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Hardecho
1 abonné
52 critiques
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3,5
Publiée le 19 juillet 2024
N'ayant pas lu le roman, je ne noterai que le film pour lui même; à savoir une intéressante réflexion sur la notion d'engagement, qu'il s'agisse de politique ou d'amour. La reconstitution de Prague avant et après l'invasion soviétique est soignée et le trio d'acteurs parfait. Le film est peut-être un poil long et la fin spoiler: en mode "l'amour est dans le pré" un peu facile mais dans l'ensemble, cela reste un vrai bon moment de cinéma.
J'avais adoré à l'époque, déjà 36 ans, et rien n'a changé : j'adore toujours. Mes souvenirs étaient flous et se révèlent complètement faux. Je retenais la Binoche et j'avais oublié Léna Olin exceptionnelle et Daniel Day- Lewis sublimissime. Et puis j'avais oublié aussi le printemps de Prague mort sans combat. 2h51 de bonheur.
Les démêlés amoureux d’un chirurgien dragueur pendant le printemps de Prague en Tchécoslovaquie, et une belle histoire d’amour. On y voit Prague avant et après la répression russe, décrite avec puissance. Les acteurs sont excellents et la mise en scène solide, malgré quelques lourdeurs à la fin. N’ayant pas lu le roman de Milan Kundera, je ne peux rien dire sur l’adaptation cinématographique.
Voilà ce qui s'appelle un beau film et on ne voit presque pas le temps passer pendant les quelques trois heures du film. La distribution est sans faute, on a un peu peur au début en voyant la tronche de play-boy de Daniel Day-Lewis, mais force est de constater qu'il s'en sort admirablement, Juliette Binoche, en poupée fragile est également parfaite, mais c'est Lena Olin qui domine néanmoins la distribution éclairant le film de sa beauté et de son talent. La réalisation est soignée, inventive et les séquences érotiques sont particulièrement réussie (la séance de photo entre Binoche et Olin est anthologique). Les tribulations sentimentales et sexuelles des trois protagonistes sont adroitement mêlées aux évènements de 1968 en Tchécoslovaquie. Cela dit le film n'est pas sans faute, surtout dans sa dernière demi-heure où nous avons droit une abracadabrante scène spoiler: dans le bistrot où sert Juliette Binoche (il suffit d'y réfléchir 5 minutes pour constater que ça ne tient pas debout), une scènespoiler: avec le chien malade qui ne sert à rien et une fin facile et bâclée. Quant à la symbolique du chapeau melon et celle du petit cochon, vous l'avez compris, vous ? Pas moi ! Et puis bon le gars qui choisit un titre aussi pompeux a sans doute un message à nous transmettre ? Dans ce cas je n'ai pas vraiment compris lequel. Malgré ces quelques réserves cette œuvre reste belle et excellente.
C'est un joli film servi par un trio d'acteurs qui jouent franc, Day-Lewis, Binoche et Olin, dans une sorte de ménage à trois. Il y le médecin séducteur, l'artiste un peu délurée et la jeune innocente. Tout ça avec pour toile de fond le Printemps de Prague. C'est un film qui ne cherche pas forcément à raconter une histoire précise ou plutôt qui ne cherche pas à faire passer de messages en force. On suit simplement l'histoire de ces 3 Tchécoslovaques qui hésitent entre quitter le pays et vivre leur vie comme ils l'entendent ou se plier à ce socialisme-communisme quoique militaire et autoritaire. Ils ne se prennent pas la tête et prennent la vie comme elle vient, quitte à faire des métiers pour vivre, laveur de carreau ou bien serveuse. Le film a quand même un peu vieilli mais il reste vrai et entier.
Bon, c'est un peu longuet et plusieurs coupes, notamment à la fin, n'auraient absolument pas été de refus. Mais impossible de ne pas apprécier ce long-métrage exceptionnel, aux nombreuses séquences émouvantes et réalistes et au jeu d'acteur magnifique. C'est le film qui a fait de Juliette Binoche l'extraordinaire actrice qu'elle est devenue.
Ce film contient beaucoup trop de scènes de nu à mon goût, ça n'est pas très élégant. En dehors de ça, il n'est intéressant que par intermittence, tout en proposant une fin assez réussie.
Adapté du roman le plus célèbre de Milan Kundera, « L'insoutenable légèreté de l'être » nous emmène au printemps de Prague, à travers les regards subjectifs et différents de Tomas, Sabina et Tereza. Ces personnages sont à la fois un triangle amoureux et une sorte de réflexion polyphonique sur la situation politique de Prague en 1968, et au-delà de ce contexte historique, sur la légèreté ou la pesanteur. Un questionnement pas souvent abordé par le cinéma, et qui peut tous nous intéresser : quel choix faisons-nous face au monde qui nous entoure, entre détachement, indifférence, fuite, ou implication, risque, engagement. Et le coup de génie de Kundera est d'arriver à amener ce questionnement de façon tout à fait légère, en l'ancrant dans l'histoire amoureuse-érotique de ce trio. Ou comment arriver à parler de sexe et de politique en même temps! Philip Kaufman parvient à bien restituer ce fond passionnant, mais pêche un peu en ce qui concerne la forme (il est vrai, difficilement adaptable au grand écran tant elle est unique). L'adaptation est cohérente, et modifie intelligemment le roman pour lui donner un caractère plus spécifiquement cinématographique (on reconnait là le savoir faire de Jean-Claude Carrière). Le seul souci, c'est que Kaufman reste un peu trop à la surface des choses, avec une mise en scène assez scolaire, là où le scénario aurait pu justifier plus d'audace. Le savoir faire technique est pourtant évident, dans la reconstitution de Prague avant et après le printemps, surtout dans cette superbe séquence où les images d'archive et les images de la fiction se mélangent parfaitement. Et puis, il faut bien souligner l'excellence du casting. Daniel Day-Lewis est parfait en Don Juan d'abord indifférent, avant de changer petit à petit son point de vue. Juliette Binoche est superbe en Tereza, photographe un peu névrosée mais qui décide de s'impliquer dans la situation politique. Lena Olin, enfin, est splendide en femme fatale incarnant plutôt la légèreté et la fuite. Un film réussi, sans aucun doute, mais la substantifique moelle de Kundera aurait pu donner quelque chose de bien plus somptueux entre les mains d'un réalisateur un peu plus hardi...
Du Kundura c'est pas facile à lire et pas très attrayant. Adapté au cinéma c'est pareil avec la profondeur en moins, pourtant ils n'avaient pas lésiné sur le casting. Finalement c'est grâce à Léna Olin que j'ai tenu le coup, ne me demandez pourquoi.
Il est évident qu'on ne retrouve pas la grâce, la puissance, la singularité et l'essence même du roman. L'adaptation était très complexe, voir quasi-impossible. Néanmoins, le film se tient, en équilibre sur le fil tendu de l'Histoire et de toutes les histoires qui la composent. C'est aussi une archive où se cotoient Daniel Day Lewis, Juliette Binoche, Lena Olin où même Stellan Skarsgad, alors à leurs débuts déjà prometteurs. Pas renversant mais intéressant cela dit.
C'est pas un film de cul ? En tout cas, sa ressemble bien !
Le prétexte de Prague n'est que vague et en plus mal traité. On se demande quoi trouver dans ce film. Peut-être l'esthétique des scènes de coucheries. Moi je n'ai pas trouver ça terrible.
L'Insoutenable légèreté de l'être (1988) est l’adaptation éponyme du roman de Milan Kundera (publié en 1982). Philip Kaufman y retranscrit une belle fresque historique se déroulant durant la période du Printemps de Prague, à la fin des années 60, où se lie d’amitié un jeune chirurgien et une serveuse. Ceux qui avaient découvert l’œuvre d’origine du romancier tchèque risquent d’être déçus, le film est loin (très loin) d’y être fidèle. Reste au final une assez belle retranscription où bien évidemment les acteurs y sont pour beaucoup (Daniel Day-Lewis & Juliette Binoche), on pourra cependant regretter que le film ai pu durer aussi longtemps (170 minutes).
Érotique et sensuel, L'insoutenable légèreté de l'être est un film porté par une sublime trame romanesque sur fond de conflit politique majeur. Les acteurs sont géniaux. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Bonne adaptation du roman de Kundera qui relate les destins de ces trois êtres en quête d'amour alors que la situation historique en Tchécoslovaquie vient se mêler à leurs histoires personnelles. Des acteurs monumentaux (Daniel Day Lewis en tête) et quelques scènes très fortes, comme celle de l'invasion des chars Russes, avec le passage de la couleur au noir et blanc.