté. Le pompon étant la séquence chez le taxidermiste, il faut quand même avoir un certain mépris des spectateurs pour aller aussi loin dans le grotesque. Tous ces défauts étant flagrants, il reste les bons cotés : le style à la fois grave et par moment étincelant ce qui garantit notre adhésion au scénario, les espaces vides, générateurs d’angoisse avec des personnages au loin, les sons enfin totalement inoubliables : appels, cris, orchestre, cymbales, enfin la voix de Doris Day qui s’échappe de la grande salle pour gravir les marches et s’insinuer sur les paliers…Que sera, sera…Sacré Hitchcock. Cet ‘’Homme qui en savait trop’’est loin d’être un chef d’œuvre mais quel plaisir !
L'homme qui en savait trop est un excellent film d'Alfred Hitchcock. L'intrigue est très intéressante, on accroche dès le début à l'intrigue. Les rebondissements sont bons, et les éléments de l'enquête se dévoilent au fur et à mesure. Le personnage principal est très intéressant à suivre. James Stewart est excellent, il porte sans aucune difficulté et avec beaucoup de charisme le film sur ses épaules. Doris Day et Daniel Gélin complètent très bien le casting. On ne s'ennuie pas. Ce n'est peut-être pas le meilleur Hitchcock, mais ça n'en est pas moins un très bon policier.
L'Homme qui en savait trop est, comme tout le monde le sait, un remake de son propre film réalisé par Hitchcock en 1934. Hitchcock avait souhaité le réalisé pour en offrir un meilleure version, l'estimant trop datée. Cette deuxième version, si elle ne manque pas de qualité, a à son tour vieilli et plutôt mal sur certain points. Le point qui m'a le plus gêné est le scénario qui, plus de 60 ans après, accuse le poids des ans. Trop linéaire, un peu cousu de fil blanc il faut le reconnaître et souffrant des facilités voir d'incohérences, l'ensemble fait parfois un eu daté. spoiler: Pourquoi les terroristes ne modifient-ils pas leur plan une fois le risque de voir celui-ci dévoilé par James Stewart malgré la menace qui pèse sur lui ? Une fois l'attentat échoué à l'opéra, pourquoi le premier ministre descend-il tranquillement l'escalier même pas entouré de gardes du corps, la menace étant toujours potentiellement présente ? . Ces incohérences ne devaient pas gêné les spectateurs de l'époque peu habitués à ce type de film, mais à notre époque, un scénario comme tel ne pourrait plus exister. Malgré ces quelques défauts, Hitchcock maîtrise toujours sa réalisation et use de ses effets habituels pour conserver l'attention du spectateur. On pourra cependant regretter un suspens moins présent que dans d'autres de ces œuvres. L'Homme qui en savait trop reste donc un bon film d'Hitchcock mais qui ne peut qu'être apprécié qu'en le replaçant dans son contexte, au contraire d'autres de ses films qui ont mieux vieillis.
En 1956, Alfred Hitchcock décide de faire un remake de « L'homme qui en savait trop », un thriller d'espionnage qu'il avait lui-même tourné dans les années 30. Je n'ai pas vu ce premier film, je ne peux donc pas m'en faire une idée précise. Ceci dit, Alfred Hitchcock a déclaré à son sujet qu'il avait été tourné par un amateur alors que le remake était réalisé par un professionnel. Ce qui est certain, c'est que la réalisation est quasi parfaite, avec un sens du rythme et une tension, comme toujours, impeccable. La célèbre scène du Royal Albert Hall, qui dure plus de 8 minutes sans aucun dialogue, est un pur chef-d’œuvre de suspense et constitue une nouvelle leçon de cinéma que nous lègue ce grand professionnel. Côté distribution, James Stewart et Doris Day emmènent une excellente troupe d'acteurs dont le Français Daniel Gélin qui tire adroitement son épingle du jeu. A noter également une première partie bien dépaysante avec une vision du Maroc plutôt amusante, 60 ans après. Un très bon Hitchcock à découvrir ou redécouvrir, même s'il ne fait pas partie de ses œuvre majeures.
Grande maestria pour cet ultra classique de la cinéphile mondiale. Un suspense mordant en subtilité, sur des éléments simples mais d'une grande efficacité. Des fausses pistes pour les novices et l'art majestueux de la direction d'acteur. C'est superbe.
Remake d’un film qu’Hitchcock réalisa lui-même plus de vingt ans auparavant, cette nouvelle version de "L’homme qui en savait trop" est bien plus complète que la précédente. Elle profite en particulier de ses deux acteurs principaux, James Stewart et Doris Day, couple très crédible et attachant. Cet attachement du spectateur aux personnages, on le doit d’abord au fait que la mise en scène nous montre de nombreux détails, inutiles au déroulement de l’intrigue, mais qui donnent une vraie texture aux personnages. Le rythme n’est pas toujours parfait, et l’intrigue pas exceptionnellement originale, mais le film se regarde tout de même avec un grand intérêt, en particulier grâce à la musique, qui y occupe une place à part. En effet, la scène du concert où doit se dérouler l’attentat est d’une puissance dramatique particulièrement intense, notamment grâce à la musique d’Arthur Benjamin, mais aussi grâce au jeu de Doris Day, qui communique son angoisse au spectateur, angoisse renforcée par le jeu de la caméra (le célèbre gros plan sur les notes de la partition) qui suspend littéralement le spectateur à l’écran. L’actrice est tout aussi poignante lorsqu’elle chante le *« Que sera, sera ? »*, lors de la scène finale à l’ambassade. On regrettera juste une fin qui arrive trop brutalement après le dénouement, mais cela ne gâte en rien le plaisir qu’on a pris durant tout le film.
Afin d'honorer son contrat auprès de la Paramount, Hitchcock se devait de leur réaliser un dernier film. Il choisit ainsi de s'atteler au remake d'un de ses propres longs métrages: "L'homme qui en savait trop" (1934). Il s'entoure pour cela de personnalités connus dont la chanteuse Doris Day, James Stewart qui signe là son troisième film (sur quatre) avec Hitchcock et encore et toujours l'excellent Bernard Herrmann à la composition de la BO. Ce dernier fait même une brève apparition dans son propre rôle. Le Maître du suspens nous propose une nouvelle fois une histoire d'espionnage haletante. Le suspens est bien entretenu et maintien le spectateur dans un état d'impatience continu. "L'Homme qui en savait trop" contient également quelques touches d'humour bienvenues. Avec un tel génie aux commandes, on ne peut dire grand chose de négatif sur la mise en scène qui, comme d'habitude, présente son lot de bonnes idées. Certes, le cinéaste a déjà fait mieux dans sa carrière mais " L'homme qui en savait trop" est assurément un morceau de choix dans sa filmographie.