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    L’Affaire Nevenka
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    52 critiques spectateurs

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    yusuf ali
    yusuf ali

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    5,0
    Publiée le 22 décembre 2024
    The reviewer says that the premise is impossible with nuclear weapons, but it is possible (though still improbable) with viral pandemics.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2024
    Nevenka Fernandez est une une jeune femme de 25 ans, brillante, à qui l’on propose d’intégrer la liste en vue des élections municipales de sa ville Ponferrada. Peu après son élection, le maire lui propose des fonctions importantes, avec la gestion du budget de la ville. Mais c’est aussi le début des ennuis et de la descente aux enfers pour la jeune femme, harcelée par le maire. Un film puissant montrant le calvaire vécu par la jeune femme, et la mécanique du mensonge adoptée par son agresseur. Un récit tordant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    À la fin des années 90, la jeune Nevenka Fernandez se laisse convaincre de rejoindre la liste électorale menée par Ismael Alvarez, le maire sortant de la ville de Ponferrada, dans la province du Leon, dans le nord-ouest de l’Espagne. Sitôt réélu, le maire tout-puissant lui confie la délégation des finances. L’édile, de plus en plus pressant, la courtise et la jeune femme cède à ses avances. Mais quand elle décide enfin de rompre leur liaison, sa vie devient un enfer.

    "L’Affaire Nevenka" ressemble à ces films que "Les Dossiers de l’écran", l’émission hebdomadaire d’Antenne 2 des années 70 et 80, diffusait en première partie de soirée, avant qu’un cénacle d’experts ne discute du sujet du film. "L’Affaire Nevenka" parle d’un sujet et d’un seul : le harcèlement sexuel, évoquant sur son affiche « le premier cas #MeToo en Espagne », alors que le mouvement, on le sait, n’a été lancé qu’en 2017.

    Il le fait impeccablement. Et implacablement. C’est sa principale qualité. C’est aussi son principal défaut. Car, bien vite, "L’Affaire Nevenka" se réduit à son sujet. Il est le face-à-face entre une ravissante jeune femme, douée et intelligente, frêle et fragile, et un ogre au physique de taureau, deux fois plus âgé que sa proie, manipulateur, ivre de son pouvoir. Ce face-à-face, aussi impressionnant soit-il, ne réserve aucune surprise. Il est prévisible de la première à la dernière minute : l’excitation de la jeune femme face à ses nouvelles responsabilités professionnelles, sa gêne face à la cour dont elle est l’objet, sa garde qui se baisse après un dîner trop arrosé, qu’elle regrette bien vite, son désarroi face à l’entêtement de son amant éconduit, jusqu’à son sursaut final et à l’injonction adressée à toutes les femmes dans une situation similaire à ne pas baisser la tête et à témoigner.

    Bien sûr, le harcèlement sexuel, tel qu’il est décrit dans le film est haïssable. Et les témoignages, comme celui-ci, qui permettent d’en alerter l’opinion publique et d’en prévenir la répétition, sont louables. Mais les bons sentiments ne font pas toujours du bon cinéma. "L’Affaire Nevenka" est l’exemple presque caricatural d’un film qui défend mal une juste cause.
    Patricia F.
    Patricia F.

    1 abonné 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Je ne connaissais rien de cette affaire de harcèlement qui a secoué l’Espagne dans les années 90, donc bien avant #MeToo, ce qui rend le combat de Nevenka Fernández encore plus courageux. Elle était vraiment seule ou quasi seule contre tous. J’ai trouvé les deux acteurs principaux excellents. La jeune actrice Mireia Oriol porte brillamment le rôle de Nevenka, interprétant avec une prodigieuse justesse la descente aux enfers de la jeune conseillère municipale et Urko Olazabal est redoutable en harceleur. Le bémol est la partie qui concerne le jugement. Bien trop courte et pas assez explicite. J’aurais aimé que ce soit plus détaillé, pour que ce qui a fait pencher la balance de son côté soit plus flagrant. Sans raccourcir le reste, car le reste est parfait, mais en rallongeant le film d’une petite demi-heure.
    Eleni
    Eleni

    14 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2024
    Au fur et à mesure de sa filmographie, Iciar Bollain affine son style, tout en l'épurant. Du cinéma réaliste et engagé, qui traque des affaires liées à la vie publique et les regarde par le prisme de personnages qui les vivent. La réalisation au cordeau sur le plan du scénario, du jeu des acteurs, du rythme, donne toute sa puissance à "L'affaire Nevenka".
    coraly
    coraly

    13 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    L'affaire Nevenka raconte une mécanique implacable, un piège qui se referme sur une jeune femme qui se retrouve progressivement tyrannisée par un homme ivre de sa puissance. De fait, il exerce quasiment un pouvoir de vie et de mort économique et sociale sur un grand nombre de personnes dans la ville où il officie comme maire et entrepreneur, soutenu par un réseau tentaculaire.
    Ainsi Nevenka se retrouve isolée ( spoiler: ses potentiels témoins étant sous la coupe du harceleur
    ) et presque réduite à néant face au harcèlement dont elle est victime. Elle va avoir malgré tout le courage de parler spoiler: et réussir à faire condamner cet homme.

    Le film laisse un sentiment de grande injustice, Nevenka se retrouvant à nouveau harcelée, cette fois par les soutiens du maire et les antiféministes, spoiler: et obligée de quitter son pays
    . Le maire est filmé comme un prédateur et certaines scènes sont digne d'un film d'horreur. Glaçant, à voir pour continuer à parler des violences envers les femmes engendrées par le patriarcat.
    Emmanuel F.
    Emmanuel F.

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    Film brillant sur le sujet d'actualité qu'il traite et qui appartient à hier et aujourd'hui. Une histoire d'avant Metoo réalisée avec finesse. Bravo.
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    La première affaire #Meetoo en Espagne, à l’aube du XXIe siècle, en milieu institutionnel de proximité. Une jeune femme de 25 ans, indépendante, brillante et ambitieuse, étudiant à Madrid, est courtisée par le maire à l’approche des élections municipales de Ponferrada, la commune de sa naissance, où vivent ses parents et amis d’enfance. Nevenka Fernandez hésite, met en balance ses études dans Madrid débridé et anonyme, et une fonction exposée dans une mairie communale, elle qui n’a aucune connaissance de la politique municipale. On la prémunit (le maire est un prédateur, un don juan, un homme politique et un entrepreneur clientéliste, corrupteur et corruptible), on s’inquiète. On l’encourage aussi : c’est une chance. Elle accepte et est nommée conseillère aux finances, l’un des 4 postes les plus sensibles. Sur Wikipedia je lis que Ponferrada est une étape sur le Camino francés et le point de départ du Camino de Invierno du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Nevenka aurait mieux fait de cheminer et prier, pour autant, aurait-elle été mieux protégée ? Si j’osais, je dirais que si elle, Nevenka Fernandez, a été soumise à cette épreuve, à cette époque, c’est qu’elle était celle qui ferait imploser un système obsolète.
    Obsolète ? Lequel 24 ans plus tard n’est toujours pas tout à fait remis en cause, quand il s’agit de toucher aux privilèges des puissants dominants.

    Ce film m’a remuée : les larmes aux yeux, une rage incandescente a ébouillanté mes tripes, je me suis sentie asphyxiée, et assise confortablement au creux de mon fauteuil de cinéma dans une salle clinquante et bien chauffée, comme un cocon, je me suis sentie anesthésiée, incapable de réagir, comme ligotée au lieu de soutenir Nevenka. Si je n’ai pas vécu ce qu’elle a raconté et qui fait l’objet de cette adaptation cinématographique douloureuse et implacable, j’ai compris le harcèlement sexuel dont elle a été victime dans mes chairs parce que si souvent, j’ai approché ces situations-là. Je me demande aujourd’hui s’il reste une seule femme au monde à ne pas avoir, de près ou de loin, victime directe ou collatérale, en Espagne ou ailleurs, dans cet écosystème ou un autre, été confrontée au harcèlement : sexuel, moral, professionnel, psychologique.
    J’en éprouve La Nausée.

    Ismael Alvarez, le maire affiche un ego aussi surdimensionné que son aura. Il fait preuve d’un ascendant naturel, éprouvé de longue date, sur ses conseillers et coéquipiers, fournisseurs et prestataires, partenaires sous contrat, journalistes, et villageois qu’il tient sous sa coupe en offrant ici ou là appartement, bail, prêt, champagne. Séducteur invétéré, il s’éprend de Nevenka, sa petite Quenka, sa Quenki, qu’il parvient à mettre dans son lit après avoir déployé toutes les cartes de son jeu : paternel, à l’écoute, sensible, émotif, éconduit éprouvé, veuf éploré, patron charmé. En conseil municipal il porte aux nues la jeune conseillère si compétente qu'il lui octroie un double-salaire, pourvu qu’elle fasse preuve d’une disponibilité absolue. Nevenka finit par succomber au charme irrésistible et aux moues dignes de l’Actors Studio de son mentor. Avant de se raviser : ce n’est pas sa conception d’une relation et puis, elle aime Lucas à Madrid. Elle s’est égarée, elle le regrette. Ismael Alvarez ne l’entend pas de cette oreille et dévoile aussitôt son autre face : celle du tortionnaire. En cherchant un synonyme à bourreau, que je ne voulais pas employer car trop dévoyé bien que ce terme fut l’exact, je lis : Familier. Bourreau des cœurs. CQFD.

    Ismael s’emploie maintenant à violenter Nevenka, la rabaisser, lui nuire mais s'arrête toujours à une frontière qui lui permettra de mieux relancer sa mécanique déstabilisante. Il oublie de la prévenir du changement d’horaires des réunions, omet des informations essentielles lui permettant de préparer des dossiers rigoureux, il lui ment. Il la traite d’hystérique. Si ce terme est banalisé dans un tel contexte, décennie après décennie, depuis le Bal des Folles d'un autre siècle, il prend ici une place démesurée comme s'il déchirait l'écran de cinéma pour nous sauter en pleine figure. Il la menace, elle et ses parents. Il la viole. Nevenka se retrouve clouée au pilori en place publique. Tous désormais se retournent contre la jeune femme. Les louanges d’hier se transforment en calomnies. L’hypocrisie, la trahison, la déloyauté se révèlent. Jusqu’à ce que Nevenka disparaisse.

    Pour recoudre sa dignité, elle qui a perdu toute substance intellectuelle et corporelle, décide de s’en remettre à un avocat et de porter plainte contre le maire.

    Le procès est insoutenable pour nous autres spectateurs, il l’est sans doute autant pour les témoins qui tous, ont pactisé avec le maire. Même ses parents, se sont montré ambigus, apeurés par le scandale. Aussi insoutenable soit-il, Nevenka résiste. Elle résiste à un sexisme qui laisse pantois. Elle résiste au service de sa dignité.

    Les acteurs jouent une partition phénoménale, épouvantable et éprouvante. J’ignore dans quel état Mireia Oriol et Urko Olazabal ont quitté le tournage et s’ils sont eu le courage d’affronter leurs personnages sur grand écran mais en tant que spectatrice, je salue leur talent et le remue-ménage que leur interprétation produit. Je salue le talent de la réalisatrice qui signe une œuvre exemplaire dont j’espère qu’elle fera œuvre de pédagogie et de réflexion, pour que les hommes se contrôlent, pour que les femmes parlent, et qu’elle constituera une pièce de plus en termes de jurisprudence, dans les affaires #Meetoo. Car il s’agit d’un film inspiré d’une histoire vraie, aux conséquences effroyables.

    Défilent sur l’écran, à la fin, juste avant un générique à la bande-son aussi austère que saccadée, deux phrases qui révèlent ce que sont devenus le maire et sa proie. Je croyais ma rage presqu’apaisée l’issue du procès, c’était pour qu’elle se ravive davantage encore à la lecture de ces destins.
    duhameldaniel@aol.com
    duhameldaniel@aol.com

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Un film émouvant, Une interprétation magistrale du maire et de sa victime, la réalité des réactions des femmes et des hommes face à une jeune femme qui avait accepté une relation avec un homme de pouvoir avant de la refuser.
    Shezia3
    Shezia3

    15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2024
    Une histoire glaçante sur le mécanisme de l’emprise et du harcèlement sexuel au travail. Encore plus angoissante quand on sait qu’elle est tirée d’une histoire vraie qui remonte à 23 ans et qui, pourtant sonne encore tellement dans l’air du temps. Les acteurs principaux sont épatants de justesse, et on voit clairement au fil de l’histoire leur changement physique et émotionnelle. Lui devenant bourreau, elle victime humiliée et isolée. C'est aussi un récit sur la société de l'époque face la première affaire "me too" notamment dans une petite ville comme celle-ci, la lâcheté de l'entourage, la manipulation et l'abus de pouvoir. Je n'ai pas vu le temps passé, je me suis laissée emporter par ce récit si juste et effroyable.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2024
    Nevenka Fernandez est jeune, jolie, ambitieuse, intelligente et talentueuse. Le maire de Ponferrada (Espagne) jette son dévolue sur la jeune femme qui s’en saisit. Honorée d’être choisie pour ses qualités professionnelles et très vite poussée au prestigieux poste de chargée du budget au conseil municipal, elle se donne à 100% à sa mission. Mais le maire n’a pas que des ambitions politiques pour elle, il en aimerait plus, beaucoup plus ; et quand elle s’oppose, la machine à broyer se met en route contre la jeune femme. Personne ne s’oppose au maire, tout le monde connait son fonctionnement, mais être dans la sphère proche de cet homme influent nécessite de fermer les yeux ; hommes et femmes compris. La jeune Nevenka est aussi victime de ce qu’elle est : ambitieuse et pas habituée à l’échec. Sans cesse, elle voudra prouver qu’elle est à la hauteur de sa mission, qu’elle n’est pas défaillante et que le procès en incompétence qui lui est fait est injustifié ; jusqu’à y laisser sa santé.
    Iciar Bollain dissèque avec minutie et une précision d’orfèvre la mécanique du harcèlement moral et sexuel. Un crescendo en forme de thriller porté par les mécanismes insidieux de la manipulation d’un homme puissant. Toute cette première partie est un cas d’école qui fait froid dans le dos par sa sécheresse. Dès la première scène, nous sommes sur le dos du prédateur, le ton est donné par une belle idée de mise en scène.
    La seconde partie plus académique se concentre sur le procès. Nous sommes dans l’ère pré #MeToo où l’opinion publique inverse les rôles de coupable et de victimes. L’opinion collective opte pour un facile et classique « Elle doit bien y être pour quelque chose dans cette histoire », elle ne parvient même pas à avoir le soutien de ses parents. Se soustraire à l’emprise parait alors facile de l’extérieur ; mais dès lors que l’on a vécu la première partie avec Nevanka, on a bien pris conscience au combien le quotidien est destructeur. Surtout quand l’homme est influent et joue sans cesse de son pouvoir. On comprend aussi pourquoi aujourd’hui certaines affaires éclatent plusieurs années après les faits : difficile d’attaquer le pouvoir et l’aura que portent certains ; ceci créé une sorte d’impunité tacite. Au cours du procès, la stigmatisation des victimes, l’indécence des questions posées, la ligne de la défense sont ignobles. On ose espérer qu’aujourd’hui, en quelques décennies, la parole des victimes sans être sacralisée n’est pas démontée à ce point. Ce procès bien qu’académique est terrible.
    Un film témoin, symbole d’une époque ; utile, n’espérons pas, car on veut croire en une parole des femmes prise en compte à ce jour.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Jipéhel
    Jipéhel

    61 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2024
    Pour toutes les Nevenka du monde

    En 2010, la cinéaste espagnole Icíar Bollaín m’avait bouleversé avec Même la pluie. Depuis, bien d’autres films ont suivi dont l’excellent Mariage de Rosa en 2020. À la fin des années 90, Nevenka Fernández, est élue à 25 ans conseillère municipale auprès du maire de Ponferrada, le charismatique et populaire Ismael Alvarez. C’est le début d’une descente aux enfers pour Nevenka, manipulée et harcelée pendant des mois par le maire. Pour s’en sortir, elle décide de dénoncer ses agissements et lui intente un procès. Ces 117 minutes – qu’on ne voit pas passer -, sont une véritable claque qui devrait inspirer à la fois les femmes et les hommes face au fléau du machisme et du harcèlement sexuel. Formidablement édifiant.
    Une page d’histoire. Nevenka Fernandez, est une des premières femmes à avoir dénoncé publiquement un puissant homme politique qui l'a agressé sexuellement dans les années 1990. Le tableau de la société espagnole de l’époque est loin d’être flatteur, en particulier le manque d’empathie de la population à l’égard de la victime, contrairement à l’ère post #MeToo. Le fait que la réalisatrice n’ait pas choisi la forme du documentaire nous permet de vivre l'histoire avec Nevenka, de ressentir sa terreur et son angoisse, à mesure qu'elle s'enfonce dans l'abus et qu'elle s'en libère, selon ses propos. Mais le travail d’écriture est semblable à celui d’un documentaire puisque les scénaristes ont rencontré à plusieurs reprises Nevenka, mais aussi ses amis, son psychologue de l’époque, son avocat et son compagnon, qui est devenu plus tard son mari. De plus, dans un souci de réalisme extrême, les deux femmes sont allées à Ponferrada où se sont déroulés les événements, afin d’interroger des fonctionnaires qui avaient travaillé avec elle, mais aussi des journalistes de l’époque. Enfin, elles ont eu accès à tous les documents du procès, ce qui a permis de rendre fidèlement compte des différentes plaidoiries, et de les retranscrire avec exactitude. Ne ratez pas ce film, un exemple de travail et de réussite dans ce genre de film dossier. Poignant et brillant.
    C’est un 1er film pour Mireia Oriol et elle est absolument formidable ? Une véritable découverte. Face à elle il y a l’excellent Urko Olazabal, qui assume avec talent le rôle de celui qu’on adore détester. Ajoutons à ce casting les noms de Ricardo Gómez et Carlos Serrano. Ce n’est pas un hasard si Icíar Bollaín s’est emparée de cette affaire pour la transposer à l’écran, puisqu’elle est très investie dans la défense du droit des femmes, y compris dans le cinéma. Sa filmographie est d’ailleurs imprégnée de la question du sexisme ou de l’emprise. Elle a également fondé la CIMA en Espagne, l’Association des femmes du cinéma, de l’audiovisuel et des médias, afin de les encadrer contre toutes dérives et discriminations. Une cinéaste engagée pour un film qui ne l’est pas moins. Implacable, glaçant et d’utilité publique.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2024
    Nevenka fait de brillantes études politiques à Madrid, elle décide à 25 ans de devenir conseillère municipale de sa petite ville de province. Le maire, notable que tout le monde apprécie, lui donne immédiatement un portefeuille important….et attend quelque chose en contrepartie. Tiré d’un fait réel qui a secoué l’Espagne des 90’s L’affaire Nevanka est la chronique malheureusement ordinaire d’un machisme et d’un patriarcat d’atmosphère.
    Annette S.
    Annette S.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    Prenant, captivant, les émotions sont tellement bien retranscrit , la cruauté du personnage la douleur de la victime , le silence des collaborateurs ,
    raph_desm
    raph_desm

    6 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    Malgré une narration juste et des protagonistes crédibles, on a du mal à se laisser emporter par l'empathie pas plus qu'on ne parvient à la révolte.
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