A l'époque j'ai été surpris. J'avais trouvé ce film, disons, original. C'est tout de même un bon film avec de bons acteurs. En tout cas il m'a permis de découvrir les écrits de Kundera, et ça c'est une bonne chose!
Inadaptable le livre de kundera ? allez dire ça à kaufman ! Quel film superbe ! Kaufman à depuis intégrer le cercle des ex grands réalisateurs rejoignant alan parker et bien d'autres . C'est bien triste .
Film remarquable, à l'image du roman. Kundera y explore une fois de plus la force de l'amour sur la destinée des êtres. En fin de parcours, une question sans réponse. Qui à fait le bon choix ? Sabina qui pleure seule en Californie, ou Thomas qui meure heureux dans la campagne tchécoslovaque ? Le film est remarquablement servi par un jeu d'acteurs tout en subtilité.
N'ayant pas lu le roman de Kundera, je dirais que l'intérêt de ce film repose essentiellement sur une mise en scène très soignée et sur le jeu des acteurs, plus que sur l'histoire elle-même. En effet, les décors sont somptueux, et l'ambiance de Prague en 1968 est très bien reconstituée. Daniel Day-Lewis, avec ses allures de play-boy irrésistible, Lena Olin, débordante de sensualité, et surtout Juliette Binoche, tellement émouvante, fraîche et spontanée, forment un superbe trio d'acteurs qui servent avec beaucoup de talent une histoire sentimentale sur fond d'évènements historiques. Il est ici question d'amour profond bien sûr (entre Tomas et Tereza), mais aussi de liberté, une liberté sexuelle que veut conserver Tomas, le héros du film, en multipliant ses avenures, et une indépendance que Sabina, sa maîtresse, tient elle aussi à préserver en refusant de s'engager et en choisissant de s'exiler au loin. Face à Teresa, sa femme, la question qui se pose pour Tomas est : acceptera-t-il de se laisser impliquer par ses émotions et d'accéder à un bonheur paisible auprès de la femme qu'il aime ? Un véritable défi pour ce séducteur impénitent...
J'ai vu ce film à 15-16 ans et je ne l'ai jamais oublié. Pas de grands rebondissements peut-être, pas de dialogues percutants, mais une humanité saisissante. Grâce aux acteurs, notamment.
Une histoire qui touche parce qu'elle oscille entre légèreté, voire insouciance, jeu(x) et profondeur, troubles. Elle pose des questions essentielles : qu'est-ce que le bonheur, comment y parvenir, quelles concessions faire à sa liberté, quelle place trouver? Les acteurs jouent juste. Ils montrent chacun(e) des brisures, des fêlures, des souhaits enfouis, bafoués..., que ce soit dans la fuite en avant absolue érigée en dictat quand la peur du lien tenaille les entrailles, dans la jalousie qui ressurgit et qui ordonne un retour même dans un monde verrouillé, ou encore dans les mains liées dans le sommeil presque malgré soi... Une histoire profondément humaine sur fond de montée de totalitarisme, au moment du printemps de Prague. Il y a quelque chose de l'ordre de l'impossible bonheur, de la vulnérabilité absolue de l'être, que la caméra offre à nos regards, saisissant les méandres de ce qui lient inéluctablement les protagonistes les un(e)s aux autres, et ce, jusqu'au bout.
Un film long, mais très beau, on y retrouve l'esprit libre des années post-68, aussi bien artistiquement que sexuellement. Le jeu des acteurs est formidable, les images aussi. Très dépaysant...
Je n'ai pas lu le roman... Un film sur l'amour, sur un mari libertaire, sur un fond d'histoire de la République Tchèque et surtout de Prague. Une ambiance bien menée. L'histoire manque de rebondissements, mais joue bien sur l'ambiance. Le rôle principal masculin est joué à merveille... On ne sait pas ce qu'il ressent, mais le spectateur arrive à détecter ses pensées. Un film à voir un soir...