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    The Offence
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    62 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    122 abonnés 1 991 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2023
    Dans une brillante mise en scène est portraite une enquête sordide prétexte aux tourments psychologiques d'un inspecteur traumatisé par les affaires auxquelles il ne cesse d'être confronté, hanté par les meurtres qu'il doit empêcher en s'imprégnant partiellement de la tournure d'esprit des assassins. Campé avec force intensité par Sean Connery cet homme désenchanté n'émeut qu'à distance, la faute à une froideur diffuse ou à l'importance du dialogue. Récit d'une obsession entraînant un vacillement éthique voire un déséquilibre intérieur, l'intrigue se plaît à brouiller les certitudes morales jusqu'au climax que constitue l'affrontement entre le prévenu et l'inspecteur. Intéressant.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2023
    Hallucinant.
    Se dire que Sean Connery a tourné ce film, c'est dingue.
    Moins dingue, en revanche, de se dire qu'il faudra attendre 2007, et le film date de 1972, pour le voir enfin (aucun suspense quant au DVD : il ne propose qu'une VOST, le film n'a jamais été doublé en français). En effet, "The Offence", qui n'a aucun titre français et ce n'est pas plus mal car son titre original est très bien, "The Offence", donc, est tellement sombre, violent, nihiliste, que les distributeurs français craindront un bide et un scandale s'ils le sortaient, dont ils l'ont remisé. A l'époque, Sean Connery sortait définitivement (on ne va pas parler du film non-officiel de 1983 "Jamais Plus Jamais", hein ?) de James Bond, et il voulait briser cette image policée "gagnée" avec cette série de films. On peut dire qu'entre "Zardoz" de Boorman en 1973 et ce film de Sidney Lumet un an plus tôt, il aura réussi son pari.
    "The Offence", c'est l'histoire d'un flic anglais qui enquête sur une sinistre histoire de meurtre pédophile, et qui va se trouver assez rapidement un coupable. spoiler: Rongé par une sorte de mal intérieur, dévasté par cette affaire, il ne va rapidement plus avoir les idées très claires, faisant de son enquête, et du film, une plongée en enfer... et pour le spectateur, le final sera à la hauteur, clairement.

    C'est purement hallucinant, deuxième fois que j'utilise ce mot ici, mais aucun autre ne convient. Un choc. Un des meilleurs rôles d'un très grand acteur. On peut même dire que c'est ici qu'il devient un très grand acteur.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    526 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2022
    Rattrapage n'est pas forcément le corolaire de réhabilitation. En ce qui concerne The Offence, c'est plus compliqué. Tourné en 1972, le film va mettre 34 ans pour atterrir sur les écrans français. Étonnant, voire choquant. On parle d'un Sidney Lumet, qui plus est avec Sean Connery. Eh bien la réponse se situe précisément sur ce dernier point, dans une illustration parfaite de ce qu'on appelle le revers de la médaille.

    Début 70. Le successeur George Lazenby n'a fait que passer. Dans l'inconscient collectif, James Bond porte toujours le visage de Sean Connery. En acceptant de reprendre le rôle (à la grâce d'un juteux contrat + le soutien financier sur 2 films indépendants), l'acteur créé et scelle le destin du film de Lumet à son corps défendant. Additionnez film noir, sujet épineux de la pédophilie et un rôle à l'opposé du héros flegmatique, et allez vendre ça... Aujourd'hui comme hier, le défi pourrait déclencher quelques crampes d'estomac chez les décideurs. Et là, on ne parle que de la surface...

    Au gré de ses inestimables contributions au 7ème Art, Sidney Lumet s'est évertué à regarder les angles morts de nos principes moraux (sur le terrain de la justice et de la politique). Avec The Offence, il nous amène ici au bord du précipice pour regarder l'abime. En retour, il laisse l'abime regarder en nous. Le résultat est instantané, dès le premier photogramme. Introduction au ralenti, image légèrement distordue comme si un fondu avait merdé ou que la pellicule avait été altérée, bande-sonore dissonante composée de bruits blancs et d'effets stridents (un procédé qui se reproduira en cours de route avec les souvenirs). Quelque chose cloche. La suite ne va faire que le confirmer.

    L'aspect thriller est globalement secondaire, seul l'examen de ses personnages comptera. Plus le film avance, moins on y voit clair. Pour bien d'autres, ce serait un défaut. Mais pas celui-là. Lumet répète, remanie, instaure, inverse, pendant ce temps le trouble augmente. Sean Connery ne s'y est pas trompé et livre ce qui restera l'une des compositions les plus impressionnantes. Il pulvérise méthodiquement la moindre parcelle de Bond (le beau parleur, le castagneur), n'en reste qu'un homme cabossé, meurtri, attendrissant, inquiétant, ambigu.

    Chaque personnage se dessine progressivement. Tandis qu'ils évoluent, le spectateur sera laissé comme seul juge de leur rôle et leurs actes dans cette affaire. C'est le cas de Trevor Howard, épatant. Mais encore plus de Ian Bannen, dont le bras de fer psychologique avec Sean Connery culmine dans un sommet d'inconfort. Le long-métrage a peut-être une fin, mais il est de ceux dont vous rapporterez quelque chose chez vous. Le doute. Pour un public habitué à ressentir une forme d'accomplissement à chaque Bond, c'était peut-être un peu trop demandé. Mais une très mauvaise raison pour ne pas l'y pousser.
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Enquêtant sur une série de meurtres de jeunes filles, un inspecteur va mener un interrogatoire trop musclé du principal suspect. "The offence" est un polar troublant où la quête du suspect s’estompe au profit des tourments de l’enquêteur. Très théâtral, il est construit autour de deux interrogatoires : celui du suspect et celui de l’inspecteur qui se retrouve à sa place. C’est aussi le sentiment de culpabilité qui se renverse, les pensées du policier finissant par se confondre avec celles des différents criminels qu’il a arraisonnés.
    Roub E.
    Roub E.

    946 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2021
    Une des grande réussite de Sidney Lumet malgré qu’il n’est pas été soutenu par ses producteurs et qu’il fut un échec commercial. Une nouvelle fois on voit l’art de rendre passionnant un film posé, sans grand mouvement mais d’une acuité impressionnante. A travers l’histoire de ce vieux flics torturé par les souvenirs d’une vingtaine d’années à voir des crimes plus sordides les uns que les autres et qui se retrouve à « interroger » un pedophile, on se retrouve face à une radiographie de l’âme humaine et des vices et côtés sombres qu’elle voudrait se cacher. Dans le premier rôle Sean Connery est impressionnant livrant une prestation à la fois très physique et ambiguë qui correspond parfaitement à ce que le film décrit. Un film aussi froid et déprimant qu’une banlieue ouvrière anglaise qu’il décrit dans son ouverture, mais un grand film d’une précision chirurgicale.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 949 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Un polar psychologique éprouvant et dérangeant, à l’atmosphère oppressante, desservi par quelques longueurs, mais sublimé par l’interprétation follement névrosée de Sean Connery.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2021
    Un très bon Sean Connery, et ce n'est pas une connerie, qui nous livre une prestation froide fou et violent, loin de l'espion du MI6, au travers de son personnage de policier traumatisé par les nombreuses affaires qu'il a du enquêté et qui lui a laisser des séquelles. Ian Bannen est excellent. Sidney Lumet nous donne un puzzle en guise de long métrage qui se construit petit à petit et nous révèle le dénouement, plutôt écœurant et étonnant. Pas besoin de gros moyen pour faire un très bon film policier, suffit d'avoir du talent.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 986 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2021
    Un flic déséquilibré tabasse à mort un suspect. Des longueurs interminables et de la psychiatrie de bas étage. Mais il y a la prestance de Connery et un remarquable Ian Bannen dans le rôle du martyr.
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Troisième collaboration entre le réalisateur Sidney Lumet et l’acteur Sean Connery après « La colline des hommes perdus » et « Le gang Anderson », « The offence » a pour cadre la traque, dans une banlieue anglaise pluvieuse, d’un violeur pédophile en série.

    Contrairement à beaucoup de films qu’il réalisera par la suite (« Serpico », « Le prince de New-York », « Q & A ») ce n’est pas le fonctionnement défaillant de l’institution policière qui intéresse Lumet, ni le déroulement de l’enquête. Non, c’est la personnalité de l’un des inspecteurs chargés des investigations, Johnson, joué par Sean Connery, un homme massif, sans vie sociale outre le travail, brutal, torturé, véritable concentré de colère et d’amertume.

    Le film prend un tour presque psychanalytique. Le travail d’analyse se faisant par la parole, Lumet organise son film autour de plusieurs confrontations violentes de son personnage principal, accessoirement avec son épouse (Vivien Merchant) et un supérieur hiérarchique (Trevor Howard), principalement, avec un suspect (Ian Bannen).

    L’interrogatoire (non autorisé) de ce suspect est la véritable colonne vertébrale du film qui explique, d’ailleurs, aussi son titre, c’est là que Sean Connery commettra « l’infraction », à savoir un passage à tabac en règle. Adoptant une forme fracturée et quasi expérimentale, Lumet nous montrera l’interrogatoire trois fois. Dès le générique, lorsque les collègues de l’inspecteur découvre la scène (musique dissonante, paroles distordues, image obturée par un cercle de lumière comme une lampe que l’on braque sur un suspect), partiellement au milieu du film et intégralement à la fin.

    C’est là qu’apparaît la vérité du personnage principal : spoiler: un homme abîmé et obsédé par les horreurs quotidiennes qu’il côtoie depuis longtemps et finissant par s’en repaître. Cette situation lui étant insupportable, il se lance dans une quête obsessionnelle des criminels, ne connaissant plus aucune limite.
    Cette ambiguïté est présente dès le début du film, lorsque Lumet filme, en contre-plongée, Sean Connery, portant assistance, de manière maladroite, à une jeune victime apeurée du maniaque, ce qui ne manque pas de provoquer chez le spectateur un certain malaise.

    Si le film est théâtral avec sa succession de huis clos pour accoucher de la vérité psychologique, il reste très efficace, installant une atmosphère particulièrement lourde et Lumet se montre, encore une fois, un directeur d’acteurs hors pair.

    De fait, les interprètes sont tous remarquables, Sean Connery en tête. De tous les plans et à l’initiative de ce projet, il a là l’occasion de se démarquer de ses prestations dans les James Bond (il l’interprétait, encore, l’année précédente dans « Les diamants sont éternels »). Dans la scène particulièrement glaçante (déception, absence d’amour, incommunicabilité) qui oppose son personnage à sa femme, elle lui répond, alors qu’il lui reproche de se négliger, qu’il n’est pas, lui non plus, un « adonis ». Ironique, pour celui qui était le chéri de ses dames lorsqu’il interprétait l’agent 007.

    Assez à part dans la filmographie de Sidney Lumet (seuls « Le prêteur sur gages » et « Equus » sont aussi l’étude de graves troubles psychiques), ce film de 1972, resté inédit dans les salles françaises jusqu’en 2007, mérite d’être découvert, vous y verrez un Sean Connery impressionnant, à l’opposé de son image habituel.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Sydney Lumet s'est fait, au cours de sa très longue carrière, un spécialiste du polar réaliste et accusateur des autorités et de toutes formes d'abus de ces dernières. Ce film-ci (longtemps inédit en France) tranche par un malaise beaucoup plus prononcé que d'habitude principalement du à son sujet très dur (le viol d'enfant) pourtant tout en suggestion.
    Sean Connery, au top de sa popularité grâce à son rôle de James Bond, a choisi un rôle totalement à contre-emploi est épatant. La prestation de l'acteur principal et le talent de metteur en scène sont les seuls attraits de ce polar au scénario très mince.
    SICK
    SICK

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2020
    En 1973, Sean Connery souhaite se départir progressivement de son image de James Bond et avec l'accord de la ''United Artists'', il produira quelques films qui mettra en évidence son jeu d'acteur. "The Offence" est l'un de ces projets qu'il décidera d'épauler pendant cette année en engageant nul autre que Sidney Lumet à la réalisation qui avait déjà travaillé avec lui sur deux films auparavant. Sidney Lumet, avec son style très théâtral et son expertise dans les huis clos, réussira à faire de ce long métrage un monument psychologique perturbant et d'une efficacité incroyable. "The Offence" raconte l'histoire d'un inspecteur enquêtant sur les viols de plusieurs enfants perpétrés par un pédophile. Une fois qu'un suspect est arrêté, les traumatismes de Johnson durant ses 20 ans de carrière feront surfaces. Pendant l'interrogatoire du présumé pédophile, Johnson craquera sous ses démons intérieurs et battra le suspect qui lui méritera d'être suspendu de ses fonctions. Une enquête sur ses actions se mettra en route et à partir de ce moment, nous entreront dans le mental de Johnson hanté par d'innombrables images sordides qu'il a été témoin durant ses longues années d'inspecteur. Sidney Lumet offre l'une de ses meilleures oeuvres et assurément son travail le plus sombre car, "The Offence" est l'un des films les plus noirs de l'histoire du cinéma et probablement le plus réussit dans son approche psychologique et dérangeant. La mise en scène grandiose ajoute à la psychologie par son inventivité, soient avec son ralenti à l'introduction, son désordre chronologique ou la vision circulaire de Johnson exprimant son déséquilibre mental et sa pensée brouillée. Tout cela crée une atmosphère oppressante agrémentée par un malaise du sujet traité et l'ambiguïté des désirs de l'inspecteur. La scène de l'interrogatoire est mémorable en laissant planer ce doute sur les réels désirs de Johnson car, le film expose intelligemment la bivalence de la nature humaine. Sean Connery livre ici la meilleure performance de sa carrière, il est tout simplement magistral et d'une justesse surprenante pour un rôle aussi complexe. Malheureusement, "The Offence" sera banni dans plusieurs pays et sortira seulement dans quelques salles à cause de sa noirceur, son sujet et l'image puritaine de Connery. Le film paraîtra seulement 35 ans plus tard, notamment en France et recevra finalement tous les éloges qu'il mérite. Un incontournable de l'histoire du cinéma et une autre merveille des années '70. 5/5
    Shephard69
    Shephard69

    330 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2017
    Sur un synopsis qui au départ m'a beaucoup fait penser au film de Claude Miller "Garde à vue" avec Lino Ventura et Michel Serrault, un long-métrage de Sidney Lumet qui traite avec beaucoup d'intelligence et de profondeur de l'usure psychologique d'un policier en proie à des pulsions violentes et meurtrières, un peu comme l'avait montré Michael Mann dans "Le sixième sens" mais de manière plus suggérée, moins frontale. Sean Connery, dans un rôle qui brise littéralement son image iconique de James Bond, est hallucinant de force et de présence dans une prestation très théâtrale. Une mise en scène anxiogène à souhait, sublime. Un chef d'oeuvre à classer indéniablement à la hauteur de "Douze hommes en colère", "A bout de course" ou encore "Serpico" dans la filmographie du réalisateur américain.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2017
    Superbe réflexion sur le poids de la culpabilité et l'assouvissement des pulsions. Sean Connery a trouvé un rôle à sa mesure pour s'extirper de son image de James Bond en s'immergeant dans la peau d'un flic douteux en proie à des pensées dangereuses. United Artists limiteront même les distributions du film sur lequel l'acteur s'est impliqué corps et âme de peur que cela ne vienne abîmer la figure iconique qu'il s'est construit avec 007. Dans un sens, Sidney Lumet évoque la pression ressentie dans 12 Hommes en Colère, les pièces où ont lieu les échanges sont peu chargées mais la caméra s'arrange pour que l’œil reste fixé sur les acteurs peu importe les angles. Cela amplifie le resserrement, l'idée d'être encloué au sol. Tout comme le personnage de Johnson est enchaîné à sa dualité, obsédé par ses souvenirs de sauvagerie humaine et attiré par la possibilité de rejoindre sa part ténébreuse (ses illusions de fin vont jusqu'à le replacer comme le malfaiteur). The Offence cumule analyse de la bivalence, grande technicité et thèmes provocants. Un immense acteur chez un immense réalisateur pour un excellent film exhalant l'emprise du Nouvel Hollywood.
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Film sorti seulement dans deux salles de cinéma en grande bretagne, compte tenu de son caractère choquant. Un long métrage qui existe malheureusement qu'en version originale sous-titrée. Sean Connery, qui tient le premier rôle, voulait à l’époque s’extirper de son image de James Bond en prenant le gros risque d’incarner un personnage ténébreux. Pendant plus de trente ans, ce film était resté planqué dans un tiroir jusqu’aux années 2000 où il refaisait surface, sans doute peut être par nostalgie d’un acteur parti à la retraite en 2003.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    une époque (les années 70) où quelques réalisateurs, et acteurs, ont pris de gros risques : "The offense", "La grande bouffe", "L'empire des sens", "Portier de nuit", etc ... Cette époque est bien révolue, hélas ! Films composés par ordinateur, à destination d'un public de teen-agers pour qui l'histoire de l'humanité commence il y a 5 ans, et comédies romantiques raplapla pour midinettes lobotomisées, tel est devenu à peu près notre lot
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