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    La Ferme des Bertrand
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    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2024
    Le dernier documentaire de Gilles Perret ("La Sociale") se déroule dans un lieu unique, la ferme des Bertrand, à Quincy, en Haute-Savoie, dans la vallée du Giffre. Mais il entrelace trois périodes. 1972 : trois frères, Jacques, André et Jean, filmés en tricot de peau, racontent sur FR3 les travaux qu’ils entreprennent pour moderniser l’exploitation laitière familiale. 1997 : Gilles Perret, dans son tout premier documentaire, Trois frères pour une vie, les retrouve vingt-cinq ans plus tard au moment de partir à la retraite et de céder la direction de l’exploitation à leur neveu Patrick, et à sa femme Hélène. 2022 : vingt-cinq ans ont à nouveau passé. Patrick est décédé. Hélène va à son tour partir à la retraite. Son fils, Marc, et son gendre, Alex, lui succèdent.

    On pourrait dire que la sortie de ce film, alors que la colère des agriculteurs, sur leur juste rémunération et la mondialisation, gronde jusqu’aux portes de Paris, résonne avec l’actualité. Mais ce serait une facilité d’écriture. Car il n’y a aucune colère dans ce documentaire. Ni aucune revendication. C’est une surprise quand on sait l’engagement à l’extrême-gauche de son réalisateur, compagnon de route de Jean-Luc Mélenchon dont il a fait le portrait élogieux dans "L’Insoumis" et de François Ruffin ("J’veux du soleil !", "Debout les femmes !")

    "La Ferme des Bertrand" ne nous montre pas, comme les fictions ("Petit Paysan", "Au nom de la terre"…) ou les documentaires ("Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes", "Sans adieu", "Profils paysans", "Bovines"…) ont coutume de le faire, des paysans surendettés, exténués, au bord du suicide ou du dépôt du bilan. Il filme, en espérant que l’expression ne soit pas prise en mauvaise part, des agriculteurs heureux sinon prospères dont le lait est consacré à la fabrication de Reblochons [avec ou sans majuscule ?] et de Tomes de Savoie AOP.

    Il ne verse pas pour autant dans l’angélisme ou dans le maurrassisme. Les difficultés du métier ne sont pas occultées : André, Jacques et Jean se sont condamnés au célibat pour travailler ensemble. Le sacrifice fut cruel. Ils en ont conscience, eux qui s’imaginaient une vie plus « normale » et n’avaient ni l’envie ni la vocation de rester à la ferme. Ils disent n’avoir pas eu le « choix ». Mais, au crépuscule de leur vie, ils ne sont pas amers. Au contraire, la fierté du travail bien fait affleure, ainsi que celle de la transmission à la génération suivante..

    La génération suivante est reconnaissante du legs qu’elle a reçue de ses aînés. Elle ne leur ressemble pas pour autant. La modernisation et la mécanisation ont eu du bon – et le documentaire ne se prive pas de décocher quelques piques aux « écolos » qui prêchent le contraire. Le travail reste dur et astreignant. Mais les cadences ont diminué. Et une vie de famille normale est désormais possible, qui se paie le luxe d’une semaine de vacances, interdite aux anciens.

    "La Ferme des Bertrand" est un documentaire sur le passé tourné vers le futur. André, une vraie trogne de cinéma, la moustache de Jean Rochefort et la bouille de Jean Lefebvre, traverse les trois périodes. Il est dans la force de l’âge en 1972, pré-retraité en 1997, vieillard courbé par les ans en 2022, endeuillé par la mort brutale de ses deux frères. Mais il garde toujours une foi indéfectible dans le progrès. C’est la clé, selon lui, de la réussite, autant que de la réduction de la pénibilité du labeur agricole. Gilles Perret fait sien ce point de vue pas vraiment ecofriendly. Son film commence par la présentation d’un curieux robot qui remplacera Hélène dans sa tâche quotidienne : la traite des vaches.
    marccccccccc
    marccccccccc

    21 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2024
    Un film magnifique qui balaye avec une grande finesse la vie de ses familles . Aucun misérabilisme , aucune gloriole de la vie au grand air, juste d'autres vies que les nôtres et des valeurs universelles: la transmission, le destin pas choisi mais accepté, le travail, le goût des choses bien faites.
    Patricia Franchini
    Patricia Franchini

    51 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Un film d'une humanité incroyable, je veux un film de famille comme ça ou être adoptée par les Bertrand ! Une des rares raisons de se réjouir en ce moment, merciiii !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    341 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2024
    formidable témoignage d'une famille d'agriculteurs que le réalisateur a suivi depuis presque 50 ans ( et même plus si on compte un reportage d'époque plus ancien inséré au montage).
    Belle leçon de vie, belle leçon de nature, on sort de ce film ébloui, connectés à la famille Bertrand et un peu angoissé que tout cela disparaisse dans l'avenir.

    Bravo
    JPR1
    JPR1

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2023
    Magnifique documentaire de Gilles Perret et de Marion Richoux, un regard très touchant sur cette famille d'agriculteur de Haute Savoie, entre sourire et bonheur de leur vie en plein air , mais aussi dureté du travail agricole et de l'usure des corps , le temps qui passe, la vie et les décès
    les transitions entre les différentes séquences d'archives ou celles filmées en 2022 sont parfaites, c'est un film documentaire rare, à voir absolument
    Jarry Philippe
    Jarry Philippe

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2024
    Le film de Gilles Perret est émouvant et d'une grande sensibilité. Il montre la transmission, l'attachement à une terre et à un paysage. On y comprend l'histoire et les enjeux du monde paysan, entre modernité et necessité de préserver les terres agricoles pour nous nourrir à proximité des lieux de vie, pour résister au tourisme et a l'artificialisation des terres.
    evariste75
    evariste75

    152 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2024
    J'ai passé un excellent moment savoyard et campagnard avec des paysans passionnés de leur métier...

    Ça m'a presque donné envie de devenir fermier !

    Très belles images, très belle humanité...
    Sylvie Finkelstein
    Sylvie Finkelstein

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Transmission, passage du temps, goût du travail dur mais satisfaisant, amour de la terre et des bêtes : une famille de paysans intelligents, réfléchis, tolérants, appréciant le progrès technique pour moins trimer - filmés à hauteur d'homme. Ni image d'Épinal ni docu militant, ce film est une leçon de vie, dont chaque phrase donne à penser. Courez-y tout de suite !
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Depuis quelques années, le cinéma documentaire français s’intéresse régulièrement au monde agricole et, particulièrement, au monde de l’élevage. Un film de plus sur ce sujet, allez vous peut-être penser ! Oui, un film de plus sur ce sujet, mais un film qui présente quelques caractéristiques qui en font un film particulièrement important. Tout d’abord, le hasard fait que la sortie de ce film coïncide avec le combat que viennent d’entamer les agriculteurs un peu partout en Europe et, particulièrement, en France. Ensuite, face aux causes affichées de cette colère des paysans, La ferme des Bertrand a le grand mérite de donner une vision teintée d’un optimisme, certes mesuré, mais réel, sur l’avenir du monde agricole dans notre pays en retraçant l’évolution durant les 50 dernières années d’une exploitation familiale à taille humaine, avec un troupeau d’une centaine de vaches laitières, et, en parallèle, l’évolution du mode de vie des membres de cette famille. Enfin, La ferme des Bertrand a été réalisé par Gilles Perret, qui, a toujours démontré que filmer le local permettait de raconter l’universel et qui, dans des films comme Les jours heureux, La sociale ou Debout les femmes, a toujours fait preuve d’une sincérité et d’une qualité d’écoute exceptionnelles. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-la-ferme-des-bertrand/
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2024
    A vu "La ferme des Bertrand" film documentaire de Gilles Perret. Après avoir enchainé une longue suite de films de fictions tous plus affligeants les uns que les autres, quel bonheur pour moi enfin de voir un projet travaillé, abouti, des "acteurs qui parlent vrai", sans absurdité psychologique, sans facilité de scénario, sans mouvements de caméra abscons et avec une réelle tension dramatique. Sur 50 ans la caméra suit 4 générations d'une même famille, les Bertrand qui ont une exploitation agricole et d'élevage en Haute-Savoie (Quincy). 1972, 1997 et 2022 sont les trois rendez-vous où nous retrouvons les mêmes terres, la même ferme, les mêmes montagnes... les personnes grandissent, vieillissent, prennent leur retraite et meurt... les saisons s'enchainent, la climat change en s'empirant, le matériel agricole évolue, le râteau et la main laissent la place à la mécanique puis à la robotique mais les conditions de travail et de vie restent les mêmes. On oublie de se marier, on s'attelle à un travail harassant que l'on n'aime pas... puis avec le temps on s'y fait et les enfants rêvent de prendre la suite de leurs parents. La famille Bertrand est attachée à ses terres qu'elle se transmet de génération en génération ainsi que la valeur du travail bien fait. La caméra n'est jamais intrusive, impudique, impersonnelle. On est de suite en empathie avec cette famille qui vit bien de peu, qui philosophe, qui s'inquiète, qui se démène, qui s'abime à la tâche, où toutes les générations vivent ensemble. Cet excellent film documentaire tombe à pic pour mettre des images non racoleuses, non tape à l'oeil, non complaisante à la place de celles des journaux télévisés quotidiens suite aux manifestations paysannes de ces derniers jours. On frémit, on sourit, on retrouve ses propres souvenirs, on se désespère de la décadence de ce monde agricole si près de la nature qui voit 2 agriculteurs se suicider par jour et 200 exploitations fermer par an. "La ferme des Bertrand" est réaliste avec tout de même de l'espoir. Un film qui remet les idées en place, les priorités à leur juste niveau et qui fait un bien fou tout en aèrant nos cerveaux de citadins nombrilistes. Une salle comble où les spectateurs applaudissent à la fin d'un documentaire... c'est ça aussi le bonheur inattendu d'aller au cinéma...
    Thierry Chassagneux
    Thierry Chassagneux

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2024
    Je suis agriculteur et j'ai visionné le film en avant première.
    C'est un documentaire d'une très grande qualité que je conseille à tous le monde et en particulier aux politiques dans le contexte actuel.
    Un film qui retranscrit d'une façon incroyable l'évolution au travers des générations d'une ferme tout à fait représentative de notre agriculture française.
    Beaucoup d'émotions et de réalisme
    A voir absolument
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    C’est un documentaire qui s’offre le luxe du temps long. Un voisin (Gilles Perret, le cinéaste), admiratif de ses voisins, les frères Bertrand, éleveurs de bovins en Haute-Savoie. Il les a filmés en 1997, il récidive en 2023, soit une génération plus tard, saisissant ce qu’il reste d’eux, corps et outil de travail, ce qu’ils laissent en héritage. Les images de ces deux époques s’entremêlent. S’ajouteront celles d’un documentaire télévisé datant de 1972. Cinquante ans d’une vie de paysans ici retracée, un demi-siècle autour d’une ferme familiale dans la vallée du Giffre.

    La qualité de témoignage de ce documentaire est indéniable. La période couverte est si longue qu’elle permet d’appréhender les évolutions du métier d’éleveur. Le film insiste beaucoup sur la mécanisation du travail, un peu moins sur la spéculation foncière, les contraintes écologiques ou les variations du prix du lait. Ceci n’est pas un reproche. Ce qui intéresse Gilles Perret, c’est, justement, le travail. Ou plus précisément la force de travail. Et pour incarner cela, il peut compter sur un personnage (le seul) qui aura traversé les trois époques de ce documentaire : André Bertrand.

    Visage taillé à la serpe et moustache toute gauloise, on le croirait sorti du célèbre tableau de Léon Lhermitte, La Paye des moissonneurs (1882). Il est l’un des trois frères ayant repris la ferme familiale à la fin des années 60. Ils ont en commun cette force de travail herculéenne que les journalistes n’ont pas manqué de capter en 1972 : en bagnards des champs, les trois frères cassaient des pierres à la seule force des bras pour la construction d’une nouvelle étable. C’est déjà André qui, à cette occasion, porte la voix du trio. Il conte les journées trop courtes pour achever toutes les tâches, les sacrifices, les privations. Il développe également sa vision de l’avenir de l’exploitation. On comprend l’éthique de travail qui l’anime – ainsi que ses frères –, comme héritée du fond des âges. La parole d’André est parcimonieuse et sagace, son esprit vif. Même au crépuscule de sa vie, le corps marqué par ces années de labeur, il reste résolument moderne, déclarant fièrement avoir toujours été ouvert au progrès technique. A travers lui, on mesure l’extraordinaire énergie dont font preuve ces travailleurs au grand air. Une énergie qu’ils semblent puiser dans les racines mêmes de la nature qu’ils s’échinent à dompter. La force de travail paysanne est l’âme de ce beau (en plus d’être utile) documentaire.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2024
    Gilles Perret n’a pas son pareil pour réaliser des documentaires, le plus souvent sur un registre militant. Mais cette fois-ci c’est plutôt dans le genre récit de famille (elle est trop humble pour qu’on parle de saga) qu’il officie. Le thème a certes été rattrapé par l’actualisé sociale brulante de la période mais c’est pure coïncidence. Ce qui était visé dans le calendrier de sortie c’est plutôt le proche Salon de l’agriculture. Contrairement aux approches habituelles du réalisateur, il n’y a pas vraiment ici de dénonciation sociale. Les membres de la famille d’agriculteurs, génération après génération – les Bertrand –, disent eux-mêmes qu’ils vivent bien, qu’ils travaillent beaucoup, beaucoup trop, mais qu’ils vivent bien, se contentant d’ailleurs du nécessaire, ceci expliquant cela et préférant voir leurs revenus retourner dans l’exploitation pour des investissements. Les travaux de la ferme s’automatisent ainsi au fil des ans (« les machines », sic, pour les travaux des champs, les « robots », sic encore, pour la traite du troupeau de vaches), libérant de la peine des hommes et des femmes, des enfants le cas échéant. Un vrai bol d’air pur ce documentaire. Une atmosphère bucolique pour cette agriculture (assez spécifique) de montagne. Devant les images, l’esprit du spectateur retrouvera les odeurs du foin et de l’étable, surtout s’il a des souvenirs de ces ambiances (comme moi pour tout vous dire, ce qui ne sera pas une exception parmi les spectateurs). Pas trop de démonstration sur les modèles économiques qui s’imposent : des exploitations plus grandes, moins de bras (ceux qui sont partis ont finalement eu raison juge le patriarche), davantage de matériel, des indicateurs de production suivis de près par la nouvelle génération qui a troqué l’ordinateur au flair paysan. La spécificité de cette agriculture de montagne qui reste à taille humaine et qui somme toute préserve l’avenir (forte prise de conscience du développement durable par la famille même si elle n’emploie pas ces mots) fait que le modèle ne choque pas. Des agriculteurs, des paysans, qui pour une fois n’indisposeront pas les écologistes. Ces derniers seront quand même évoqués : « eux, les écolos, ils voudraient que… ». En arrière-plan ce qu’on appelle les principes de nécessité quand il faut faire des choix et qu’il faut bien nous nourrir tous.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2024
    Pas très prompt à aller voir des documentaires au ciné, j’ai été conquis par celui-ci retraçant sur trois générations la vie d’une exploitation agricole laitière de montagne. Gilles Perret avait déjà filmé la famille Bertrand en 1972 (les tontons ; les trois frères repreneurs) puis en 1997 (avec le neveu repreneur) puis en 2022 (avec le fils). Et il connait très bien la famille, il est leur voisin. Cette proximité donne un fort accent de vérité et de sincérité au film ; il boit le café chez eux en les filmant ; la meule de tomme au milieu de la table. De fait, les parcours de vie sont touchants jusque dans les larmes d’une femme et sœur des derniers repreneurs. Tout au long de film, on se demande aussi comment les écologistes et les agriculteurs raisonnables et raisonnés (comme eux) ne peuvent pas partagés plus souvent un discours et idéos communs. Ils ont le même souci de la nature et de la maintenir propre pour les générations futures. Gilles Perret parvient bien aussi à nous montrer l’évolution de la vie et du métier ; l’apport de la mécanisation pour plus de liberté dans l’exercice de ce métier chronophage. Le regard porté sur le monde et sur leur propre vie par chacun des protagonistes est d’une intelligence et d’une finesse embrassant l’honnêteté intellectuelle dont ils font preuve.
    Touchant et profondément humain… mais drôle aussi quelquefois ; un doc à ne pas louper.
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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2024
    Dans un petit village de Haute-Savoie sur le chemin du Mont Blanc, Gilles Perret suit le quotidien de 3 générations d'agriculteurs pendant un demi-siècle. Une histoire de transmission, de labeur, d'évolution du savoir et des techniques, passées du manuel au mécanique puis à la robotisation. Les trois frères restés célibataires pour ne se consacrer qu'à leurs terres sont touchants dans leurs façons de raconter une vie qu'on leur a transmise à la naissance mais qu'ils n'auraient pas forcément choisie. Une vie sans plaisirs autres que celui du travail bien fait, une abnégation.
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