1,0
Publiée le 26 mars 2025
Quelle catastrophe de réalisation... Mon dieu. On sort sans savoir de quoi on parle dans le film. Aucun film conducteur.
On peut même pas parler de scénario, y en a pas. Et vraiment dommage parce que la synopsis semblait bonne.
Je me demande encore comment Liliane Rovere, Michel Blanc et Willian Lebghil se sont retrouvés dans ce bourbier...
4,5
Publiée le 25 mars 2025
Un pur moment de grâce

J’avais déjà vu deux films du suisse - eh oui ! -, Lionel Baier, Les Grandes ondes (à l’ouest) et La dérive des continents (au sud). Il avait alors prouvé qu’il ne filme pas les histoires de tout le monde. L’originalité reste de mise dans cette comédie dramatique de 90 minutes qui marque le dernier grand rôle à l’écran de Michel Blanc. Christophe, 9 ans, vit les événements de mai 68, planqué chez ses grands-parents, dans l’appartement familial à Paris, entouré de ses oncles et de son arrière-grand-mère. Tous bivouaquent autour d’une mystérieuse cache, qui révèlera peu à peu ses secrets… De l’arrière grand-mère au petit fils, tout ce beau monde vit dans une sorte de folie douce et dysfonctionnelle. Comme ses personnages, le film est déjanté, politiquement incorrect et d’une drôlerie teintée de mélancolie. A découvrir absolument.
Adaptation très libre du roman éponyme de Christophe Boltanski, - Prix Fémina 2015 -, dans lequel l'auteur raconte l’histoire de sa famille sur plus d’un siècle. Le film, lui, choisit de s'attarder sur les événements de Mai 68, alors que dans le livre, cette période ne fait l’objet que d’un demi-paragraphe… C’est vous dire qu’en terme « d’adaptation libre », c’est un must ! Ça nous parle joyeusement de sujets graves comme le rapport aux origines, le besoin de fiction dans la construction de son identité, l’antisémitisme, le non-dit… Lionel Baier a voulu représenter différemment la Shoah au cinéma. Il souligne qu'il ne s'agit pas d'un événement historique figé dans le temps, mais d’un processus qui a commencé en 1933 et qui continue aujourd’hui, que nous le voulions ou non. Il y a du Frank Capra – Vous ne l’emporterez pas avec vous -, dans cette heure et demie passée avec cette famille de doux-dingues, 90 minutes dont on aimerait qu’elles ne s’arrêtent pas. Laissez-vous entraîner dans le tourbillon des Boltanski.
Tout le monde sait et peut vérifier une dernière fois à quel point Michel Blanc était un grand acteur. La dernière image du film, qui est aussi la dernière de son incroyable filmographie, le résume tellement bien : il sifflote du Brahms sur une grande route à côté d’un enfant, lui qui voulait être pianiste classique et qui a été réalisateur et acteur comme Chaplin. Splendide hommage posthume ! A ses côtés, on découvre la formidable Dominique Reymond, une grande actrice de théâtre jusque là cantonnée à des petits rôles au cinéma. Le reste du casting est au diapason du couple central : William Lebghil, Aurélien Gabrielli, Liliane Rovère, Ethan Chimienti… Une fantaisie profonde bourrée de trouvailles visuelles qui a un charme fou.
3,0
Publiée le 25 mars 2025
Un film étrange, on ne sait pas trop quel sujet veut être traité : relations familiales ? Mai 68 ? La Shoah ? La délation ? Il n’en demeure pas moins que ce film se laisse regarder avec plaisir malgré un manque de rythme. Inutile de préciser que Michel Blanc y est exceptionnel tout comme Liliane Rovere !
À voir
2,5
Publiée le 25 mars 2025
Adaptation du Roman de Christophe Boltanski par Lionel Baier qui reprend des pans de la propre histoire de sa famille. Nous replaçant dans l' univers de mai 1968, nous sommes à la fois agréablement plongés dans des décors d' époque ( autos, ameublement, musique, magazines ) nombreux y compris ce porche Parisien qui évoque une partie de ma propre jeunesse ( lointaine ) mais aussi un peu perdus il faut le dire, sur la mise en scène, très particulière, à la fois simplifiée, caricaturale et enfantine. Compliquée à suivre, donc, et ce n'est pas l'apparition là aussi un peu grotesque du Général de Gaulle dans cette rue de Grenelle, pour nous retenir de quitter la salle.... Heureusement, on retrouve dans ce casting, quelques figures pittoresques illustrant le trait des conditions difficiles relatées, avec les accents culturels juifs typiques, avec Dominique Reymond, ou Liliane Rovère, parfaites, et surtout le dernier film tourné avec Michel Blanc. Notamment les dernières scènes où il marche main dans la main, avec le petit Ethan Chimienti, très émouvantes...C'est l'image que je garderai, plutôt que la comédie confuse et absconse.....!!**
2,5
Publiée le 24 mars 2025
On apprécie le côté un peu loufoque, mais c’est un peu léger pour faire un film. Le reste est un peu simpliste, un peu lent, et si l’intrigue est relativement originale, elle ne suffit pas à soutenir le film.
4,0
Publiée le 24 mars 2025
Dernier film de Michel Blanc, ce petit bijou, très original parfois dans sa mise en images de cette famille délirante, puise une grande part de son indéniable charme et sa ouce folie dans l'interprétation de Dominique Reymond et de Liliane Rovere vue dans 10 pour cent, qui campe une aïeule haute en couleur.
Décalé, bien mené et souvent très drôle, de quoi donc passer un très très bon moment.
2,0
Publiée le 24 mars 2025
La Cache est un film de Lionel Baier sorti en 2025.

Ce long métrage a pour lui plusieurs points positifs : une réelle inventivité dans sa mise en scène, des thématiques (tirée du roman éponyme de Christophe Boltanski) riches et des acteurs réellement convaincants, que ce soit William Lebghil en orateur sur de sa rhétorique au regretté Michel Blanc, drôle et touchant dans le rôle de ce médecin marqué par ses fêlures.

Reste que ce film est une déception à plusieurs niveaux : souffrant d'un manque de rythme criant, le long métrage s'embourbe dans les trop nombreuses thématiques qu'il porte ( spoiler: l'impact de Mai 68 et la fuite de De Gaulle pendant ces événements, les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale sur une famille juive, l'unicité de la famille etc.
), chacune pouvant constituer le postulat d'un film. En outre, certains partis pris de mise en scène sont agaçants et donnent le sentiment que le réalisateur a voulu montrer son talent sans amplifier la force de son récit ( spoiler: en particulier cette voix off qui vient casser le rythme du long métrage
).

La Cache aurait pu être un très bon film historique. Il ne restera que le dernier témoignage cinématographique de Michel Blanc, une dernière fois excellent dans un film brouillon.
2,5
Publiée le 24 mars 2025
«1968 chez les anarcho-bobo»
Cette famille mène une vie anarcho-bohème dans un appartement de la très chic rue de Grenelle à Paris. Là nous sommes en 1968 au moment du déclenchement des évènement et on suit leurs réactions. Franchement sympathique et parfois amusante, cette histoire manque de nous émouvoir par son format artificiel et sa narration. Quasi dernière apparition de Michel Blanc en médecin juif qui a dû se cacher (dans la cache donc) pendant la guerre.
BARAY Nathalie

3 critiques

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2,0
Publiée le 24 mars 2025
Je partais très motivée pour ce film, dont je pensais qu'il porterait sur l'histoire d'une cache durant la 2eme guerre mondiale, et je me réjouissais de revoir Michel Blanc.
J'ai finalement été déçue par ce huis clos se deroulant dans l'appartement ou dans la voiture, sur fond de mai 68, qui passe du coq à l'âne, qu'on a du mal à suivre et qui finalement ne décolle pas. Même Michel Blanc y paraît fatigué et essoufflé, comme le film.
T BARON

4 critiques

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4,0
Publiée le 23 mars 2025
J'ai voulu voir ce film pour rendre un hommage au regretté Michel Blanc . L'adaptation du livre sur grand écran est rès réussie. Le casting est à la hauteur de ce beau film. Mon coup de cœur est pour le petit garçon.
4,0
Publiée le 23 mars 2025
Un film fin, drôle, émouvant très bien interprété par Michel Blanc, Dominique Reymond ou Liliane Rovere...Certes les références subtiles à la poésie d'un Wes Anderson va déconcerter le grand public, mais il faut savoir sortir parfois de sa petite boîte trop étroite comme dirait une jolie chanson....
Hervé

11 critiques

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2,0
Publiée le 23 mars 2025
Curieux film, fait de bric et de broc, à l'identité impalpable.
Une famille bourgeoise au mode de vie pour le moins spécial, des émotions liées aux heures sombres de la dernière guerre mondiale, l'apparition impromptue d'un personnage historique (peu ressemblant d'ailleurs), l'incinération fantasque d'un défunt...
J'en ressors un peu dérouté.
3,5
Publiée le 23 mars 2025
La cache est un film inventif, intellectuel et sensible . Ce long métrage époustouflant, burlesque et serein tisse une atmosphère particulière au cours de ce mois de mai 1968 à Paris . Tout est en place pour une belle balade spatiale et temporelle tout en méditation naturellement. Bien à vous. Gérard Michel
2,5
Publiée le 23 mars 2025
Comédie assez moyenne mais pas désagréable où j'ai pas mal dormi...enfin, juste des petites pauses qui n'empêchent pas de suivre
Reconstitution intéressante de mai 68
Je pense que je vais lire le livre
3,0
Publiée le 23 mars 2025
Dans la famille Boltanski, réunie sous le même toit d'un grand appartement de la rue de Grenelle en mai-68, il y a l'arrière-grand-mère (Liliane Rovère), juive russe, chassée d'Odessa à la fin du dix-neuvième siècle, le grand-père (Michel Blanc), médecin humaniste, la grand-mère (Dominique Reymond), sociologue, les deux oncles, Christian (Aurélien Gabrielli), qui deviendra un célèbre artiste plasticien, et Jean-Elie (William Lebghil), un linguiste. Il y a enfin le petit Christophe, neuf ans, qui racontera près de cinquante ans plus tard cette famille soudée et loufoque, dans un roman autobiographique couronné par le prix Fémina 2015.

Lionel Baier en signe l'adaptation, avec une fidélité revendiquée dès le tout premier plan. Pourtant l'adaptation n'est pas si fidèle, qui se déroule en mai 1968, alors que le roman évoque à peine cette période.

Sa bande-annonce est trompeuse. "La Cache" est beaucoup plus complexe qu'on pouvait s'y attendre. Il est d'abord beaucoup plus drôle. Il décrit une famille loufoque façon Gaston Lagaffe ou "Le Redoutable", la comédie pop, injustement oubliée, de Michel Hazanavicius avec un Louis Garrel détonant dans le rôle de Jean-Luc Godard.

Il est surtout beaucoup plus tragique. Il raconte les blessures toujours pas cicatrisées de l'antisémitisme et de la Seconde Guerre mondiale des membres de cette famille qui ressentent le besoin compulsif de se serrer les coudes, de se lover les uns contre les autres dans la chaleur protectrice de cet appartement-cocon.

"La Cache" est le dernier film tourné par Michel Blanc brutalement décédé en octobre dernier (Le Routard sortira le mois prochain mais a été tourné avant La Cache). On ne peut s'empêcher de l'y regarder avec une pointe d'émotion. Le dernier plan est un bel hommage qui nous serre le cœur.
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