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Un visiteur
3,5
Publiée le 18 janvier 2012
un film intéressant mais qui part trop dans l'extrême à mon goût. Un film qui reste tout de même poignant car la violence qui s'en dégage de la part de ces enfants est assez forte.
Un film qui fait réfléchir sur la véritable identité de l'être humain : un être capable de tout, dans le besoin, même des pires atrocités. On en ressort avec gros sur la patate, on ne cesse de penser à cette sauvagerie, qui touche même les plus jeunes. Film choc, attention!
Un film vraiment fascinant tiré d'un livre qui l'est tout autant. Véritable réflexion effrayante de réalisme sur la faiblesse de la notion de civilisation, sur les instincts de survie et le pouvoir de la violence. Voir ces enfants céder peu à peu à leurs instincts les plus bas est vraiment effrayant. Mise en scène et interprétation remarquable.
Le film a un peu vieilli. Il faut le voir, non pas comme un film pour enfants, mais comme une mise en images de l'Humanité. Comment l'Homme vit en société et comment il s'en échappe. La façon d'aborder la civilisation semble à la fois réaliste et fait froid dans le dos. En très peu de temps, le semblant de vie en communauté va se transformer en lutte de pouvoir puis en sauvagerie, animale et primaire. On pourrait résumer le film a un mélange de Robinson Crusoë, la Guerre du Feu et la Guerre des Boutons, mais ça ne ferait pas justice à l'œuvre qui a inspiré Seul au Monde ou Battle Royale.
Adaptation fidèle du chef d'oeuvre de Golding, j'ai trouvé ce film bon, avec des gamins convaincants. Les scènes de chasse (à l'homme) sont bien rendues. La fin avec l'arrivée des adultes est à mon avis sabordée.
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4,0
Publiée le 21 octobre 2010
N'en dèplaise à Beaudelaire, l'enfance n'est pas un vert paradis! Du romancier William Golding, "Le seigneur des mouches" est avant tout un immense classique de la littèrature anglaise, qui fut transposè au cinèma par Peter Brook, avec une grande cruautè! il s'agit en fait d'enfants rèduits à l'ètat de Robinsons, dans une ile dèserte! L'intèrêt du sujet rèside dans le fait que ces enfants (tous remarquables de naturel), issus de la très bonne bourgeoisie, retrouvent au contact de la nature tous les instincts primitifs des "sauvages" et les lois hièrarchiques de leur sociètè originelle! D'où des scènes souvent insoutenables mais significatives! Peter Brook va encore plus loin que le livre et signe un film culte des annèes 60 avec des images fortes et indèlébiles de ces ècoliers britanniques qui se retrouvent sur cette île abandonnèe! Un incontournable...
Un certain charme, pour ce qui se révèle au finale quelque chose qui a assez vieilli. A voir pour la performance exceptionnelle des enfants, et la morale terrifiante qui en ressort.
Un scénario assez bidon et une réalisation qui sent l'improvisation, les enfants ne jouent pas trop mals quand ils ont des dialogues corrects. Bon j'arrête là je ne voudrais pas finir la tête sur une pique.
Excellent ! Sa majesté des mouches est un bonheur, que tout ceux qui ont du se farcir la guerre des boutons en large et en travers chez ses grand-parents (ouais c'est du vécu), vont regretter de ne pas avoir découvert avant ! Plutôt bien porté par ses jeunes acteurs, les images sont sublimes (un sacré travail de la part de Carlotta pour le DVD), la tension palpable. On y plonge comme dans un conte, à la fois noir et lucide, sur l'importance des rêgles fondamentales qui régissent notre société. Dans la jungle la folie, avec une scène de nuit quasi-psychédélique qui m'a rappelé par certains côtés le final d'Apocalypse Now. A voir sans hésiter.
Peter Brook livre avec sobriété une peinture pessimiste et virulente de la nature humaine. La réflexion sur la sauvagerie est pertinente et crédible et fait froid dans le dos ainsi que la mise en scène pleine de symbolisme.
J'avais déjà moyennement aimé le livre, le film m'a encore moins plu. C'est très très lent et on tombe tout de suite dans les clichés des enfants des annnées 60. Le sujet est pourtant intéressant... Des enfants qui survivent à un crash d'avion et se retrouvent seuls sur un île déserte. Puis vient un retour à l'état sauvage pour un groupe voulant dominer toute l'île, allant jusqu'à tuer, oubliant le principal, d'être sauvé. Il n'y a pas un seul enfant qui semble se rendre compte de leur situation puisqu'ils s'amusent tout le long du film. D'ailleurs, après le crash d'avion, les uniformes des enfants sont nickels, ce qui, on peut l'avouer, est toublant. Le pire, c'est le rythme auquel le film avance qui est aussi rapide qu'un gastéropode asthmatique.
Sans avoir lu l'œuvre de Golding, je n'ai pas été particulièrement pris par ce film de Peter Brook. Sur la forme, ce n'est pas ce qu'il y a de plus jolie, surtout que c'est assez répétitif dans toute sa partie introductive, soit la première moitié du film. Quant au fond, il y a de nombreuses métaphores, si ce n'est d'allégories, pas intéressantes mais somme toute assez classique (rites religieux, lutte pour le pouvoir, règles collectives) à propos de la formation de la société et de la vie dans un monde civilisé. Ce qu'il y a peut être de plus intéressant, car de plus discutable, c'est l'exclusion des plus faibles, faite de manière très cruel dans ce film, et tout droit tiré du traumatisme de la Seconde Guerre mondiale. Alors que comme l'a remarqué Darwin à propos de la sélectivité naturelle des espèces, celle des hommes est la seule à laisser une place aux plus faibles.