Votre avis sur Parthenope ?
3,0
Publiée le 11 mars 2025
Parthenope est une jeune femme dont la beauté subjugue toute personne qu'elle croise, telle une sirène napolitaine. Également brillante dans ses études, elle est remarquée par le directeur du département d'anthropologie. En parallèle, Parthénope entretient une relation ambiguë avec son frère, sous les yeux de son ami d'enfance qui est tendrement amoureux d'elle depuis toujours. Son univers s'effondre après une nuit d'amour et un terrible accident. En salle le 12 mars.

spoiler: "Parthenope" est un une œuvre qui a de véritables atouts esthétiques et de mise en scène. Certains scènes m'ont particulièrement marqué tellement les décors, les mouvements des personnages et l'ambiance méditerranéenne en mettent plein la vue. Le personnage de Parthenope est aussi hypnotisant que la sirène dont il est inspiré, tant par sa beauté que par sa mystérieuse psyché : une véritable déesse parmi les hommes dont on ne cesse de se demander à quoi elle peut bien penser. Je regrette que le scénario soit aussi vide. On assiste aux errances de la jeune femme sans quête de quoi que ce soit de bien intéressant, jusqu'à la rencontre avec un espèce de monstre cauchemardesque qui est le point culminant du cringe, puis un final somme toute assez décevant : Parthenope a perdu son emprise sur nous. La beauté d'un film ne fait pas tout !
2,0
Publiée le 13 mars 2025
Notez le bruit que fait une baudruche : pffffffhhhhhh…. scheubeuleuleu pfffffhhhhh. C’est l’image que j’ai de ce film, un bien belle baudruche avec de très beaux plans, de très jolis jeunes humains dans de très beaux paysages.
Mais qu’en reste-t-il après l’avoir vu ?
4,0
Publiée le 13 mars 2025
Elles sont admirables : Parthé et Naples !
Une fresque cinématographique mêlant l’anthropologie universitaire au comportement des hommes face à la beauté qui se refuse. Elle affole les compteurs en minaudant beaucoup : ils se pâment, l’attendent, la couvrent de concupiscence frustrée… Les extravagances à l’italienne se multiplient : cérémonie traditionnelle pour consacrer un miracle spoiler: entâché de sang
, procession mortuaire face à spoiler: une désinfecteuse urbaine pour combattre le choléra
, procréation publique pour fusionner 2 grandes familles, spoiler: filiation monstrueuse
du prof d’université,…
Les musiques indolentes sont innombrables, parsemées de classiques (Malambo de Yma SUMAC, Cocciante, valse triste de GRIEG,…). La photographie est magnifique (château de Sant’Elmo, rochers de Capri).
Très belle œuvre insolente !
3,5
Publiée le 16 mars 2025
Très BEAU , j'insiste sur le mot car le film est très contemplatif mais néanmoins passionnant à suivre , film de Paolo Sorrentino qui célèbre là la Jeunesse perdue et fait découvrir une grande , et sublime , comédienne en la personne de Celeste Dalla Porta !
3,0
Publiée le 16 février 2025
Oeuvre fascinante mais souvent anecdotique, le long métrage de SORRENTINO se pose comme un projet magnifique, une oeuvre belle et imposante, mais qui manque de clarté, quant à ce qu'elle véhicule, raconte, et expose de son héroïne, fantasmée et passionnée par son réalisateur
2,0
Publiée le 16 mars 2025
Un esthétisme baroque au service d'une histoire dont on cherche en vain le sens profond pendant plus de deux heures, ou plutôt une successions de scènes viscomntiennes avec des personnages étranges, mystérieux, grotesques ou monstrueux, avec comme ténu fil de trame la vie d'une jeune femme belle, triste qui va devenir professeur d'anthropologie dans avoir jamais savoir ce qu'était l'anthropologie.
le cadre est celui de Naples, sa baie, ses palais, ses rues sordides, la mafia et le football/
Des images parfois insolites, une musique supportable et un prof humaniste nous aident à passer le temps d'un film bien trop long et trop abscons
4,5
Publiée le 18 mars 2025
🎬 PARTHENOPE - Paolo Sorrentino | ⭐ 8,5/10

Lorsque l'on entend ou lit trop de bien d'un film avant de le voir, les attentes sont trop hautes et l'on est souvent déçu. Parthenope, descendu en flèche par beaucoup depuis sa projection à Cannes, m'a prouvé que le raisonnement inverse fonctionnait aussi.

Car si j'y suis allé un peu à reculons, suite au dézingage en règle subi par le film, j'ai très vite été fasciné par la splendeur des images, grâce à une photographie sublime, faisant de chaque plan un véritable tableau vivant.

Là où la bande-annonce laissait craindre le "male gaze" gênant d'un vieux réalisateur, il n'en est rien, et si Parthenope fait tourner la tête de tous ceux qui la croisent et de celui qui la filme, c'est pour son immense beauté, bien sûr, mais aussi pour sa personnalité complexe et insaisissable, qu'elle qualifiera elle-même de "triste et frivole, déterminée et désinvolte", à la fin du film. Un personnage fascinant qui refuse de se donner à n'importe et qui a deux obsessions, bien éloignées de son apparence : spoiler: avoir de la répartie et comprendre ce qu'est l'anthropologie.


Beaucoup resteront sur le côté de la route, rebutés par le rythme lent du film, ses réflexions quasi métaphysiques, la distance émotionnelle créée par la sur esthétisation de la mise en scène et par le côté pompeux que peut dégager l'ensemble.

J'ai pour ma part été subjugué et hypnotisé par ce faux rythme, le magnétisme de l'actrice principale, Celeste Dalla Costa, et conquis par la galerie de personnages et l'originalité des rôles secondaires : spoiler: un frère rempli de mélancolie et au désir ambigu, un riche poète homosexuel et dépressif, une professeur d'art dramatique excentrique dont on ne verra jamais le visage, un directeur de thèse peu démonstratif mais père d'un enfant tout à fait atypique
...

Produit par Saint-Laurent, Parthenope n'échappe pas à l'exercice de style mais raconte tout de même quelque chose d'intéressant sur la beauté et le temps qui passe.

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4,0
Publiée le 15 mars 2025
Les paysages sont magnifiques j'ai beaucoup aimé la musique qui est très belle l'actrice principale que je connaissais pas est très talentueuse elle crève l'écran je pense qu'elle va faire une grande carrière par contre je n'ai pas beaucoup aimé son rôle elle a une relation ambiguë avec son propre frère et pas mal de relation sans lendemain et apparemment attiré par les hommes âgés sinon allez y pour les paysages ils sont magnifiques l'Italie.
3,0
Publiée le 17 mars 2025
Bon, c'est mon premier Sorrantino, et , et oui je n'ai pas vu the Young Pope, Youth ou This must be the Place...
Et je dois dire que c'est une drôle d'expérience.
Le film est très poseur, et cela prend son temps. Mais alors qu'avec Nicolas Winding Refn dans sa série Too Old to Die Young, ici les corps ne sont pas forcément là pour apporter des émotions ou de la brutalité, mais des symboles. Et tout est plus ou moins parabole, tout en racontant l'histoire d'une femme...et de Naples.
C'est donc beau et parfois même spectaculaire. Sorrantino, est un grand réalisateur, mais aussi un intellectuel et cela se sent.
C'est un film à digérer et à analyser...
Mais malheureusement tout est un peu trop étiré.
Et par moments, je me suis quand même demandé ce que j'étais venu faire dans mon cinéma pour voir ça.
A voir si vous avez besoin de soleil, et que le romantisme et l’Italie c'est votre truc.
Pour les autres, ça reste quand même un peu trop "typé" et trop Napolitain ou italien, pour être appréciable si l'on y connait rien.
A noter que tous les acteurs sont habillés par Yves Saint Laurent...et le côté clip de pub prend parfois le pas sur le reste. Même si l'histoire n'est pas oubliée.
0,5
Publiée le 10 mars 2025
L’une des plus grosses déceptions de l’année, sans le moindre doute.
Un scénario exsangue, prétexte à se faire pavaner une tribu d’apprentis comédiens ou de mannequins apprêtés, prenant des mines tragiques pour une intrigue digne d’un roman-photo. Des dialogues abscons et totalement prétentieux.
Des décors bling bling, où tout est luxe et volupté, cachant bien entendu un ennui très mondain.
Et enfin une réalisation prétentieuse , m’as tu vu, étouffante et ringarde, sorte de copier-coller des publicités pour parfum de grande marque, nous infligeant des poses aguicheuses et des ralentis accrocheurs
Côté interprétation, grosse tristesse pour Stefania Sandrelli que l’on a pourtant tant aimée, et clin d’œil pour Gary Oldman dont le personnage n’apporte pas grand chose à l’histoire.
Voilà pour l’emballage. Et à l’intérieur ? Rien ou presque. Le scénario sonne creux et paraît néanmoins confus ( il faut le faire tout de même)
Alors, si vous avez gardé un bon souvenir de quelques précédentes pépites de Sorentino, vous pouvez toujours tenter votre chance, à vos risques et périls …
2,5
Publiée le 14 mars 2025
Le titre fait référence à la sirène (créature grecque mi-femme, mi-oiseau) Parthénope (du grec παρθένος, vierge) qui donna son nom à Naples, fondée au VIIIe s avant J-C par les Grecs. C’est aussi le nom d’une jeune femme d’une grande beauté, dont la naissance s’est déroulée dans la mer et que l’on suit depuis l’adolescence (1968), au cours de ses études d’anthropologie (sujet de thèse sur le suicide retoqué en étude sur les frontières culturelles du miracle), jusqu’à l’âge de la retraite (jouée par Stefania Sandrelli, 78 ans), en 2023, alors que le SCC Napoli devenait champion d’Italie de football pour la 3e fois. Après 2h16, le film, très maniéré, est lourd et indigeste comme des lasagnes aux abats. La présence d’une très jolie fille (Celeste Dalla Porta, 27 ans) dont tout le monde est amoureux, de beaux paysages (baie de Naples et île de Capri) et des décors somptueux (villas, églises) ne suffisent pas à un sauver un scénario, certes allégorique (« Naples ville vivante, seule et frivole »), mais inconsistant et grotesque, où le réalisateur se prend trop au sérieux, lorgnant du côté de Federico Fellini [« Fellini Roma » (1972) et « Amarcord » (1973)] et Terrence Malick [« Knight of cups » (2015)], voire de Jean-Luc Godard [« Le mépris » (1963), tourné dans la villa Malaparte à Capri]. C’est une successions de scènes, souvent bavardes et plates, relevant plus de l’inventaire à la Prévert : spoiler: Parthénope passe son examen, lit et rencontre l’écrivain John Cheever (1912-1982) (Gary Oldman, 66 ans) qui obtint le prix Pulitzer de la fiction en 1979, rencontre d’un corbillard (transportant le cercueil de Raimondo, le frère de Parthénope) et d’un véhicule à l’allure de monstre tentaculaire et désinfectant les rues pour cause de choléra (sic), rencontre de Flora Malva au visage caché suite à une opération de chirurgie esthétique ratée, et de Greta Cool, influenceuse qui dit leurs 4 vérités aux Napolitains, assistance gênée à la copulation en public dans un café d’un jeune couple, miracle de la liquéfaction du sang de San Gennaro (ou Saint Janvier), saint patron de la ville de Naples (summum du kitsch avec la rencontre charnelle entre Parthénope, nue sous des bijoux religieux et l’évêque en slip rouge), rencontre du fils monstrueux de son professeur d’anthropologie, Marotta
. Les mauvaises langues évoqueront le placement de produits par la société coproductrice Yves Saint Laurent : pas d’inquiétude à avoir : ceux qui connaissent et achètent ces produits de luxe ne vont probablement pas au cinéma !
4,0
Publiée le 18 mars 2025
Une belle fresque italienne tout en délicatesse et volupté. L'interprétation de cette magnifique actrice est tout en sensibilité.
2,0
Publiée le 19 mars 2025
Je savais pas qu'au cinéma on pouvais voir des scènes de sexe où il y a juste les parties génitales cachés, ormis ça le film est étrangement sans réel but ou du moins difficile à saisir, c'est l'histoire d'une vie parmis d'autres
5,0
Publiée le 12 mars 2025
Paolo Sorrentino fait un cinéma à nul autre pareil : mouvements de caméra, plans élaborés, enchaînements originaux, un temps nonchalant, narration impressionniste, par association d'idées plus que par logique, personnages bizarres, comme chez Fellini mais plus intériorisés… Dire que c'est esthétisant revient à prendre les choses à l'envers, il ne s’agit pas d’un vernis, tout, absolument tout passe par la plastique du film. C’est remarquable, fascinant, et dans Parthenope, le réalisateur de La grande bellezza (2013, à connaître absolument) pousse son écriture plus loin que précédemment.

Ce conte aigre doux, où les scènes surprenantes abondent, nous raconte la vie de Parthenope (sirène associée à Naples où se situe tout le film), de sa naissance en 1950 jusqu’à nos jours, incarnée par la superbe Celeste Dalla Porta. Une façon de revisiter les années 60, 70, 80 sur lesquelles le film se concentre, plus profond et philosophique qu’il n’en a l’air. Un moment de cinéma unique, à la fois étonnant et captivant.
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5,0
Publiée le 30 novembre 2024
Comment faire d’un film un poème ? Il suffit de demander à Sorrentino. Ce film est pour moi un chef d’œuvre, une ode à la grâce, à la beauté, et à l’esthétisme de Naples. Tout le film est beau, tout y est magnifié y compris les sujets parfois graves qui y sont abordés.
L’actrice qui joue Parthenope jeune est simplement parfaite. Sa beauté et sa profondeur nous inondent.
Je retournerai sûrement le voir lors de sa sortie.
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