Comment se sauver en faisant le Vendée Globe sur Virtual Regata pendant 80 jours dans son bateau sur cale dans son jardin. A noter la participation de Jean le Cam et Michel Desjoyaux. Un beau film Humansite. A voir
Une jolie aventure sur une trame classique, celle d'une personnage perdu dans sa vie qui se lance un défi hors norme et parvient à se retrouver lui-même et à obtenir une forme de rédemption auprès de ses proches, en allant au bout du pari qu'il s'est lancé (spoiler: sans forcément le gagner, puisque ce qui compte c'est le chemin et pas la destination ). Le contexte est ici relativement original avec le Vendée Globe et la course virtuelle qui se joue en parallèle, le film célèbre ainsi les marins-aventuriers en tout genre, et la douce folie qui les conduit à vivre ce genre d'épopée. Jean-Paul Rouve est excellent dans ce rôle, que ce soit dans les moments de colère, de tristesse, ou de joie. Même si l'histoire est cousue de fil blanc, et si certaines sous-intrigues ne sont qu'esquissées (spoiler: les conseils de navigation donnés anonymement, la maladie du grand-père ), le film se regarde sans déplaisir, grâce à cette famille solidaire et à l'engouement qui se crée autour de l'aventure du héros.
Moi maman d'un navigateur du Vendée Globe j'ai trouvé l'idée originale avec des pointes de vérité sur notre navigateur terrestre. Bon moment de détente et histoire familiale touchante
Un scénario convenu pour une histoire sur fond de dissensions familiales et d'addiction à l'alcool, des liens distendus qui vont se raccommoder autour d'un défi, c'est du déjà vu, déjà entendu. Le film se veut grand public mais ce que le père incarne à l'écran dans le personnage de JP Rouve peut aussi ranimer les plaies de ceux qui ont eu à souffrir d'alcoolisme ou d'un parent défaillant. La scène du Noël est absolument abjecte mais c'est un avis personnel, à trop vouloir faire dans le réel-trash on perd l'adhésion et l'affect du public et on a très envie de baffer ce père indigne et immature. Pour le reste je ne reverrai pas ce film même lorsqu'il sera rediffusé à la télévision, c'est trop convenu et à même pas plaisant tant toute cette histoire est peu crédible.
C'est la version moderne de la chanson de Georges Brassens.... les copains d'abord. De la sensibilité, des comédiens et comédiennes justes une histoire touchante une réalisation sans esbroufe. Une réussite
Une histoire de dépression et de renaissance qui aurait pu être beaucoup plus touchante et forte, le traitement est d'une grande platitude formelle comme scénaristique, le rythme est absent et on s'ennuie beaucoup. Cela dit les quelques retraités présents à ma séance avaient l'air de s'amuser devant cette oeuvre anecdotique plus adaptée à l'écran de télévision qu'à la salle de cinéma.
Xavier Beauvois honoré à Cannes et aux Césars avec son sublime film "Des hommes et des Dieux" surfe cette fois sur les vagues du Vendée Globe, course mythique, avec "La vallée des fous". Il s'agit bien de fous dans tous les sens du terme pour ce film qui nous embarque vers des horizons lointains sans quitter la terre ferme, avec le projet insensé d'un "accidenté de la vie" interprété par Jean-Paul Rouvre. L'ex Robin des Bois est devenu en quelque sorte un Robinson Crusoé, isolé sur son bateau en cale sèche au fond de son jardin. La magie du cinéma est de nous faire croire à cette histoire folle et néanmoins raisonnée. Jour après jour, nous suivons le périple de ce marin virtuel à deux pas de son restaurant rugissant au gré du sauvetage en ... terre orchestré par sa famille et ses amis. Ce film nous fait du bien. Quand la folie permet de réaliser des rêves incroyables, elle chasse les cauchemars ! Merci à Xavier Beauvois d'avoir offert un énième rôle à l'infatigable Pierre Richard et pour le joli clin d'oeil au "roi" Jean Le Cam, recordman des participations au Vendée Globe et au "professeur" Michel Desjoyeaux, double vainqueur de ce monument de la course en solitaire.
La Vallée des fous nous plonge dans le défi fou de Jean-Paul s'aventurant dans une version virtuelle de la célèbre course du Vendée Globe.
Parcequ'il ne fait rien comme les autres, Jean-Paul a décidé de le faire à bord d'un bateau stationné dans son jardin. Ce qui parait comme un challenge virtuel se transforme alors en une introspection. Alors qu'il était tombé dans l'alcool suite à la mort de sa femme, cet isolement lui fait prendre le chemin de la rédemption.
On est plongé dans ce bateau afin de vivre cette reconstruction. Un défi personnel de base complément dingue, mais qui à être salvateur. De l'autre côté, on suit aussi sa famille. Elle, qui ne comprenait plus Jean-Paul, voit en cette folie l'ultime chance de le sauver. La relation chaotique entre le fils et le père deviendra alors le centre du film. Dommage que la réalisation s'éparpille un peu et empêche l'aspect émotionnel de s'épanouir.
Jean-Paul, père à la dérive, restaurateur en perdition, qui noie son mal-être et son désespoir dans l’alcool, décide de faire le Vendée Globe virtuellement. Pour cette épopée très personnelle et braver ses tempêtes intérieures, il s’embarque à sec sur son voilier au fond du jardin. Bien loin de l’adrénaline de la course au large et des déferlantes de la haute mer, Xavier Beauvois réalise une histoire de rédemption pavée de bons sentiments, un peu trop prévisible. Pourtant La vallée des fous nous emporte par sa sensibilité et son humanité. Alors quand s’achève cette épopée immobile, on veut croire qu’un avenir meilleur est toujours possible...Et çà, ça fait simplement du bien !
Film d actualité avec ke Vendée globes Idée originale de faire la croisière en restant chez soi..en virtuel.. Bonne interprétation de JP Rouvre qui lutte contre ses démons.. c'est un bon divertissement..
Voilà un très beau film, poétique et moins léger que l’on pourrait le penser. J’aime beaucoup l’interprétation de JP Rouve, toujours juste. Toutefois je pense que la folie et la poésie de son personnage aurait mérité d’être davantage exploitées.