Les Bodin’s partent en vrille : les secrets du tournage

Le scénario des Bodin’s partent en vrille a mis du temps à être finalisé, car Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet étaient en pleine tournée pendant l’écriture. Pour avancer sur le projet, le réalisateur Frédéric Forestier les a souvent suivis sur la route ou les a rejoints sur leurs lieux de spectacle.

Cela a permis aux scénaristes de tester certaines répliques et idées directement devant leur public avant de les intégrer au film.

Les Bodin’s partent en vrille est le quatrième film mettant en scène le fameux duo comique créé en 1994 et composé de Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet, après Mariage chez les Bodin's (2008), Amélie au pays des Bodin's (2010) et Les Bodin's en Thaïlande (2021).

L'équipe du film a tourné pendant cinq semaines au Maroc, et une grande partie du tournage s’est déroulée durant le Ramadan. Ce contexte a rendu les journées plus compliquées pour les techniciens marocains qui travaillaient sans pouvoir boire ni manger jusqu’au coucher du soleil.

Le choix du Maroc comme destination pour Maria et Christian n’a pas été fait au hasard. Les scénaristes voulaient éviter que leurs personnages prennent l’avion, afin de les placer dans une situation de road trip en Peugeot 504.

Cela permettait aussi de garder une certaine cohérence avec leur mode de vie rural et d’introduire de nombreuses péripéties comiques liées au voyage par la route.

Le célèbre journaliste sportif français Nelson Monfort fait une apparition dans le film en tant que présentateur lors de la scène finale.

Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet, connus pour leur talent d'improvisation, ont souvent ajouté des touches personnelles à leurs scènes, apportant des moments spontanés et drôles au film.

Les Bodin’s en Thaïlande (2021) avait rencontré un immense succès en salles avec plus de 1,6 million d’entrées, ce qui a motivé Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet à poursuivre l’aventure au cinéma.

Le tournage a été perturbé par plusieurs tempêtes de sable. Les équipes ont dû régulièrement replier les décors pour éviter qu'ils ne soient emportés par le vent, donnant parfois au réalisateur l’impression de tourner un Mad Max rural !

Jean-Christian Fraiscinet et Vincent Dubois ont fait la plupart de leurs cascades eux-mêmes, sauf quand les dromadaires devaient galoper à pleine vitesse. À ces moments-là, des doublures les remplaçaient.

L’un des éléments comiques du film repose sur le fait que Maria et Christian se réveillent au Maroc sans savoir comment ni pourquoi ils y sont arrivés. Ce point de départ rappelle Very Bad Trip, où les personnages se retrouvent après une nuit de fête avec des trous de mémoire et doivent reconstituer les événements.