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Padovani
2 critiques
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3,5
Publiée le 12 décembre 2024
Un gonzo documentaire où on suit plus les tribulations des trois journalistes qu'on apprend des choses sur l'Afghanistan, mais c'est fait avec un tel talent un telle sincérité qu'ion finit par être conquis.
2002. Trois compères s'embarquent en voiture pour l'Afghanistan. Ils découvrent un pays compexe, intéressant, beau et dur. Il errent entre les mines antipersonnel, rencontrent des chefs de guerre. Mais comme ils ont 30 ans, rien ne peut les empêcher de beaucoup rire aussi. Et ce n'est pas du tout choquant, curieusement. Peut-être parce que le rire apparaît tout de suite plus intelligent que la guerre.
Documentaire d'un voyage de 2 journalistes et du réalisateur en Afghanistan sous domination de l'OTAN. De très belles images alternant le film et les photos amateur de Claude Baechthold et les photos de grand reporter de Paolo Woods. Le très beau récit de la route qu'ils font de Kaboul à Mazâr-e Charîf, leurs rencontres, la découverte d'une culture et les risques pris, alternant avec l'histoire du pays et l'histoire propre du réalisateur. Vraiment un très beau film (quel pays!), drôle et émouvant. Si vous avez l'occasion, foncez !
J'ai adoré suivre l'aventure de ces trois personnages à travers l'Afghanistan et la manière légère, voir humoristique, de nous faire découvrir ce pays et cette société qui mérite d'être vue sous un autre plus humain, malgré les horreurs qui en font partie.
Une bonne surprise. Un roadmovie documentaire plein de sincérité. Par contre, j'ai vraiment eu de la peine à entrer dedans... La voix et l'accent vaudois du narrateur y sont pour beaucoup. Les moments censés émouvoir tombent un peu à plat à cause de ça (je suis pourtant aussi suisse). Après 30 minutes on s'y fait. Sinon, Lausanne et Genève sont presque plus souvent cités que Kaboul et Herat. Le lémanocentrisme a encore des beaux jours devant lui.
À partir de documents de 2002 récemment et fortuitement retrouvés, le journaliste suisse romand Claude Baechtold réalise en 2024 un documentaire Riverboom qui a tout d’une blague de potaches fomentée par trois gars partis en Afghanistan un après les attentats du 11 septembre faire le tour du pays et écrire des reportages pour le Figaro. Sous ses dehors volontiers comiques et légers, Riverboom réussit la double gageure de rendre compte de la complexité politique du pays entre guerre froide et occupations des Russes et des Américains dans une compétition entre différentes factions ethniques et religieuses et de devenir une sorte de thérapie personnelle pour le réalisateur en herbe, hypocondriaque et timoré, qui ne s’est toujours pas remis de la disparition soudaine de ses parents dans un accident de voiture. Le résultat consiste en un film fait de bric et de broc avec un trio attachant de pieds nickelés dans une suite de situations rocambolesques entre vrai danger et fausses trouilles.
Documentaire au rythme original et très plaisant. Malgré le contexte politique difficile et électrique on s'attache rapidement à ce trio qui nous témoigne un regard sur l'Afghanistan avec un road trip inoubliable. Bravo pour leurs courages et leurs humours bien retransmis sur ce documentaire.
Un documentaire hors normes réalisé par un trio improbable, monté après une perte des bobines durant 20 ans. Un voyage de trois protestants au cœur de l'Afghanistan où le dogme est visible jusqu'à l'absence des femmes dans la rue. Une mise en abime vertigineuse sur la beauté d'un pays prise en otage et en parallèle, un drame familial qui se dénoue.
Nous sommes en 2002, quelques mois après le 11-Septembre, au moment où commence la - désastreuse - occupation américaine en Afghanistan. Ce documentaire captivant, inventif et même drôle narre le road-movie d'un grand reporter suisse, Claude Simon (futur lauréat du prix Albert-Londres), d'un photographe de guerre, Paolo Woods, et du réalisateur, Claude Baechtold lequel se retrouve embarqué un peu malgré lui dans l'aventure. Riverboom est en quelque sorte la version cinéma de L'Usage du monde et les trois compères sont les dignes héritiers de Nicolas Bouvier.
Documentaire qui a le grand mérite de nous proposer un voyage en Afghanistan après l'arrivée de la coalition en 2001.
Il nous donne à voir un pays maltraité par les contingences historiques, mais au potentiel humain formidable.
Le ton du film ( passionnant ) mêle bonne humeur et tension dans cette équipe composée de deux journalistes et d'un touriste ( ils seront accompagnés d'un chauffeur et d'un traducteur afghan)
Ce dernier sera au final l'auteur de Riverboom ( du nom d'une rivière Afghane, prise par les crues qui contraindra les protagonistes à passer une nuit dans leur voiture)
Un documentaire fait de bouts de ficelle, hilarant, attachant, tellement touchant par sa vérité, pour ses images, parfois floues ou splendides, pour ses protagonistes qu'on regrette de ne pas mieux connaître. Une pépite !
J’y suis allé complètement par hasard parce qu’il n’y avait plus de places pour voir le film que je voulais voir et je me suis pris une sacrée claque. C’est un des meilleurs films documentaire que j’ai vu. Drôle, intéressant, touchant…. Génial !!!
Un documentaire qui a raté son moment. Il n'y a plus rien d'original aujourd'hui à documenter le quotidien d'un régime autoritaire par l'oeil d'une camara embarquée. Faute de fil narratif, on s'ennuie assez rapidement. Que Riverboom se plonge dans l'Afghanistan de 2002 n'y change rien, et le film n'a pas tellement vocation à expliquer les enjeux géopolitiques de la période, il montre simplement la détresse de peuples instrumentalisée par des seigneurs de guerre. Les images sont belles, mais la réalisation est chaotique, brouillonne et ressemble plutôt à la projection non retravaillée des images du voyage. La voix off, criarde, geignante, est insupportable et se perd, sous couvert d'humour, dans une rétrospective plaintive sur la vie personnelle ratée du réalisateur.
Ce film se situe entre le document Arte, le film de vacances tourné en super 8 et les reportages d’Antoine de Maximy ! L’humour passe bien et est salvateur dans le contexte de ce périple. A voir