Votre avis sur Parthenope ?
3,5
Publiée le 15 mars 2025
Avec "Parthenope", Sorrentino tisse une œuvre d’une beauté renversante. Chaque image frappe comme une peinture vivante, Naples baigne dans une lumière presque irréelle, et Celeste Dalla Porta capte l’écran avec une grâce magnétique. Gary Oldman, lui, apporte une touche de profondeur, entre ironie et mélancolie.
C’est un film envoûtant, d’une élégance folle, mais qui finit par se perdre un peu dans son propre esthétisme. C’est beau, très beau même, mais peut-être trop lisse pour être aussi bouleversant qu’on l’espérait. On aurait aimé sentir un peu plus de chaos sous la perfection.
3,5
Publiée le 16 mars 2025
Paolo Sorrentino enfante de Parthenope. C ' est le nom ancien de la ville de Naples dont ce brillant cinéaste est natif . C ' est également une odyssée de Parthenope héroïne qui vit et que le cinéaste détaille au fil des évènements qui magnifient cette déesse et cette ville aux milles visages et paysages . Cordialement. Gérard Michel
5,0
Publiée le 27 mai 2024
Un film ultra-léché, à la limite du catalogue de mode. La ville de Naples et l’île de Capri sont sublimés. Reste une longueur injustifiée…
4,5
Publiée le 16 février 2025
Vu en avant-première ! Une claque ! La réalisation de Sorrentino, le magnétisme de l'actrice principale de Celeste Dalla Porta, un film à ne pas manquer en ce début 2025.
2,0
Publiée le 19 mars 2025
Film assez contemplatif avec des longueurs sur une femme, indéniablement très belle, mais qui en surjoue. On ne croit pas trop aux passages qui se passent à la fac d'anthropologie. Relations assez malsaines avec son frère puis avec le prêtre. Ce film m'a mis mal à l'aise. Globalement assez sombre et déprimant.
4,0
Publiée le 20 mars 2025
Le film est une tranche de beauté sublime qui fait un bien fou en ce moment. La narration s’essouffle pourtant parfois mais repart. L’image est sublime mais il manque quelque chose pour toucher comme La grande belleza m’avait marqué.
Pas grave, on a la chance de voir du vrai beau cinéma arty peut être mais qui devient rare.
4,0
Publiée le 4 novembre 2024
vu en avant première. touchant, personnel et allégorique. meilleur film du réalisateur avec La Grande Belleza
3,5
Publiée le 19 mars 2025
Très joli film sur Naples, Capri et une certaine Italie. L'actrice principale est magnifique, la musique bien choisie, pour un film qui évoque la beauté, le désir, la liberté. Après un peu long et il y a peu d'enjeu sinon de suivre la vie sur plusieurs décennies.
3,0
Publiée le 13 mars 2025
Du beau, mais aussi du lourdingue et du long, voire du ridicule lors de l'anti-cléricalisme. Dommage car le thème de la solitude de la beauté et de l'intelligence est bien incarné par l'actrice principale.
4,5
Publiée le 14 mars 2025
« Splendeur et décadences napolitaine»
Je suis tombé sous le charme absolu de Parthenope , splendide et convaincante Celeste Dalla Porta dans son premier rôle, et de ce film italien de Paolo Sorrentino qui célèbre Naples et qui ose tout (2 scènes de sexe dans des contextes bien surprenants notamment). Certains n’y auront vu qu’une carte postale, j’y vois une œuvre cinématographique. Il faut se laisser porter par sa beauté, son esthétisme et ses surprises pour en profiter pleinement.
4,0
Publiée le 25 février 2025
Capri, c’est joli, Celeste aussi !

Provocations grossières, manque de rigueur, brouillon, publicité de parfum italien, etc. Le dernier film de Paolo Sorrentino est si mal accueilli au Québec que pareille férocité me donne envie d’en dire du bien.

Notez qu’il n’y a pas que chez nous où "Parthenope" est plutôt mal reçu. Le célèbre site Rotten Tomatoes, par exemple, ne lui accorde que 45% de critiques favorables, ce qui fait pas mal de tomates vertes. Vous voilà donc prévenus: le nouveau Sorrentino ne plaît pas à tout le monde.

Il est vrai que ce nouvel opus peut paraître déroutant tant sa ligne directrice reste floue. Le réalisateur de "La Grande Bellezza" décrit ainsi son film : «Il est né de l’idée que l’aventure du passage du temps dans la vie d’un individu est quelque chose d’épique, de majestueux, de sauvage, de douloureux et de merveilleux.»

La vie racontée, c’est celle d’une femme, nommée Parthenope, que l’on suit depuis sa naissance en 1950 jusqu'à sa retraite quelque 70 années plus tard. Mais on la voit surtout durant sa jeunesse, où sa sublime beauté brise les cœurs, dont celui de son frère, éperdument amoureux d’elle.

Le critique de Cinematografo, Valerio Sammarco, décrit "Parthenope" comme «continuellement suspendu entre la tension vers le sublime et la chute dans l’abîme, peuplé de fantômes mélancoliques». C’est une jolie formule, fidèle à l’esprit de l’œuvre.

Comme le précédent film de Sorrentino, "È stata la mano del Dio", tourné aussi à Naples, "Parthenope" doit beaucoup à un illustre précurseur, Federico Fellini. Comme le réalisateur d’"Amarcord", Sorrentino a préféré au récit classique une série de tableaux, tantôt réalistes, tantôt invraisemblables, le plus souvent éblouissants. C’est parfois un peu long, quelquefois complaisant. Au final, on se laisse charmer. Ou pas.

Un mot enfin sur la vedette du film, Celeste Dalla Porta, qui porte bien son joli prénom. Elle fait ici ses débuts au cinéma. Sa présence lumineuse irradie "Parthenope" de bout en bout. C’est un point sur lequel, je crois, tout le monde s’entend.
3,0
Publiée le 17 mars 2025
D'abord des belles et des beaux comme savent être les Italien(e)s. Puis des situations à la Fellini, Almodovar voire néoréalistes. Je n'ai pas tout compris de certains discours...cette ville de Naples...étrange.
1,5
Publiée le 19 mars 2025
Quel ennui.. bien trop long, bien trop lent, ...
Un scénario confus, des scènes de sexe inutiles, du nombrilisme... la beauté de l actrice semble être l essentiel du scénario, jusqu'à l overdose.et on oublie Naples... exercice de style, intello.
3,5
Publiée le 18 mars 2025
Avec Parthenope, Paolo Sorrentino poursuit son dialogue obsessionnel sur la beauté et l’évanescence. Ce portrait d’une femme à la fois objet de fascination physique et intellectuelle, incarnée par Celeste Dalla Porta, convoque tout le cinéma de son cinéaste.

Dès son titre, Parthenope inscrit son héroïne dans la mythologie napolitaine. Fille-sirène échouée sur la côte, légende d’une beauté qui se consume dans son propre chant, Parthenope est ici une jeune femme dont l’existence semble suspendue entre l’admiration qu’elle suscite et le vide qu’elle ressent. Loin de la quête existentielle, elle incarne une jeunesse qui ne se sent déjà plus jeune, un beauté qui se sait éphémère. Sorrentino filme son errance avec la fascination d’un peintre de la Renaissance, traquant la lumière sur sa peau, le reflet d’un monde qui la regarde plus qu’il ne la comprend.

Parthenope fait de Naples un territoire du mythe, un espace où le réel et l’imaginaire se confondent. La ville devient un personnage, une présence qui hante l’héroïne autant qu’elle la définit. Sorrentino y insère des figures masculines : un prêtre âgé, un vieil homme homosexuel et intellectuelle : Eux voit en elle la réminiscence de leurs désirs passés, une figure de papier à laquelle il aimerait donner un destin. Elle lutte pour exister en dehors du regard des hommes, tentant de s’extraire du rôle d’icône qu’on lui assigne. C’est là que le film trouve sa véritable profondeur, Parthenope pose la question de la liberté des corps admirés.

Autre motif troublant : la relation teintée d’une tension érotique avec son propre frère. Sorrentino pousse ici son exploration du désir jusqu’à ses frontières les plus troubles : Parthenope est si enfermée dans son image que l’autre devient un reflet d’elle-même.

Visuellement, Parthenope est une épure dans la filmographie de Sorrentino. Moins baroque que ses précédents opus, il privilégie les plans fixes, la langueur des regards, la contemplation d’un monde où les gestes comptent autant que les mots. Pourtant, cette sobriété nouvelle ne signifie pas l’abandon de la virtuosité et de la surprise.
1,0
Publiée le 19 mars 2025
Quel ennui ; un film creux qui ne repose que sur la plastique de son actrice principale ; malsain aussi : relation incestueuse , relation avec un cardinal immonde sans que l’on comprenne le désir qu’il suscite chez l’héroïne , amoureux sincère malmené dont celle ci se joue , le tout sans approfondissement des ressorts censés animer ces situations ; la photo est belle mais ne suffit pas à sauver le film ; je regrette de ne pas être sortie avant la fin , sortant de la séance avec le sentiment d’avoir perdu mon temps
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