Avis sur Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan

Dans la peau d'une mère excessivement possessive, Leïla Bekhti fait des étincelles surtout dans la première partie dans laquelle elle fait tout pour aider son fils handicapé. La deuxième partie à l'âge adulte de Roland joué par Jonathan Cohen, plus décousue à cause d'ellipses importantes, est assez émouvante sur les effets négatifs d'une relation familiale trop envahissante.

leila bekhti excellente et jonathan cohen remarquable, comme toujours. même si visuellement assez plat, "ma mère, dieu et sylvie vartan" se démarque par l'originalitée de son histoire et les performances toute remarquable de ses acteurs. on s'ennuie pas et on ne sait jamais vraiment a quoi s'attendre. beaucoup d'espoir et de passion anime le film, on le sent et sa fait du bien. le seul gros point faible selon moi c'est tout ce qui est autour du maquillage/rajeunissement etc... c'est extrèmement amateur et personnellment sa m'a sortie du film.

C’est bluffant, admirable, émouvant et tellement drôle. Le réalisateur réussit à déployer à l’écran une flopée d’émotions rares. Leila Bekhti figure incontestablement parmi les meilleures actrices françaises et ici l’émotion qu’elle parvient à retransmettre du début à la fin du film atteint un niveau paroxystique. Leila Bekhti alias Esther emporte donc tous les personnages très attachants de cette histoire par la magie du jeu des regards, des attitudes, des paroles des uns et des autres, des sourires et des larmes. Les échanges de dialogues sont toujours simples mais savoureux. Jonathan Cohen est très bon. Ce film est un bijou.

Un film vraiment excellent. Une très bonne surprise. Beaucoup d'émotions et un peu d'humour sont présentés dans ce film. Les acteurs sont excellents, les décors sont magnifiques, la mise en scène est super bien travaillée et la musique est superbe. Aucune longueur ni aucun temps mort. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant ce film. Bref, un excellent film que je vous conseillerais d'aller voir sur grand écran !!! Il vaut trop le coup !!!

D'après une histoire vraie, donc si l'essentiel est vrai ça mérite d'emblée d'aller voir ce film, l'histoire on a de la peine à y croire mais elle résonne dans l'âme de tout un chacun pour peu d'avoir été petit garçon dans les années 60/70 et même s'il s'agit d'une famille juive-marocaine, chaque foyer peut s'y retrouver, c'est un film familial mais qu'une génération saura particulièrement apprécier en s'y identifiant, j'y ai reconnu beaucoup de choses vécues et ressenties pour ma part, la psychologie des personnages sans être très fouillée est parfaitement authentique. Très bien interprété avec un beau travail sur les apparences physiques des personnages aux différentes époques de la vie, et à leurs épreuves de vie aussi somme toute assez banales mais une épreuve de vie banale peut aussi être une épreuve marquante et édifiante. Même si ce n'est pas un grand film d'auteur, il a le mérite de sa justesse et de son authenticité et touchera assurément un large public.

Une histoire extrêmement touchante portée par l'interprétation stratosphérique de Leïla Bekthi, absolument incroyable. Spectateurs au cœur tendre, un film à voir avec quelques mouchoirs à portée de main, si vous faites abstraction des effets numériques et maquillages hasardeux.

A vu « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » de Ken Scott adapté de l’auto-biographie éponyme de Roland Pérez. Un vrai feel good movie de bonne qualité. Nous suivons la vie de Roland Pérez, petit dernier d’une fratrie de 6 enfants et de parents marocains, installés dans le XIIIème arrondissement de Paris à la moitié des années 60. Le petit Roland est né handicapé, il a une malformation du pied qui l’empêche de se tenir debout, ce que sa mère occulte complètement. Elle fait la promesse à son fils et à l’assistante sociale (Jeanne Balibar) qu’il ira sur ses deux jambes pour son premier jour à l’école. Avant tout le film est l’histoire d’Esther Pérez (magistrale Leïla Bekhti) une femme puissante à l’énergie phénoménale et au caractère bien trempé qui a foi en la vie, en Dieu et en elle-même. Nous suivons la relation entre cette mère possessive et son fils (Naïm Naji excellent et Jonathan Cohen pour la partie adulte) sur des décennies ce qui permet à Leïla Bekhti une interprétation ahurissante allant de la jeune femme à la grand-mère avec crédibilité et beaucoup de sensibilité. Le film est moins passionnant quand la partie adulte est abordée. Tout d’abord parce que le petit garçon qui interprète Roland est très attachant et que l’on perd contact avec toute la fratrie qui est un des points forts du film. Ensuite là où le scénario prenait son temps en anecdotes amusantes et touchantes pour les jeunes années, il s’accélère à une vitesse phénoménale et perd un peu le spectateur en route en survolant les évènements. On a l’impression de voir deux films distincts. La deuxième partie tombe plus dans le pathos et est moins tenue. Il aurait été plus intéressant de tout recentrer sur l’enfance. Même si la voix off est un peu envahissante et certains flash-back pendant les chansons de Sylvie Vartan trop faciles, il ne faut pas bouder son plaisir. La photographie est belle, la reconstitution des années 60 et 70 parfaite et il y a de jolies idées de mise en scène. Mais surtout il y a la prestation irréprochable d’une actrice qui trouve là certainement un des rôles les plus importants de sa carrière. Ce film qui sent la nostalgie et le printemps fait du bien au moral.

Inspiré d'une histoire et adapté du Roman éponyme de Roland Perez, paru en octobre 2021. c'est là un très bon film de Ken Scott à travers un récit captivant où l’amour maternel se révèle une force invincible et qui explore l’incroyable puissance de la foi en l’avenir, même face à l’adversité !
Pour l'occasion Sylvie Vartan fait une apparition dans le film quant à Leïla Bekhti et Jonathan Cohen ils sont juste magistraux dans leurs rôles !

Wow j'en ai une migraine tellement j'ai chialé sans exagérer tout le long du film, cette histoire est tellement bouleversante et puissante émotionnellement

C’est parce que Dieu ne peut pas tout faire, qu’il a créé les mères juives

Le principal titre de gloire du québécois Ken Scott est d’avoir réalisé en 2012 l’excellent Starbuck. Cette fois, il vient en France pour réaliser ces 102 minutes de comédie dramatique adaptées du roman autobiographique et éponyme publié en 2021 et écrit par Roland Perez. En 1963, Esther met au monde Roland, petit dernier d’une famille nombreuse. Roland naît avec un pied-bot qui l’empêche de se tenir debout. Contre l’avis de tous, elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres et qu’il aura une vie fabuleuse. Dès lors, Esther n’aura de cesse de tout mettre en œuvre pour tenir cette promesse. À travers des décennies d’épreuves et de miracles de la vie, ce film est le récit d’une histoire vraie, drôle et bouleversante, celle d’un destin incroyable et du plus grand amour qui soit : celui d’une mère pour son enfant. Comédie dramatique en forme d’hommage à toutes les mères. Drôle, émouvante et une formidable actrice !
Avec ce roman inspiré de sa vie, Roland Perez voulait rendre hommage à sa mère, et à toutes les mères qui se battent pour leur enfant. On traite ici d’un sujet grave, le handicap, mais grâce à la personnalité incroyable de la mère, le récit s’imprègne d’humanité et d’humour. Evidemment, raconter 50 ans en 100 minutes relève de la gageure. Aussi, le film est-il construit en deux parties : 1) la mère se bat pour libérer son fils de son handicap, 2) l’histoire d’une émancipation, celle du fils qui tente d’échapper à l’emprise maternelle. Le rire est ici un exutoire à une histoire qui n’aurait pu être qu’un drame. Une fable joyeuse, une ode à la vie sans oublier que c’est une histoire vraie qui vous prend et ne vous lâche plus jusqu’au mot FIN.
Quel rôle en or pour l’excellente Leïla Bekhti, qui campe avec force et drôlerie cette mère qui porte un amour inconditionnel pour ses enfants. Mais elle est aussi sans filtre. Elle manipule tout le monde. Elle n’en fait qu’à sa tête. Elle frôle parfois la déraison. Elle a toutes les qualités et tous les défauts. Elle est la réunion de tous les contraires… Je le répète, un formidable personnage pour une très grande comédienne. Jonathan Cohen, Joséphine Japy, Jeanne Balibar, Lionel Dray, Anne le Ny, lui donnent une réplique parfaite, sans oublier Sylvie Vartan herself. Une belle surprise qui en ravira plus d’un.

Salut les artistes, Ken Scott réalise ce long métrage époustouflant et réaliste à partir d' une histoire vraie . Leila Bekhti campe une mère particulièrement prégnante, voire présente au fil du temps . Sylvie Vartan joie elle - même et tout est possible.......... Un bon film de la famille et de la vie quotidienne.......................... Bien à vous. Gérard Michel

Une histoire incroyable Cohen joue super bien mais par contre ça se traîne en longueur... Ça se disperse trop.

Vu en avant première je salue la prestation de Leila Bekhti elle incarne parfaitement son rôle cette actrice a beaucoup de talent on est touché par sa prestation et même ému, l'acteur Jonathan Cohen est talentueux également les autres acteurs jouent bien aussi si vous voulez passer un bon moment allez y je vous le conseille.

Et dire que j’ai hésité à aller voir ce chef-d’œuvre car je savais qu’on ne voyait pas beaucoup Sylvie dedans dans son propre rôle de nos jours ! J’ai été emporté par le film du début à la fin....
Je collectionne tout Vartan depuis les années 1989 = Articles de presse, livres que je dois tous avoir, programmes de concert, DVD dont toutes les émissions que je prends sur des DVD maison j’en ai des centaines ! Disques vinyles et CD mais aussi la poupée Raynal 1978 j’en ai 2 en boites, toutes les tenues de rechange sauf 1 ou 2 que je ne trouve pas et une dizaine de poupées en loose avec tenues différentes....
Roland Perez me touche énormément. J’ai ses 3 romans dont le 3éme trouvé à ma FNAC LYON la semaine dernière et j’avais un peu échangé avec lui en privé sur FB et Insta lors du premier roman.
Tout d’abord j’ai été époustouflé par la reconstitution d’époque incroyablement soignée. J’ai revu de nombreux meubles qu’on avait, les mêmes casseroles qu’avaient maman même la couscoussiere mais surtout la tapisserie de l’appart de Perez qui comporte un bouquet de fleur reproduit à l’infini c’était la tapisserie qu’avait fait installé dans notre maison mes parents à la fin des années 70 !
Lorsque Roland devient ado je vois à l’écran le même cartable Tann’s que m’avait acheté maman et le même blouson de cuir noir court cintré !
Dans la chambre de Roland on voit la poupée Vartan en boite que j’ai, une tenue de rechange en blister que j’ai, une poupée en loose en salopette; Par contre le buste années 60 je ne l’ai pas il est hors de prix sur les sites marchands et pas hyper ressemblant...

Moi aussi je suis né avec un handicap qui m’a pourrit la vie comme à Roland dans le film et encore actuellement que je porterai et subirai jusqu’à ma mort qui m’a même interdit d’avoir des enfants car il y a un fort pourcentage de handicap transmis. Le mépris l’incompréhension que subit Roland enfant dans le film je l’ai vécu toute ma vie et encore actuellement sur ma chaine YouTube où je récolte certains commentaires d’insultes, moqueries, donneurs de leçons et totalement débiles....

Comme souligné par les critiques Leila Behkti est absolument sidérante, poignante et magistrale ! J’ai mal supporté et éclaté en larmes à la dernière partie du film où Roland est appelé comme quoi sa maman dont il s’était éloigné ne supportant plus ses ingérences dans sa vie est hospitalisée et n’en a plus pour longtemps.
J’ai revécu les 6 derniers mois de maman en hôpitaux, Ehpad constamment alitée ou en chaise roulante mais contrairement à La famille Perez qui a une tombe maman avait donné son corps à la science et j’ai respecté le jour J immédiatement cela malgré que l’Association m’annonce qu’il fallait rajouter 600euros étant donné qu’elle était dissoute alors que maman avait tout payé depuis 2010 ! Je n’ai donc aucun endroit pour me recueillir.
Moi aussi j’ai eu la même maman poule fusionnelle possessive qui se mêlait de tout et écoutait aux portes. A des moments je confirme que c’était très pénible et étouffant qu’on se sent prisonnier.
J’ai compris seulement les 8 dernières années de sa vie quand elle s’est retrouvée à habiter seule après la mort de mon père qu’elle faisait tout ça par inquiétude et attention depuis ma naissance où elle a essayé de me protéger de toute agression et souci cherchant constamment comme Madame Perez le faisait à faire que je me sente mieux ou soulagé ou tout simplement bien dans ma vie.

Roland bien qu’il dise à sa mort se retrouver tout seul après aussi la mort de son épouse Lizzie a quand même fait de magnifiques enfants. Moi je n’en aurais jamais ...

Sylvie est époustouflante et très touchante jouant avec tellement de naturel ce qu’elle a vécu avec la famille de Roland Perez !
Ce film est une œuvre d’art absolument bouleversante qu’on soit fan de Sylvie ou pas... pour moi il est passé en 15mn tellement j’étais accroché !

Vu en AP.
Un film très sympa, le scénario est tiré du livre du même nom, qui est une histoire vraie et la vie de cette famille et surtout de Esther est assez extraordinaire. Leila Bekhti incarne cette mère courage, extravagante, et surtout dévouée à ses enfants avec grande justesse. Elle sera omnipotente, omniprésente et encourageante envers son denier fils né avec un pied beau. Jonathan Cohen joue avec pudeur, Joséphine Japy toujours aussi juste et solaire, un casting au top.
On sourit, on rit, on pleure, les émotions traversent l’écran.
A voir