Yves Fasani

1 critique

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2,0
Publiée le 19 mars 2025
L'attente de ce film bénéficiant d'une promo tapages et de la dernière apparition de Michel Blanc était grande. Quelle déception! Une mise en scène brouillonne, un rythme haché. On s'y ennuie à part quelques rares moments . Même Michel Blanc m'a paru bien fatigué et absent
.
3,0
Publiée le 19 mars 2025
Dernier film tourné par Michel Blanc quu est une adaptation d'un livre qui semble être pour beaucoup un petit chef d'oeuvre mais le film l'est moins. Un peu mou même si bien réalisé, l'enjeu reste assez mince. C'est un film chorale mais Michel Blanc ressort vraiment du lot, jeu tout en nuances avec des moments aussi drôles que tendres. Quant au jeune acteur, premier film plutôt réussi.
2,0
Publiée le 19 mars 2025
Un film qui se veut ambitieux mais dans lequel rien ne fonctionne : commençons par parler de la voix off qui s'avère très embarrassante ; continuons par la mise en scène, qui se veut brillante et qui n'est que chaotique ; terminons par ce qu'il faut bien appeler humour et qui est tout du long d'une grande maladresse. Alors oui, on cherche à se rattraper en voyant une des dernières prestations de Michel Blanc à l'écran, en appréciant le jeu de Dominique Raymond et celui de Liliane Rovère mais cela ne suffit pas pour faire de "La cache" un film digne du grand écran.
1,5
Publiée le 19 mars 2025
Les cinéastes français sont souvent en manque de rébellion (de salon).
Alors dans leurs films, on a droit à chaque fois à la longue litanie des gentils grévistes, des gentilles racailles, etc.
Ici, on revisite mai 68, et sauce piquante, avec une famille juive habitant au cœur de Paris.
Pourquoi pas !
Malheureusement, tout cela est long, ennuyeux, saccadé, et en prime avec tous les clichés possibles !
Le regretté Michel Blanc tire son épingle du jeu, mais à quoi bon, le navire sombrait déjà depuis longtemps !
La seule chose réconfortante, intelligente et drôle, c'est un court extrait vocal de ce fabuleux comédien et personnage qu'était Jean Yanne.
Hélas, c'est peu, très peu, comme ce film !
3,0
Publiée le 19 mars 2025
Le cinéma du réalisateur suisse Lionel Baier ne laisse jamais indifférent, que cela soit pour le choix de ses sujets ou pour ses mises en scène, pas vraiment neutres. Avec La Cache, il s'attaque à un roman autobiographique, genre délicat, notamment vis-à-vis des lecteurs, rarement satisfaits de l'adaptation qui en est faite. Le film se déroule en mai 68, cette année erratique, dans un appartement qui constitue une sorte de refuge, et l'on comprendra seulement au fil du long métrage pourquoi il en est ainsi. Baier convoque la fantaisie et même l'absurde, avec un célèbre invité en sus, mais si La Cache exprime bien sa liberté narrative, en se focalisant sur le pittoresque de ses personnages plus que sur une intrigue peu exaltante, le film ne convainc qu'à moitié et ne touche pas autant qu'il le souhaiterait, sans doute. Œuvre de groupe, aucun acteur ne tire la couverture à soi et l'homogénéité de l'interprétation, à travers 4 générations, contribue à ne pas se sentir totalement exclu de cette famille à la fois resserrée sur elle-même et originale. Michel Blanc, pour son dernier tournage, joue avec tout son talent un rôle qui se fond dans un ensemble hétéroclite mais chaleureux. Il n'est pas interdit de trouver cet adieu touchant et plutôt à son image, d'homme bienveillant et altruiste.
Lili93

1 critique

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5,0
Publiée le 19 mars 2025
Un film émouvant, tendre et drôle (avec son côté pop), sur ce que "faire famille" signifie après le traumatisme de la guerre et dans le cadre historique de Mai 68. D'autant plus émouvant qu'il s'agit du dernier film tourné par Michel Blanc. Sans oublier la formidable Liliane Rovère, encore plus truculente dans ce rôle. Je recommande chaudement !
CitizenK

1 critique

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5,0
Publiée le 19 mars 2025
Super film invitant à la réflexion sur la mémoire, les secrets et les dynamiques sociales, familiales. Une ribambelle de comédiens, très belle adaptation du roman de Boltanski ! Œuvre délicate qui mérite d’être vue pour son inventivité, son charme et la belle atmosphère qui s'en dégage
BERNARD GOLDBERG

3 critiques

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4,5
Publiée le 19 mars 2025
La Cache est un film attachant, drôle sur cette famille un peu (!) baroque qui traverse le temps avec beaucoup d'amour. Et Michel Blanc est là...dans ce très beau rôle, sachons le regarder et l'apprécier dans ces derniers moments au cinéma. Vous verrez aussi les pavés de 68 et le général de Gaulle comme jamais vous l'avez vu...Un très joli moment donc où l'on se surprend à rire avec les fans de Michel Blanc à côté de vous dans la salle.
4,5
Publiée le 19 mars 2025
Adaptation de roman, influence de la BD, comédie et drame mémoriel : ce petit bijou d’inventivité est tout cela à la fois. Porté par un casting étincelant, dont un Michel Blanc drôle et émouvant, il donne envie de rejoindre sa famille déjantée. La puissance des liens, la dynamique de groupe si bien retranscrite semblent les protéger tous des fracas du monde. D’hier et d’aujourd’hui. On se love dans le film comme dans une bulle de gaité et de douceur. Un bonheur !
Leah Guez

1 critique

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5,0
Publiée le 17 mars 2025
vu en avant-première au Pathé Wepler, absolument génial avec une troupe de comédiens et comédiennes qui s’illuminent
4,0
Publiée le 10 mars 2025
La Cache se distingue par son audace, mêlant histoire intime et grande Histoire avec une approche visuelle innovante. Lionel Baier explore un récit familial intrigant sur fond de Mai 68, interrogeant mémoire et identité. Son esthétique dynamique et colorée crée un contraste fort avec la gravité des thèmes abordés. Cette œuvre s’impose comme une expérience marquante sur l’histoire dans la grande Histoire : D​es personnages singuliers et attachants, des répliques déjà cultes.
3,5
Publiée le 8 mars 2025
Surprenant dans son ton et son sujet, BAIER s'embourbe un peu dans une forme qui manque de finesse et de subtilité, mais qui lui ressemble et qui donne lieu à un métrage assez juste et fun a suivre
Vincent

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0,5
Publiée le 20 mars 2025
Le film enchaîne des clichés sur la vie d'une famille bourgeoise, sorte de "La vie est un long fleuve tranquille" à la petite semaine, sauf qu'on a mis une touche de culture juive. Pourquoi pas, mais cet aspect n'est pas creusé et la touche de culture devient une couche de clichés (la grand-mère juive d'Odessa avec le samovar à côté, franchement). Les blagues tombent systématiquement à plat, que le public en était gêné. Ce qui aurait dû faire le sel du scénario spoiler: (le refuge de De Gaulle)
est évacué en quelques minutes. Ce trou dans l'appartement aurait pu donner une profondeur à la scénographie. On a préféré rester plat. Le film impressionne par son absence d'inventivité formelle, avec pour tout cache-misère quelques fonds couleurs cosmétiques et des split screens dénués de sens . A ce niveau-là, on peut parler d'un travail de recherche dans la banalité.
Impossible de se laisser prendre par l'intrigue. Même sur très grand écran, l'adhésion du public, la suspension volontaire de l'incrédulité que mendie le narrateur en ouverture, est exclue par le jeu des acteurs. On aurait de la peine pour eux si on ne souffrait pas autant. Ils ne sont pas mauvais comédiens, ils ne savent juste pas ce qu'ils foutent là. Bras ballants, ils ânonnent des dialogues beaucoup trop longs, beaucoup trop écrits. Du genre Sarah Bernard qui joue une pièce de boulevard écrite par un stagiaire de Télérama. Des répliques tartes qui servent des leçons de vie aussi relevées que de la purée au micro-ondes ("ne laisse jamais les cons te dire qui tu es"). Chose amusante : si la famille d'intellectuels ont des phrases du café du commerce, les ouvriers parlent comme des bourgeois parisiens. Les figurants eux-mêmes déambulent dans la rue comme dans une publicité pour CNP Assurances (oui, celle avec Chostakovitch). On dira que le réalisateur ne sait pas diriger ses acteurs. Rendons-lui justice : il ne s'épargne pas non plus. Il joue le voisin du dessus, rôle parfaitement inutile sauf à démontrer qu'il pouvait le camper encore plus mal que les autres. Il se charge aussi de la voix off. Et ça donne le ton.
Pour justifier de son film, il pourra toujours se réfugier derrière le livre de Luc Boltanski. Après tout, il l'exhibe au début et à la fin. Plus qu'une simple caution intellectuelle, c'est une captation d'héritage symbolique.
Christian Boltanski doit se retourner dans sa tombe. Toutes mes condoléances à Michel Blanc. Par quelques gestes de tendresse envers sa femme, son personnage livre les seuls instants touchants du film.
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