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soniadidierkmurgia
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5,0
Publiée le 23 septembre 2024
« La colline des hommes perdus » sorti sur les écrans en 1965 est sans doute avec « Network » (1976), le film le plus radicalement engagé de Sidney Lumet. Dans la lignée des « Chemins de la gloire » (1957) de Stanley Kubrick, il propose une critique au vitriol des méthodes de commandement ayant cours au sein de l’armée britannique durant la Seconde Guerre Mondiale, là où Kubrick brocardait avec autant de virulence l’incurie et le cynisme des généraux de l’armée française durant la Grande Guerre. Sidney Lumet a déjà huit films à son actif et vient juste de terminer « Point Limite » dans lequel il retrouvait Henry Fonda pour alerter sur les dangers de l’arme nucléaire dans un contexte de Guerre Froide entre les États-Unis et l’Union Soviétique quand il est sollicité par Sean Connery pour réaliser l’adaptation d’une pièce de théâtre de Ray Rigby (The Hill) inspirée de sa propre expérience dans une prison militaire britannique. Sean Connery qui ne souhaite pas se voir enfermé dans le rôle de James Bond qu’il a déjà endossé à trois reprises a négocié avec EON Production la possibilité de tourner dans les films de son choix entre chaque épisode de la saga. C’est ainsi qu’il tournera à trois reprises sous la direction de Lumet. Dans une prison située dans le désert libyen, l’armée britannique cherche à mater tous les dissidents ou fortes têtes qui pourraient nuire à la discipline aveugle qu’elle attend de ses soldats face à l’ennemi nazi. Il s’agit certes de réadaptation mais aussi et surtout d’intimidation par l’exemple dans le but dissuader les candidats potentiels à la rébellion. Pour ce faire, le commandement choisi à dessein a toute latitude pour atteindre ses objectifs. La porte est donc ouverte en toute conscience à tous les abus. C’est ce que dénonce avec force « La colline des hommes perdus » dirigé par un Sidney Lumet qui ayant fort bien intégré les enjeux, recourt à une réalisation privilégiant les plans moyens ou rapprochés afin d’être au plus près de l’expression des visages et des corps. Sadisme de certains gradés, déni de la part d’autres, humiliation, peur, lâcheté, souffrance, épuisement, homosexualité refoulée ou brimée, tous les travers de la condition humaine décuplés par l’enfermement et la contrainte sont largement exposés et sans ménagement. Lumet n’accorde aucun répit au spectateur formidablement aidé par son chef opérateur Oswald Morris et bien sûr par des acteurs plus vrais que nature, dirigés dans les environs d’Alméria en Espagne sous une chaleur torride. Il faut donc rendre hommage aux Harry Andrews, Sean Connery, Ian Bannen, Ossie Davis, Ian Hendry, Michael Redgrave, Jack Watson, Alfred Lynch et Roy Kinnear troublants de vérité et dirigés par un Sidney Lumet particulièrement investi qui a su trouver le ton juste pour mettre à nu la nature humaine dans ce qu’elle a de plus sombre et de plus vulnérable. On notera la très épisodique présence à l’écran du commandant de la prison qui n’est montré par Lumet que sortant au petit matin de la couche des prostituées qu’il fréquente dans le village voisin, très loin des contingences de la prison qu’il dirige. « Cacher ces horribles choses que je ne saurais voir » sera à coup sûr la réaction de l’encore plus haute hiérarchie de la grande muette quand une « bavure » viendra rompre l’horrible monotonie de ce centre de rééducation inavouable. Si on ne peut qu’être d’accord avec le propos du film, il demeure malgré toutes les bonnes volontés une incapacité de l’homme au fil des siècles et par-delà les progrès sociétaux, techniques et économiques à renoncer au règlement des conflits par la guerre. Vaste problématique.
Voleurs, déserteurs, trafiquants. Tandis que la deuxième guerre mondiale fait rage, les soldats de l’armée britannique ayant manqué à leurs devoirs se retrouvent dans une prison au beau milieu du désert lybique afin d’expurger leurs fautes. La chaleur y est écrasante et une étrange colline trône en son centre. Celle-ci est faite "de sable, de pierres et de sueur – celle des prisonniers" explique le sergent-major Wilson qui règne en maître sur le camp. Comme il le répète souvent, il entend refaire de ses prisonniers de "bons soldats". Il s’agirait donc d’un centre de rééducation militaire plus que d’un centre pénitentiaire ?
Pour mener à bien l’entreprise de "rééducation", le sergent-major s’appuie sur ce qui constitue le principal pilier de l’organisation militaire : la discipline. Ainsi ces prisonniers n’ont-ils pas obéi aux ordres ? s’y sont même opposés, comme c’est le cas pour le sergent Roberts ? Au nom de la sacro-sainte discipline, Wilson aura à cœur de briser toutes les résistances pour faire de ces renégats des animaux bien dressés et parfaitement dociles. Les gardiens n’ont donc jamais recours à la matraque. C’est par des ordres incessants, des punitions aboyées plutôt qu’énoncées, souvent absurdes, que les prisonniers sont soumis à une violence psychologique quasi-intenable, aux pires humiliations. Les insultes, tant racistes qu’homophobes, pleuvent. Les corps sont soumis à rude épreuve et s’épuisent, en même temps que l’ esprit, à monter et descendre en plein Sahara la fameuse colline.
On voit par là que Lumet s’attaque aux fondements de l’institution militaire. Par l’intermédiaire de ses personnages, cinq soldats qui intègrent le camp et vont bousculer l’ordre jusque-là établi, il fait de son film un brûlot profondément antimilitariste. Si Roberts (impeccable Sean Connery) est le meneur de l’équipée, ce n’est pas un hasard : lui n’a rien volé mais il a commis le parjure de désobéir à l’ordre de son supérieur hiérarchique. Pire, il l’a même frappé. Le sergent-major Wilson se fera un devoir de remettre l’insolent dans le droit chemin. Avec finesse, le cinéaste utilise également le code militaire pour appuyer son propos. Si celui-ci est brandi bien haut par le sergent-major pour mettre fin à un début d’émeute, appuyant de cette manière son autoritarisme, ce même code militaire va se retourner ensuite contre lui dans une scène extrêmement poignante où Roberts en récitera plusieurs articles avec rage pour en dénoncer toute l’absurdité. Enfin, il y a ce véritable objet de torture, sur lequel les hommes plient ou se perdent définitivement : la colline.
Faut-il voir en elle la montagne que gravit éternellement Sisyphe avec son rocher ? L’image vient naturellement, mais sans doute pas dans l’interprétation donnée par Camus. La répétition des efforts n’a pas, dans le film, le caractère absurde du mythe : les montées et les descentes n’ont pas d’autre objet que la destruction des hommes. Mais Lumet en fait autre chose qu’un instrument de soumission. La colline n’est pas qu’un élément de scénario ou de décor, elle est aussi un point de vue sur l’ensemble du lieu de l’action. Depuis son sommet, il est en effet possible de mesurer l’ampleur de l’entreprise d’asservissement (on y voit les centaines de rangées de soldats alignés au garde-à-vous en train de cuire au soleil) mais aussi l’isolement dans lequel se trouve le camp : c’est le désert brûlant du Sahara, dont les dunes s’étendent à perte de vue, qui en établit les limites. La "grande muette" bénéficierait-elle d’un espace si bien protégé que les pires exactions peuvent y être commises à l’abri des regards, de la justice des hommes ? Pensons aujourd’hui à ce que fut Guantanamo. La colline a donc également un caractère panoptique assez troublant. Lumet y place la souffrance des soldats brisés par le sergent-major mais aussi le spectateur, témoin omniscient mais impuissant des égarements d’une organisation humaine fondée sur l’obéissance aveugle.
Un camp militaire disciplinaire anglais, planté dans le désert africain. Le sergent major Bert Wilson, dont la devise semble être "faire obéir sans faire périr", se targue de remettre sur le droit chemin un ensemble de "racailles". Des soldats britanniques ayant enfreint le Code Militaire. Sous un soleil de plomb, ordre et discipline règnent sur le camp. L'instrument de torture de ce pénitencier, c'est "la colline", une butte de sable érigée au milieu de la vaste cour du camp. Elle est destinée à mater la résistance des énergumènes les plus récalcitrants par le supplice de l'épuisement. Arrivent sur les lieux, cinq nouveaux détenus. Ils sont confiés au sergent Williams, qui assurera leur surveillance et leur rééducation. Williams, homme borné et sadique, va se charger de faire "connaître" la colline aux cinq novices. Tourné en noir et blanc, souvent caméra sur l'épaule, usant de plongées, contre-plongées, mais surtout de gros plans sur des visages expressifs, Sidney Lumet nous projette au centre de l'action, et le rendu est percutant. On colle au plus près des personnages, et on éprouve une réelle compassion pour quelques-uns d'entre eux, condamnés à reproduire fréquemment le mythe de Sisyphe. La bassesse de certains comportements humains est omniprésente, comme le sadisme, le racisme, ou l'homophobie, et les mensonges, punitions, humiliations avilissements, tiennent lieu de règlement intérieur. Ce film brutal et éprouvant rappelle furieusement la première partie de "Full Métal Jacket. Antérieur au Kubrick, il possède la même portée émotionnelle. Résolument antimilitaristes, ces deux films témoignent surtout de l'abyssale bêtise dont sont capables les hommes. (à noter l'absence de rôle féminin dans les deux films). L'interprétation est parfaite. Sean Connery, bien sûr, mais aussi tout le casting. Mention à Ian Hendry, dans le rôle du pourri intégral qu'on adore haïr. Revu récemment, "La Colline des Hommes Perdus" n'a rien perdu de sa force dénonciatrice. Il demeure pour moi un film majeur dans le genre "carcéral", de par sa maîtrise cinématographique. Mais aussi de par sa condamnation du crétinisme humain, et ce, jusqu'au dénouement.
Un brûlot antimilitariste qui fustige l’autorité avec force et intensité. Le malaise augmente avec le refus d’obéissance qui devient une sorte de rébellion salvatrice. Leur seule façon de rester en vie est la confrontation violente aux supérieurs. C’est fort et sans concession.
Dénonçant l'absurdité d'une obéissance aveugle aux lois militaires, ce drame historique souligne surtout l'avidité de pouvoir de chefs cantonnés dans une prison humiliante où ils évitent tout réel combat face à l'incompétence des uns préoccupés de leur plaisir ou de leur confort et la médiocrités des autres, coupables de racisme ou d'homophobie. Porté par un impeccable casting (notamment un vibrant Ossie Davis et un saisissant Sean Connery) que met en valeur la dynamique mise en scène, le récit distille ses sarcasmes dans de plaisants dialogues quasiment théâtraux, à l'image du décor d'un huis clos étouffant. Malgré quelques éléments attendus, l'intrigue fonctionne grâce aux oppositions psychologiques et phalliques dépeintes dans des jeux de manipulations, d'influences, de traquenards mentaux jusque dans une ultime séquence cruellement ironique. Un cru Lumet grandement maîtrisé.
Film prenant malgré un huis clos carcéral. La soif de pouvoir de certains « petits » poussé à son paroxysme; appelant chez nous spectateur, un besoin de justice. Je recommande
Immersion dans un camp disciplinaire anglais dans le désert libyen durant la Seconde Guerre mondiale. Un Lumet militant et enragé qui dénonce les abus de pouvoir et l’avilissement de l’autorité militaire, porté par une interprétation impeccable, Sean Connery en tête. 4,25
Voilà un drame extraordinaire de Sydney Lumet. Comme souvent chez lui, il est question de justice et aussi d'injustice. En effet, les prisonniers que nous suivons acceptent leur enfermemant, mais, comme souligné le soldat Stevens "pas être traité comme des animaux". Tout l'intérêt de ce film n'est pas d'être qu'un simple pamphlet antiautoritariste, mais une démonstration de comment l'autorité est à la fois l'essence de l'Armée mais aussi sa perte. C'est le Sergent Williams qui incarne cette ignoble cruauté du petit chef, dont la seule volonté et de briser. Selon l'Adjudant du camp, la violence de la prison doit seulement casser les "failed soldiers", et les faire marcher droit, en faire de vrais hommes. Mais le zèle de Williams, à faire courir les prisonniers sur la la colline brulante trônant au centre du camp, fini par tuer l'un des détenus. Un duel commence alors entre ces camarades de cellule et l'autorité de la prison, pour faire reconnaître le meurtre. Cette opposition, d'une folle intensité, pousse tous les protagonistes dans leur plus profond retranchement et étale alors tout le caractère névrotique de la pratique militaire dans sa forme la plus rustre (les visages d'une nervosité rare, les ordres et interjonctions qui rythment tout le film harasse le spectateur).
La distribution est exceptionnelle; les rôles, bien que très clichés, sont tenus avec grande finesse par tous les acteurs. La VO est superbe, tant cette langue anglaise est intense, parfois comique, dans ce cadre aurant militaire que gouailleur. Quand à cette colline, cette "Hill" (titre original) sensée expier mais qui fait somme de toute la souffrance des soldats , elle est magnifiquement mise en valeur par la photographie. On retiendra le travelling d'ouverture, qui justement part d'elle pour sortir du camp (qu'on ne quittera plus jamais par la suite) mais aussi l'arrivée des prisonniers à son pied qui sont alors comme scrutés par le monticule.
"The Hill" est jusqu'ici le meilleur film que j'ai pu voir sur la prison, et peut être même sur l'armée et la guerre. Un grand, grand classique.
Bijou ! Je n'ai que rarement été déçu par Sidney Lumet, mais ce film est quand même assez exceptionnel même pour une filmographie de haute volée comme la sienne. Parce que là il y a tout, un seul lieu, à savoir une prison de l'armée britannique qui enferme ses propres soldats, des acteurs géniaux, Sean Connery en tête bien évidemment, mais Harry Andrews n'est pas en reste non plus et surtout une mise en scène exemplaire qui parvient à te faire sentir le poids des épreuves que doivent traverser les personnages...
Et niveau épreuves il y a bien évidemment cette colline qui donne son titre au film et la manière qu'a Lumet de filmer les hommes qui la parcourent. La premières fois que les héros du film doivent l'arpenter c'est quasiment filmer en plan séquence, où la caméra suit à bonne distance ceux qui sont tête, ils sont d'abord cinq, puis quatre, puis trois, puis deux... on voit les corps de ceux qui n'en peuvent plus marcher au ralenti, s'effondrer, tandis que même les gaillards les plus costauds galèrent à mort... Rien de mieux pour t'en faire ressentir l'intensité : voir les personnages l'éprouver, les voir souffrir et la longueur du plan permet ça. On voit chaque passage en entier, on voit comment ils s'affaiblissent petit à petit...
C'est foutrement bien fait.
Puis bien sûr il y a toute la lutte contre la hiérarchie militaire qui se couvre les uns les autres, qui ne pensent plus, qui ne font qu'obéir et il y a quelque chose de jouissif à voir Connery réussir petit à petit, droit dans ses bottes, à marquer des points... J'aime beaucoup le traitement de King, soldat noir qui à force d'être victime de racisme décide de rejeter l'uniforme, il montre que l'autorité ne tient que parce qu'on la respecte et qu'on obéit. Le moindre « non » peut commencer à mettre à mal l'engrenage... Mais le film n'oublie pas de montrer que la plupart des gens sont lâches et facilement impressionnables et se laissent malgré tout faire.
Puis, forcément, il y a cette fin aussi cathartique que frustrante...
En tous cas Lumet arrive à nous plonger dans la chaleur de sa prison et dans l'inhumanité du système carcéral avec cette hiérarchie aussi bête qu'incompétente, ce qui la rend dangereuse... Un pur régal ! Je crois que ça fait longtemps que je n'ai pas vu 2h de film passer aussi vite !
Par contre il y a peut-être un aspect que j'ai pas nécessairement compris, un des gardiens fait des remarques sur l'homosexualité présumée d'un personnage laissant sous entendre qu'il devrait passer à la casserole pour avoir un traitement de faveur... Alors certes il y a plusieurs références à l'homosexualité dans le film, notamment avec le médecin qui examine le pénis du soldat noir, mais disons que je trouve ça surprenant que cette invitation du gardien reste sans suite et ne trouve pas écho plus tard dans le film...
A l'heure de la disparition de Sean Connery, immense acteur et Écossais hors-pair, et alors que tous les média se focalisent sur LE James Bond, il est important de (re)visionner ce chef d'oeuvre de Sidney Lumet (pas un manchot non plus...) où Sean joue un rôle à contre-emploi (mais solide) dans un pamphlet anti-militariste qui pourrait se passer n'importe où, ou dans n'importe quel contexte carcéral. Un noir et blanc de rigueur, des caractères forts, un huis-clos qui avait marqué ma jeunesse, et que j'ai revu avec grand plaisir et une approche plus fine récemment.
Bonjour j'ai actuellement 17 ans j'ai vu ce film enfant, ados et oui je me considère adulte donc avec les trois période et je peux vous dire que dans tout les cas ce film est super il n'a pas une seul ride C'est un super film voilà Allez le voir
En pleine Seconde Guerre Mondiale, un sous-officier tient d'une main de fer une prison militaire, en particulier grâce à une colline artificielle qui lui permet d'épuiser et de briser ses prisonniers. Jusqu'à l'arrivée de cinq nouveaux venus, qui vont perturber les choses. "The Hill" surprend, car on est loin d'un film de stalag où des prisonniers Alliés sont gardés par des Allemands. Ici, des Britanniques sont enfermés par leur propre camp, matérialisé par des sous-officiers rigides et cruels qui cherchent à les anéantir. Le film est ainsi un plaidoyer anti-militariste, et surtout une critique de l'autorité stérile, et des chaînes de commandement. Les acteurs sont en forme, avec en tête un Sean Connery qui cherchait à l'époque à casser son image de James Bond. Mais l'on repère également Harry Andrews, impressionnant en sous-officier qui parvient à tenir les prisonniers sous sa coupe. De plus, la mise en scène de Sidney Lumet est inspirée. Elle joue sur les intérieurs réduits (cellule pour 5, couloirs...), les effets de caméras (plongées et contre-plongées), et des effets de montage percutants pour l'époque. Elle accompagne à merveille un scénario solide, poussant petit à petit chaque personnage à bout. Bref, à la fois film de prison, film de guerre, et drame psychologique, "The Hill" vaut le détour.
Film intéressant , qui traite de l'armée et du contrôle de l'esprit par ce que l'on appel "hiérarchie" et de l'emprise que celle ci peur peut avoir sur l'esprit faible et peureux. Un peut a la "de funes" dans l'avare de molière , certaines personne écrasent leurs convictions et leur personnalité face la "hiérarchie" afin de se mettre sous le parapluie . Ce film le dénonce. spoiler: Malheureusement la fin n'en est pas a la hauteur...
Après le culte "12 hommes en colère" et avant les mythiques "Serpico" et "Un après-midi de chien" (Mes films préférés avec Al Pacino), " La Colline des hommes perdus" est le 8 ème film de cet Américain aux 48 réalisations. Un Drame de guerre réalisé en N&B par le regretté Sidney Lumet. Un excellent film dont la photographie a été récompensée par les Britanniques avec un BAFTA Awards en 1966. Sidney Lumet nous distille des scènes fortes, des séquences insoutenables de maltraitance militaire dans un camp disciplinaire Britannique. Cette réalisation nous offre un scénario implacable signé Ray Rigby et une superbe distribution avec Ian Bannen, Norman Bird (le commandant), Ossie Davis dans le rôle de Mr King, et Avec Sean Connery fantastique dans le rôle central.