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    The Sweet East
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Sweet East" et de son tournage !

    Cannes 2023

    Ce film a été présenté à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2023.

    Primé à Deauville

    The Sweet East a obtenu le Prix du Jury et le Prix de la Révélation au Festival de Deauville 2023.

    Un directeur de la photographie qui passe à la réalisation

    Sean Price Williams signe avec The Sweet East son premier long-métrage en tant que réalisateur. Auparavant, il a officié en tant que directeur de la photographie de plusieurs films indépendants américains, dont ceux des frères Safdie (Good Time) et d'Alex Ross Perry (Her Smell).

    De ce dernier, il dit qu'il "n'est pas du tout quelqu'un de visuel. Sur ses films, il a quelques idées d'images, mais il me laisse surtout libre de proposer des choses. Il m'a en revanche beaucoup appris à diriger les comédiens, c'est un très grand directeur d'acteurs. Les Safdie à l'inverse sont très visuels, ils savent exactement ce qu'ils veulent et ce dont ils ont besoin."

    Sean Price Williams a été qualifié par le New Yorker comme "le directeur de la photographie des meilleurs et des plus importants films indépendants de la dernière décennie".

    Une satire des États-Unis

    Sean Price Williams a conçu The Sweet East comme une satire de son pays : "je pense qu'un bon Américain doit être critique. C'est comme ça qu'on s'est développé aussi vite en tant que nation. C'est parce que les Américains sont critiques que le pays change. C'est ce que j'aime dans ce pays : ce qui est bien aujourd'hui sera mauvais demain, et vice-versa. [...] Je pense que quand on est allé tellement loin dans la mauvaise direction, on ne peut que faire demi-tour. Et c'est un soulagement. C'est comme ça qu'on survit en tant qu'Américains." (Propos recueillis par Pierre Charpilloz pour So Film)

    Un ancien employé de vidéo-clubs

    Le réalisateur Sean Price Williams et le scénariste Nicholas Pinkerton, qui est aussi critique de cinéma, ont tous les deux travaillé dans un vidéo-club de New York, le mythique Kim's Video Store. "J'ai tout appris dans les vidéo-clubs ! J'ai travaillé pendant dix ans dans des vidéo-clubs à Baltimore, à Washington D.C. puis à New-York. C'est là que j'ai fait mon éducation cinématographique. Je n'ai pas fait d'école de cinéma, j'ai juste regardé des films. J'étais très asocial à l'époque !", explique le metteur en scène.

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