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traversay1
3 623 abonnés
4 872 critiques
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4,0
Publiée le 26 avril 2024
Only the River Flows, le troisième long-métrage de Wei Shujun, est adapté d'une novella de Yu Hua, prolablement le meilleur écrivain chinois des trois dernières décennies, dont le roman Vivre ! fut adapté en son temps par Zhang Yimou. Le film, tourné sur pellicule 16mm, se déroule au milieu des années 90, dans une triste petite ville chinoise, et s'impose par son atmosphère trouble et aqueuse, bien plus importante que son intrigue de polar, dans une veine néo-noire détraquée, visiblement très prisée par les jeunes cinéastes chinois (Wei Shujun a 33 ans). Chargé de symboles et traversé de scènes oniriques, Only the River Flowers explore de manière fascinante (agaçante pour les contempteurs du film qui y voient surtout du maniérisme) les tréfonds de l'âme humaine et la folie contenue en chacun, qui plus est quand il s'agit d'enquêter sur une série de meurtres insolubles. En suivant son flic fragile, dont la vie privée n'est pas sans conséquence sur l'activité professionnelle, et vice-versa, le film s'affranchit progressivement du réalisme, fût-il poétique, pour des contrées plus instables, quoiqu'il n'élude pas le poids du collectif dans la société chinoise, source éventuelle d'aliénation individuelle. Sombre et torturé, le film montre qu'après la pluie vient parfois le mauvais temps.
Il doit me manquer une part de culture chinoise pour comprendre ce film. Il y a bien des crimes, une enquête...une Chine sous la pluie en 1995, un environnement pauvre, des policiers marionnettes du parti...un inspecteur différent qui part peu à peu en vrille (si j'ai bien su interpréter les signes). Et donc ? Un souffle d' ennui nous entoure aux premières images pour ne plus nous lâcher.
Un film policier chinois qui vient lorgner du côté de «Memories of Murder», avec son esthétique pluvieuse et grisâtre et son enquête qui dure et s'embourbe. Une œuvre à la réalisation et la photographie soignées (un peu pompeux pourront dire certains), mais dont la narration, toujours sur le même ton et le même rythme lancinant, est clairement venue mettre un coup de frein à mon immersion et mon intérêt vis-à-vis du film.
Glauque, noir, pluvieux et surtout incompréhensible pour le non-chinois que je suis. Je me suis fait piégé par des critiques favorables. Je vais souvent au cinéma ( voir les sorties de la semaine pas trop mal cotées) et là, je me suis fait avoir. Si mon avis peut empêcher un camarade de subir le même sort !!
Un triple meurtre hante l’officier en charge de l’enquête. L’ambiance d’une Chine des années 90 est intéressante avec cette hiérarchie permanente (police,usine) et traite même de manière suprenante de l’homophobie et du regard de ce pays sur les handicapés. En revanche le rythme très lent et la résolution de l’énigme quasi mystérieuse pour moi laissent un sentiment de depit
Film onirique plein de subtilités métaphoriques qui surgissent après avoir lu les appréciations et critiques. On se demande où est la frontière entre le réel et le fantasmé, à la limite de la folie.
Ma Zhe est un chef de service dans la police chinoise. Il est apprécié de sa hiérarchie et est promis à un futur professionnel radieux. Un jour, le cadavre d'une vieille dame est découvert à proximité de la rivière. L'enquête débute et un homme considéré comme fou est tout de suite suspecté. Ma Zhe décide de chercher d'autres pistes et d'autres témoins de la scène lorsqu'un deuxième corps est découvert. En salle le 10 juillet.
spoiler: "Only the river flows" est un polar policier avec une ambiance assez fantomatique, qui prend place dans une ville industrielle de chine en 1995. L'image est presque pastel tant elle est lissée, ce qui lui donne une jolie esthétique globale. Malheureusement, le scénario est un vrai problème dans ce film. Je n'ai pas du tout compris si le fou était coupable ou non finalement, pourquoi certains personnages se suicident, pourquoi le héros est obsédé par cette affaire... Rien ne nous est expliqué correctement. Je sors de la salle en ayant l'impression d'avoir loupé la fin de l'histoire. De plus, le traitement du handicap est franchement douteux même pour le lieu et l'époque.
un polar plutôt réussi, (dans une chine que j'ai connu, les années 90), où la province était glauque, c'est le mot, mais que voulez vous on finit toujours par s'adapter...C'est l'atmosphère du film, sur fond de crimes _sordides...C'est plutôt intelligent parfois trop, je n'ai pas saisi la fin du film, c'est filmé avec beaucoup de maitrise, chaque plan, chaque lumière est travaillée, la musique est magnifique ( Schubert , Beethoven ?) .....Le polar est interprété brillamment et n'a aucun défaut technique, on dirait du cinéma coréen, peut être faut il le voir deux fois pour en saisir les subtilités. Quoi qu'il en soit je conseille plutôt deux fois qu'une.... Un renouveau du cinéma chinois peut être ?
Présenté à Cannes et à Reims Polar, "Only the River Flows" est un thriller chinois qui s'impose par son atmosphère sombre et immersive. Le film plonge le spectateur dans une ambiance pluvieuse et morose, où un inspecteur déterminé s'emploie à résoudre une série de meurtres liés entre eux. Alors qu'il navigue parmi des impasses, l'enquêteur mène également une profonde introspection, dévoilant ainsi la noirceur de l'âme humaine. "Only the River Flows" est un polar sombre et pessimiste, qui fascine par la maîtrise de son ambiance et la complexité de ses personnages.
"Only the rivers flow" est une adaptation très libre d’un roman de Yu Hua, l’auteur de Vivre !, adapté au cinéma en 1994 par Zhang Yimou. On peut qualifier "Only the rivers flow" de polar, mais, ce faisant, on se montrera très réducteur. Oui, une des facettes de ce film est bien d’être un film noir, et même un film noir très classique, avec un chef de la police qui, face à ce qui s’apparente à des crimes en série, est très vite persuadé que l’enquête est bouclée alors que le policier Ma Zhe est intimement persuadé du contraire. Toutefois, l’enquête en tant que tel n’est pas l’élément le plus important de ce polar. Ce qui fait avant tout le sel de ce film, ce sont toutes les métaphores qui sont distillées avec finesse tout au long du film et la peinture qui est faite de Ma Zhe et de son environnement. Dès la première scène du film, on devine le genre de message que Wei Shujun veut nous adresser : des enfants sont en train de jouer au gendarme et au voleur dans une maison abandonnée. Alors que la poursuite l’a amené au premier étage, un enfant-gendarme ouvre une porte qui débouche sur … le vide. Autre exemple : plus tard, on verra un cinéma désaffecté transformé en poste de police. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-only-the-rivers-flow/
Film mal réalisé, acteurs/trices moyens, peu convaincants, scénario qui tourne en rond. Cela manque singulièrement de rythme. Faute d'être noir, le film est gris, ne pas venir voir le film si si vous venez le voir par son genre policier. Le film épouse plusieurs genre et déconcerte ceux qui vienne voir un polar style coréen. Ce film en est une pâle copie.
belle surprise que ce polar chinois qui s'inscrit dans la pure veine des polars sud coréen. on pense au Lac des oies sauvages, à la loi de Téhéran et bien sur au mythique Memories of Murder. A travers l'enquête de l'inspecteur Mei sur ces meurtres en série dans une petite ville de chine, c'est une peinture acerbe du fonctionnement de la Chine et de ses administrations qui est faite. un thriller a la fois haletant et politique doté d'une mis en scène sublime à l'esthétique des années 80. on en redemande !
Un film d'un ennui.... Le scénario tourne en rond, l'histoire est souvent incompréhensible et confuse, le film est très mal rythmé. Il ne suffit pas d'une enquête pooiciere, de meurtres et de pluie pour faire un bon film.
Bien que le début du film soit assez entraînant et nous emporte dans une intrigue mystérieuse, le reste est incompréhensible. Je n'ai toujours pas compris qui était le tueur....