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    Caiti Blues
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Caiti Blues" et de son tournage !

    Cannes 2023

    Ce film a été présenté à l'ACID au Festival de Cannes 2023.

    Genèse

    C'est de la rencontre entre Caiti et Justine Harbonnier en 2013 qu'est né le projet. La réalisatrice venait de tourner en Floride son premier court métrage, Il y a un ciel magnifique et tu filmes Angèle Bertrand, où apparaissait Caiti. C'est en 2016, alors qu'elle vivait à Montréal et que Donald Trump venait de remporter l'élection présidentielle américaine, que la réalisatrice a eu le désir de faire un film sur le désenchantement qu'elle observait chez les personnes de son âge. "Je reprends donc contact avec Caiti et je pars la voir à Madrid, au Nouveau-Mexique dans cet endroit qui est complètement à part, à la marge, où on maintient le rêve des années flower power. Donc on a, d’un côté, ce lieu qui m’inspire pour la force symbolique qu’il charrie et, de l’autre, Caiti à un moment de sa vie assez difficile, en plein spleen, qui me fait vraiment écho, éprouvant des sentiments dans lesquels je me reconnais", explique-t-elle.

    VHS

    On peut voir dans le film des images VHS de l'enfance de Caiti, filmées par sa mère et par elle-même. Ayant eu une enfance particulière – dès 6 ans, elle se produisait dans des spectacles sur Broadway et a été dans une école de chant qui avait pour vocation de faire de ses élèves des stars –, Caiti a été filmée et a pris l'habitude de se mettre en scène dès l'âge de 5 ans. "J’ai appris l’existence de ces images après le début du tournage et en les découvrant, j’ai retrouvé là aussi plein de détails de moi, de mon enfance, de choses que j’avais pu faire. Et puis il y avait cet aspect de Caiti très irrévérencieux, rebelle, elle joue avec des Barbie et les met en scène pour les ridiculiser, se moquer des white trash", développe la réalisatrice. Elle ajoute : "Je voulais que ces images arrivent dans le récit comme des pensées qui hantent Caiti. La petite fille, avec sa naïveté joyeuse et sa pointe de tristesse, nous fait revivre des épisodes précis du passé."

    Récit intime et histoire politique

    Avec Caiti BluesJustine Harbonnier a voulu montrer comment le politique se manifeste par le biais de l’intime, et comment certains des grands moments de l’histoire qui ont marqué sa génération peuvent avoir un impact sur le plan personnel. Elle précise : "Mais je voulais éviter de poser un regard surplombant. Le film épouse le point de vue de Caiti et ne cherche pas à livrer de discours. Au contraire, c’est un film qui explore. Qui se trompe avec Caiti, qui ne cherche pas à être dans la maîtrise absolue mais qui essaie de saisir une certaine pulsion de vie. Ce désir de vie qui menace de s’éteindre pour Caiti."

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