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    Sa Majesté des mouches
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    Je gardais un souvenir très diffus du roman de William Golding que j'avais lu étant enfant, c'est donc l'esprit totalement neutre et débarrassé des attentes que l'on peut avoir lorsque l'on se penche sur une adaptation qui par définition est une relecture du matériau originel.


    Le synopsis nous invite à suivre, ou plus exactement à observer, comment un groupe d'enfants rescapés d'un crash aérien sur une île déserte vont petit à petit s'organiser d'une part pour leur survie mais très vite en société humaine.


    Le projet en lui-même tenait particulièrement à cœur Peter BROOK et le concours au départ du producteur Sam SPIEGEL qui tout fraichement auréolé des succès critiques et publics de Lawrence d Arabie (1962) et Le Pont de la rivière Kwaï (1957) devait l'aider à finaliser et monter son projet, hélas bien vite de fortes dissensions entre le réalisateur et le producteur fusent mises à jour, ce qui écarta Sam Spiegel et obligea Peter Brook à revoir ses plans et à remonter un financement, qui fût amputé d'une part importante.


    Là où il aurait été facile d'en faire un film d'aventures, inspiré de classiques de la littérature enfantine britannique tel "Peter Pan", Brook décide au contraire d'installer de façon progressive une ambiance délétère, anxiogène et d'utiliser ses caméras comme des instruments d'observations, quasiment des microscopes dans lesquels le spectateur est amené à observer la petite communauté se construire et se forger aussi bien ses mythes, que ses règles. Tout comme l'enfant observe la fourmilière et perçoit de façon innée les hiérarchies et les modes de fonctionnement se mettre en place.


    Le dispositif des caméras est d'une simplicité proverbiale, une première tenue par Brook s'attache à filmer selon ses désirs de mise en scène, le scénario et les plans qu'il avait en tête, l'autre confiée à son ami Gerry Feil captera dans un esprit libertaire entier aussi bien les phases d'improvisations des jeunes acteurs que l'altérité d'abord équilibrée puis finalement complètement mise à mal entre le projet de société idéale d'abord tentée puis son inéluctable basculement vers cet autre chose guère reluisant, guère tentant qui absorbera cette douce utopie en un monde réduit mais malheureusement très vite envahi par les mêmes névroses et tics que le monde dont ils sont issus.


    En effet, c'est bien de notre société - et j'emploi le présent à dessein tant il me parait qu'encore aujourd'hui nos sociétés occidentales pêchent des mêmes travers que ceux dénoncés par Peter Brook - dont il est question, finalement la question de la survie apparait rapidement comme secondaire pour laisser place à la question de l'organisation ou plus exactement le besoin viscérale et finalement triste et terrifiant de reproduire les mêmes schémas, le besoin d'une idole qui prend ici la forme d'une tête de cochon, que l'on charge de nous indiquer quelle morale et quelle philosophie suivre, le besoin d'un leader mais surtout d'une illusion de choix entre figures totémiques.

    Veut on suivre celui qui nous promet le status quo et une vie calquée sur celle d'avant ou celui qui nous promet les grands soirs et la liberté totale et universelle ?

    Sommes nous dès lors certains que l'une ou l'autre des options qui se présentent à nous ont été pensées en y incluant les défauts et conséquences ?


    Evidemment tout ce petit monde qui au début donnait l'illusion d'une certaine cohésion vole en éclats et tout comme dans le monde des adultes, tout comme l'occident traverse son histoire et ses relations aux autres par les guerres et la domination, l'un des groupes prendra ce rôle de "néo colonisateur" quand l'autre qui pourtant jouissait au départ des mêmes cartes de jeu se verra réduit quasiment au silence et à une forme de terreur qui sied à nos petits esprits dictatoriaux.


    La nature de l'homme, fusse-t-il un enfant, se fait jour et elle n'inspire pas l'optimisme, faisant de ce film, non seulement un objet d'art absolument passionnant, une réflexion désabusée sur nous, société humaine, un pamphlet ténébreux sur l'histoire occidentale et sa main mise sur tant de cultures et de peuples, mais paradoxalement l'ensemble est baignée d'une lumière solaire qui réussi malgré tout à maintenir une petite lueur très faible, très ténue dans ce tableau.


    Si j'étais taquin je dirais que ce film illustre sous la forme d'une parabole biblique la monde idéal d'une certaine extrême droite, un monde régit par la domination du plus fort, où justice et équité sont absentes, réactionnaire, et intolérante à toute forme de progressisme, mais ce serait faire fi de positionnement absolument sans équivoque du réalisateur à ce propos qui se place à l'exacte opposé de cette vision restreinte.
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Sa majesté des mouches (1965), drame-aventure de Peter Brook

    Ce film est adapté du roman de William Golding : « Lord of the flies », classique de la littérature anglaise que je n’ai pas lu, par Peter Brook que je connais davantage pour son œuvre théâtrale magistrale que cinématographique.

    Un long-métrage peut-être plus époustouflant aujourd’hui en Occident, qu’à l’époque.

    L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale (ou une autre guerre, à une autre époque : le contexte est autant une dystopie qu’une uchronie) et se déroule à hauteur de garçons. Un groupe d’élèves d’une prestigieuse école anglaise (internat non mixte, école privée) se retrouve sur une île en plein océan, après le crash de leur avion. L’île regorge de richesses, le soleil est merveilleux, l’eau délicieuse, le groupe homogène et lucide, les garçons sont mûrs pour leur âge. On reconnaît les valeurs et l’éducation bourgeoise qui leur ont été inculquées. Les personnalités se démarquent assez vite, à travers des gestes (nettoyer ses lunettes), les opinions des uns (mimétisme parental convaincu) et l'attitude des autres (Kyrié eleison des fidèles). Après les constats partagés, il faut faire des choix et agir, en fonction des compétences de chacun. Le groupe configuré en assemblée au son du conche, vote les premières résolutions. Les leaders élus et plébiscités se plient avec intelligence au verdict de ce referendum improvisé sur la plage. La démocratie s’installe. Et puis, il faut chasser. Et puis s’approprier le territoire. Et puis la pluie arrive. Le chant et les peintures guerriers remplacent le refrain et l’aube eucharistiques. La démocratie vacille bientôt au profit du totalitarisme, du populisme, du colonialisme. On rejette les gros, les inutiles et les pacifistes. On n’hésite pas à tuer les faibles et les menaçants (sans arme ni vêtement). On massacre et on fait preuve de négationnisme.

    Réduits à l’état sauvage, les garçons se comportent sans état d'âme de manière bestiale. L’inhumanité prévaut face à l’enjeu : leur survie.

    C’est cruel.

    Comme le film n’est que l’allégorie de la civilisation, on assiste au débarquement libérateur.

    Heureusement que la littérature et de cinéma dénoncent le « choc des civilisations ». On peut aussi déplorer que ces formes d’expression continuent d’être nécessaires face à la barbarie, quel que soit le point de vue adopté.
    Michael R
    Michael R

    107 abonnés 1 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2022
    Un classique de la littérature devenu classique du cinéma, où comment un groupe d'enfants anglais éduqués perdus sur une île en plein Pacifique vont perdre leur humanité pour devenir primaires. Un miroir déformant de l'île imaginaire de Peter Pan.
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Les gosses, c’est rien que des ordures de toute façon.

    J’avais lu le roman il y a quelques temps et en avais gardé un souvenir assez fort. Grâce à la fabuleuse programmation du réseau cinéphare, s’est présentée l’opportunité de découvrir l’adaptation ciné par Peter Brook.

    Après une courte et mystérieuse mise en contexte, on fait la connaissance d’une groupe de jeunes rescapés d’un crash aérien. Ils sont isolés sur une île, sans adulte avec eux. Il vont devoir survivre et donc composer avec l’autre qui comme chacun sait, est un petit bout d’enfer.

    Cette entrée en matière est assez surprenante et d’une austérité rare. Une suite de photos semblent raconter le début de notre histoire. Un prologue inquiétant. D’emblée, on sait que le ton est grave et on devine que cruauté et paraboles seront au menu. Et quand commencent les premières confrontations pour le pouvoir au sein du groupe, on devine qu’à un moment ou à un autre, ça va saigner. C’est la première force du film que de savoir nous plonger immédiatement dans une tension qui ne nous lâchera pas avant la toute fin. On se retrouve vite bien des années en arrière dans l’ambiance toxique de la cour de récré où se joue toute la dramaturgie humaine, micro-société faite d’abus, de frustration, de soumission et d’espoir. A ceux qui se plaisent à croire que c’est la société qui pervertit l’enfant, le film répond que la perversion est dans la nature de l’Homme. A ceux qui trouvent confortable de penser que l’avènement d’une société totalitaire n’est que de la responsabilité d’imbéciles, le film répond que la cruauté et l’abus de pouvoir est en chacun de nous. On le voit, le film propose plusieurs lectures et ramène aux expériences de la première moitié du XXème siècle. A la mise en scène, c’est à la fois âpre et flatteur. Ainsi, on passe de plans nocturnes cradingues sous éclairés à des portraits totalement solaires. La réalisation suit le chaos du récit. Si tout ça marche très bien, on ne pourra hélas pas en dire autant de certains détails techniques qui peuvent gêner le visionnage (pour certains, ça ferait le charme du film). Il y a à l’évidence un vrai problème de son. La post-prod est assez désastreuse avec des voix rajoutées en doublage, un tapis sonore bien trop présent et des voix qui ne collent pas avec l’environnement des personnages. Ce qui pourrait n’être qu’un détail nous tire constamment hors du récit.

    Bref, un film assez éprouvant qui divisera forcément mais une expérience sans concession qui passe en force en chargeant le fond par la forme. Pas parfait donc mais à conseiller malgré tout.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 794 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Sa Majesté des mouches était une lecture obligatoire pour nous au collège. Cette sombre allégorie de William Golding qui se déroule à Londres en temps de guerre raconte l'histoire d'un groupe de jeunes écoliers transportés par avion hors d'Angleterre et livrés à eux-mêmes après qu'un accident d'avion les ait abandonnés sur une île inhabitée sans aucun adulte survivant. Alors que les garçons luttent pour s'adapter à leur existence rudimentaire mais étrangement exotique de Robinson Crusoé la troupe commence à se diviser en deux sectes opposées après avoir échoué à s'entendre sur un code d'éthique autonome. La plupart des garçons décident de se délecter de leur liberté non surveillée revenant à un comportement primitif et animal et recourant à des actes barbares et à des pratiques rituelles. Une conque devient l'incarnation du pouvoir une tête de sanglier le symbole de la conquête seigneuriale. De l'autre côté un groupe minoritaire tente de repousser la force tentatrice du mal en formant une communauté plus civilisée. Finalement le facteur survie du plus fort s'installe et le chef oint du groupe hostile incitant à la violence pour imposer une autocratie. Le postulat fascinant de Golding ne laisse certainement pas beaucoup d'espoir quant à l'avenir de l'humanité. Nous sommes conditionnés en tant que peuple pour être civilisés c'est un trait acquis mais pas un trait inhérent a l'humain selon l'auteur du livre...
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Le roman de William Golding « Lord of the Flies » est un coup de poing dans le ventre. Son propos est retranscrit avec fidélité par Peter Brook : ramené dans des conditions extrêmes de dénuement, la loi du plus fort, balayera la démocratie, sa morale, sa culture et donc ses enseignements L'extrême sobriété d'une réalisation sans moyen renforce le fond, au premier abord. Malheureusement les enfants sont inégalement dirigés, certains regardant carrément la caméra) et si la photo offre parfois des plans chocs (comme la tête de cochon assaillie par les mouches), la tension et la densité du livre sont absentes. C'est donc une version édulcorée que nous livre le metteur en scène, dont la seule idée brillante est le détournement de la musique lyrique, dont la restitution originale lors du générique final donne la chair de poule. Un peu tard. Pour ceux qui ne connaissent pas le livre, tel quel le film se laisse voir, pour les autres il vaudrait mieux éviter. Curieusement encensé en France, uniquement, le film est même devenu culte. Ce doit être notre exception culturelle !
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    12 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2019
    Une adaptation assez longuette du chef d’œuvre de William Golding, parfois frappée d’éclairs de génie comme ces scènes chargées de pénombre montrant le naufrage psychologique des enfants. ‘’ Sa Majesté des mouches ‘’ ne triche pas avec le spectateur, tentant au maximum d’accentuer le naturel de ses jeunes interprètes, bien que cela soit parfois difficile (notamment avec les plus jeunes), quitte à recourir à l’improvisation. Outre les efforts déployés par le réalisateur Peter Brook, nous pourrions mentionner le superbe jeu du duo principal, formé par James Aubrey et Hugh Edwards, ainsi que les sublimes paysages, qui concordent bien avec l’atmosphère dégagée par l’ouvrage original. Autre détail, purement personnel celui-là : avez-vous remarqué que ‘’ Kyrie Eleison ‘’, la mélodie fredonnée par les enfants tout au long du film, reflète une tragique nostalgie et la beauté éphémère d’un univers qui s’apprête à sombrer dans la cruauté la plus primitive ? C’est peut-être insignifiant pour certains mais fort révélateur de la compréhension du roman par Brook. Et elle est on ne peut plus juste.
    Céline R
    Céline R

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2019
    Un film avec peu de moyen qui se passe sur une île avec pour unique population des enfants...cette histoire montre ce qu'il y a de plus mauvais chez certaines personnes...comment la malveillance peut se révéler dans certaines situations..
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Une formidable adaptation rendue peut-être supérieure encore au livre original grâce à une réalisation brillante, quasiment expressionniste par moments. Les jeunes acteurs sont extraordinaires. Un chef d'oeuvre de pessimisme.
    landofshit0
    landofshit0

    279 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2018
    Quand on raconte une histoire il est toujours important me semble t'il de faire oublier autant que possible la caméra,hors là on sent constamment son poids. Les jeunes acteurs attendent parfois un signal pour démarrer. Le moment le plus flagrant étant l'instant ou chacun d'eux se présentent,ils jouent aussi en regardant la caméra mais ça se sont les indications du réalisateur,et il y a des tas d'autres choses dans ce style. Dans de telles conditions il est difficile de ne pas se trouver en dehors de la chose. Et puis les enfants ne sont pas vraiment de bons acteurs là dedans ce qui empêche d'y croire encore un peu plus. Notamment lors d'une bagarre l'un des deux jeunes acteurs rit,ces jeunes acteurs ont un vrai manque d'implication dans le jeu. Bon ce n'est pas facile d'avoir des enfants,mais avec un meilleur casting le film passerait mieux,enfin normalement le réalisateur doit savoir les diriger et il devrait être capable de faire n'importe quoi avec n'importe qui.

    Ces jeunes de bonnes familles vont revenir à l'état sauvage sur cette île et vont totalement oublier le monde dont ils proviennent. Fini les bonnes manières et le respect c'est la loi du plus fort qui ne tarde pas à revenir. Mais c'est mou tout ça,et les scènes sont très mal enchaînées,elles sont placées les unes derrières les autres sans véritable lien,ce qui est encore un autre problème pour faire croire en cette histoire,il manque à la fabrication la minutie nécessaire pour faire croire en cette aventure. Je dois bien reconnaître ne pas avoir été passionné par le destin de ce groupe de naufragés,la seule chose qui m'a intéressé est le final qui lui arrive à être prenant par la cassure qui est faite et par la réalité qui rattrape ces enfants.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2017
    Histoire intéressante, mettant en scènes des gamins échoués sur une île déserte qui, abandonnés de tout contact adulte, s’organisent tant bien et souvent mal, en Robinson “Cruauté“ en culottes courtes. Même si le scénario n’évite pas une certaine naïveté, omettant d’expliquer les causes de l’accident d’avion ou toute forme de tragédie psychologique liée à un crash ou l’éloignement affectif des parents. Passé ce postulat soigneusement évité et volontairement rendu simpliste, P.Brook s’attache à décrire ce réflexe humain, adulte comme puéril, d’une société qui tisse et structure socialement comme elle se complaît à retrouver ses réflexes animaux de meutes communes pour mieux le détruire et afficher sa suprématie. Le drame a beau être tenu par des gamins, la charge résonne dans notre société adulte, finalement si sauvage et animale. Plutôt lent et ludique à son début, le film prend une tournure plus dramatique à son milieu, assez explicite dans son propos mais aussi limité dans la charge « coup de poing » qu’il tente à démontrer. Tous les apprentis comédiens sont au diapason, leurs jeux tout en naturel et spontanéité, renforce la candeur ambiante. Bien que son sujet soit fort et tout en nuance, il manque à cette adaptation de “Sa Majesté des Mouches“ un ton et une psychologie narrative pour y adhérer complètement.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Une adaptation mitigée de l’œuvre. La première partie, fidèle et bien jouée met bien en valeur les différentes études sociales et sociétales. Les études de la violence/dictature et de la démocratie avec leurs écueils est bien menée.
    En revanche, la seconde partie est plus brouillon. À cause d'un manque de moyens financiers ? Parce qu'elle est moins fidèle au roman ? Le "monstre" est mal représenté. spoiler: L'acmé de la cérémonie tribale
    est trop vite survolé. spoiler: La traque finale
    est trop rapide.
    C'est dommage, car cela aurait apporté une autre dimension au film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 202 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2017
    "Les uns ont la viande, les autres ont le feu".
    Et c'est toute la férocité de la nature humaine qui est ici mise à jour dans la pureté et l'innocence corrompue par la bestialité.
    C'est terrible et cruel mais en même temps une peinture forcément tragique.
    pierrre s.
    pierrre s.

    447 abonnés 3 315 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2017
    La bêtise, la méchanceté et la cruauté n'ont pas d'âge. Voilà peut-être ce qu'il faut retenir du drame de Peter Brook, dans lequel des enfants à priori bien éduqués se montrent aussi monstrueux et cruels que leurs aînés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2017
    spoiler: Qu’arrive-t-il lorsqu’on laisse des jeunes à eux-mêmes sur une île déserte ? Le film propose une réponse qui ressemble à une cour d’école sans adulte responsable qui les surveille veille à leur éducation. Les valeurs collectives prennent le dessus lorsque les valeurs individuelles ne sont pas développées. La collectivité se permet alors d’écarter ce qui ne concorde pas avec elle, voir même jusqu’à supprimer un individu. La valeur de la vie devient secondaire et le fanatisme se nourrit de rituels qui catalysent la peur et la colère. Le leader tyrannique est plus facile à suivre pour les jeunes, car il propose des gains à court terme et il demande moins de devoirs individuels que ce que le leader qui a une influence positive demande à chacun pour des gains à long terme. Par contre, la violence et la coercition qu’il utilise pour parvenir à ses fins met en péril la sécurité des minorités. Par ailleurs, l’amitié entre le leader positif et Piggy est sincère et est forgé sur des aptitudes complémentaires et des valeurs communes reposant sur la démocratie, le savoir et le sens des responsabilités envers soi-même et les autres. Ce film démontre bien l’importance de l’éducation des jeunes, car ils ne sont pas aussi purs qu’on pourrait parfois le prétendre lorsqu’ils sont laissés à eux-mêmes. Le film propose ainsi des pistes de réflexion intéressantes entre l’inné et l’acquis.
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