Déçu par ce nouveau film de Sorrentino dont La grande belezza a acquis, pour moi, le statut de film culte. J’avais beaucoup aimé Youth, détesté Silvio et les autres et apprécié This must be The place.
Je ne retrouve pas ce génie dans Parthenope.
Comme souvent chez Sorrentino, il a des fulgurances dans certaines scènes, notamment, celle avec l’évêque dans la chapelle du trésor de San Genaro, celle de la « fusion » dans les bas-fonds de Naples, l’arrivée du carrosse par la mer ou la machine qui vaporise du produit sanitaire, bloquant le corbillard, la découverte du fils du professeur (quoiqu’un peu grand-guignolesque). Mises bout à bout, elles créent un univers baroque, mais l’on a un peu de mal à rentrer dans le propos qui finalement se résume à « j’aime Naples » et dont Parthenope, à juste titre, en est l’allégorie.
La jeune (et très belle) actrice est quasiment de tous les plans, à croire que le réalisateur en est tombé (comme sa ville natale) follement amoureux, si ce n’est de manière excessive.