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    Only the River Flows
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    Michael R
    Michael R

    106 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    Présenté comme un polar dans la veine des chefs d'œuvres coréens, ce film chinois (loin du cinéma pêchu de Hong Kong), au titre anglais flirte avec le cinéma d'auteur français. Si quelques scènes semant le doute sur la psychologie de l'enquêteur (une médaille jamais obtenue, un puzzle terminé alors que des pièces ont été jetées, un mort criblé de balles alors que le chargeur est plein,...) et amène une certaine aura au film, son rythme lent, son grain daté, sa bande son (où résonne plusieurs fois "Sonate au clair de Lune"), sa pluie inlassable et son enquête nébuleuse au goût d'inachevé mettent à rude épreuve l'attention du spectateur.
    Arthus27
    Arthus27

    96 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2024
    N'est pas "Memories of Murder" qui veut... Reprenant tous les codes du chef d'œuvre coréen, Only the River Flows est un film noir, dans lequel un enquêteur au passé sombre enquête sur un tueur en série dans une petite ville. Le film se veut être une plongée dans la psyché humainre et dans toute sa noirceur. Mais le résultat est peu lisible, voire incompréhensible, à trop vouloir jouer d'effets d'écriture et de mis en scène. On en ressort perplexe, pour peu qu'on ne se soit pas endormi en cours de route.
    brunocinoche
    brunocinoche

    95 abonnés 1 105 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2024
    l enquête de ce nouveau thriller coréen est surtout prétexte à décrire le portrait d un policier en plein doute. du coup, l intrigue nous perd par moment, oscillant entre réalités sordides et imaginaire tout aussi glauque. la mise ens scène est à l image de son scénario, obscure, noire mais au bout du compte, fascinante à condition d entrer dans cet univers anxiogène.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2024
    Ce film nous laisse haletant, sans tension cardiaque, jusqu'à la fin, même si cette dernière m'a désorienté, pour ne pas dire un peu déçu. On est dans la veine du film Black coal, qui était beaucoup plus puissant et avec une fin cohérente. Sur le plan visuel, c'est en revanche très réussi.
    Kino 28
    Kino 28

    6 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2024
    Le mystère du film compense la lenteur de son rythme (clairement on est pas sur Mad Max). Le long métrage donne à réflechir et permet d'aborder entre autres le thème de la dérive du conformisme, dans une atmosphère pesante teintée d'humour. Pour les non-allergiques au film d'auteur et amateurs de polar, l'expérience vaut la peine.
    capirex
    capirex

    95 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    Polar très noir à l'ambiance morose et pessimiste que je n'ai pas trouvé inintéressant mais l'enquête se révèle trop nébuleuse pour que j'en comprenne les tenants et aboutissants et fort possible aussi qu'il me me manque une part de culture Chinoise pour comprendre ce film !
    Nicolas E
    Nicolas E

    22 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Film du le 11 juin 2024 en avant première dans le cadre des soirée coup de cœur de l'AFCAE au cinéma Le Fontenelle à Marly-le-Roi (78).
    Première impression : d'une lenteur extrême et donc pas fou.
    En revenant et en réfléchissant, ce film a un vrai côté psychologique.
    Et si le réalisateur ne nous disait pas tous, et s'il nous laissait réfléchir sur qui sont les vrais personnage.
    Comme d'habitude on trouve toujours des choses intéressantes dans le visionnage d'un film et celui là mérite tout de même que l'on s'y arrête.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    17 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2024
    De mystérieux assassinats au bord d’une rivière, une ville où il pleut tout le temps, des flics qui jouent au ping-pong, les locaux de la police installés dans un cinéma, une enquête qui piétine... Voici le cadre d’un thriller chinois bien singulier, qui se déroule en 1995. l'ccasion pour le réalisateur Wei Shujun de dresser le portrait d’un pays pas encore à la pointe de la technologie comme c’est le cas aujourd’hui.

    Adapté de la nouvelle écrite par l’écrivain chinois Yu Hu, Only the River Flow a été tournée en pellicule 16 mm. Un film donc pas très accueillant, voir assez rugueux par moment, racontant le parcours d’un flic quelque peu paumé dans son enquête, pressé par sa hiérarchie, pour faire toute la lumière sur des meurtres mystérieux.

    Si l’enquête policière est quelque peu classique, avec un scénario bien nébuleux, on s’attache ici plus particulièrement à la forme, avec un cinéma, qui pourras rappeler par certains aspects, celui de David Lynch, dans une version ici Lo-Fi, pourra t-on dire.

    Un film devenant de plus en plus mystérieux et abstrait et fil des minutes, ce qui pourra dérouter le spectateur, mais qui recèle pas mal de jolies idées de cinéma... Avec à la clé quelques belles séquences, comme celle du cauchemar, ou encore cette idée formidable d’avoir installé un commissariat dans un cinéma.
    https://www.hop-blog.fr/only-the-river-flows-wei-shujun-un-polar-etrange-et-singulier/
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    22 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2024
    Un inspecteur de police tente de résoudre des crimes… Pitch simple pour un scenario pas si accessible que ça...
    Le film commence en installant le commissariat sur une salle d’un cinéma désaffecté. « Plus personne ne va voir de films, heureusement »… La métaphore est installée avec cette mise en abîme qui permet une interprétation d’un scenario qui peut paraître hermétique. L’inspecteur n’est-il pas juste le premier rôle d’une fiction où tous les postes du cinéma sont représentés : le son, l’image, les figurants, les accessoires, le second rôle, le producteur, le réalisateur bien sûr (un « fou » qui décide de ce que ses personnages vont faire ou ne pas faire), jusqu’à la salve d’applaudissements et la remise de prix, présage peut-être d’un prix au palmarès ? Une esthétique 16mm qui nous dit aussi que le cinéma existe sur pellicule, jusqu’à en brûler dans une séquence onirique qui résume tout cela.
    Pascal
    Pascal

    162 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2024
    Après les excellents polars en provenance de la chine continentale ( " black coal" ours d'or 2014 et " une pluie sans fin" 2017), sort " only the river flows" ( seules les rivières débordent) .

    L'action se déroule en 1995, alors que l'organisation politique du pays n'avait pas été touchée par le développement économique.

    Un inspecteur de police dont la femme est enceinte est chargé d'une enquête après un meurtre qui débouche sur d'autres.

    Plus que l'enquête en elle-même, c'est finalement le portrait du policier qui constitue l'axe directeur de " only the river flows".

    Description d'un monde absurde ou toute tentative de rationalisation est vouée à l'échec ( la citation d'Albert Camus mise en exergue est éclairante des intentions du cinéaste).

    On a en effet affaire dans cet opus, à une prise de conscience existentielle qui renvoie le personnage principal à ce qui compte vraiment : sa famille, son équilibre psychique et donc aussi lui-même.

    Moins réussi que les deux titres précités, " only the river flows" ( prix du jury Cognac ) mérite néanmoins et largement d'être visionné.

    Par souci d'honnêteté à l'égard du spectateur potentiel, le formidable classique polar coréen " memories of murder" de BJH ( j' ai lu quelques propositions de mise en parallèle) me paraît être d'un standard incomparable.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2024
    Un petit polar chinois qui en découvrant le scénario est assez intéressant mais à la fin j ai été déçu.
    Une enquête difficile, dans une chine des années 90, bien reconstitué, ou un inspecteur est à la poursuite d un tueur en série qui abandonne les cadavres dans la rivière.
    Le point faible c est un scénario alambiqué dont j ai perdu le fil au fur et à mesure, dont je n ai pas du tout compris la fin .
    Quel dommage
    Didier M.
    Didier M.

    8 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2024
    Une bonne description des difficultés d'une enquête policière et de la descente aux enfers qu'elle peut générer sur un policier intelligent, consciencieux, intègre, tenace et courageux. Le récit est prenant et verse parfois dans l'onirisme. Le tout est exacerbé par une ambiance poisseuse et sombre.
    J'ai également bien aimé la vision de la vie privée de ce policier.
    Les acteurs sont excellents.
    Difficile d'attribuer une note à ce film !
    Je vais surveiller de près ce que réalise Wei Shujun.
    Regine C.C
    Regine C.C

    39 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2024
    Que cherche à nous expliquer ce film? Que les policiers chinois jouent aux policiers? D'où la scène initiale et celle du policier très zélé précipité dans le vide?Peu importe qui sera arrêté, l'essentiel est de boucler l'affaire et les "fous", surtout les fous qui ne parlent pas, c'est bien pratique. Mais c'est pas facile de jouer ce genre de rôle et le héro principal a tendance lui-même a dérivé vers une folie exprimée par des scènes oniriques. Sa vie familiale.entre autre la naissance de son fils, le remettra sur les rails.
    Seule la rivière coule. Non, on n'arrête pas le flot des générations qui se succèdent les unes après les autres? Au jour d'aujourd'hui, je n'en suis plus si sûre.
    Sami
    Sami

    6 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2024
    J'ai été déçu par ce film.

    J'ai été "piégé" par la bande-annonce !

    Je m'attendais à une vraie enquête policière mais en fait il s'agit d'un portrait de policier (sa vie dans la Chine des années 90).

    En fait l'enquête apparaît au final très secondaire et sans vrai relief.

    Autre point : le héros a toujours une cigarette au bec si bien que ce film finit par nous enfumer un peu.
    Jipéhel
    Jipéhel

    60 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Chinois

    Oui ! Le polar de Wei Shujun est chinois… complètement chinois… beaucoup trop chinois. Bien sûr « chinois » s’entend dans l’acception « tortueux »ou « alambiqué ». Car au bout des 102 minutes, somptueuses visuellement, on sort du ciné totalement abasourdi… on n’a rien compris. En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d'élucider l'affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s'enfonce dans le doute... Pour ce qui est du doute, il n’est pas le seul à s’y enfoncer, pour ma part, j’ai eu peur un court instant d’être devenu un parfait crétin. La lecture des avis sur internet m’a rasséréné. Allez-y et si vous comprenez, faites moi signe.
    Une seule évidence, l’aspect formel tutoie la perfection. Le noir et blanc sur une pellicule – eh oui ! – en 16mm, les jeux de lumières, l’utilisation savante du clair-obscur, la musique de Beethoven, tout est magnifique. Non le problème est dans l’adaptation d’une nouvelle – que j’avoue ne pas avoir lue, mes capacités en mandarin se limitant à dire bonjour, au-revoir et merci… c’est vous dire -, véritable labyrinthe, mi réel, mi-mental – on peut songer plus d’une fois à David Lynch, car ce ne sont pas les suspects, voire les coupables qui manquent. Non, ce qui manque et perturbe, c’est l’absence croissante de logique, voire de simple cohérence dans toute cette histoire. Shujun Wei accumule les plans indéfinis et les coupes qu’il voudrait malicieuses, nous empêchant de saisir réellement ce qui se passe à l'écran. C’est d’un agaçant ! Il ne suffit pas de se prendre pour le coréen Bong Joon Ho, - revoyez son Memories of Murder, un pur chef d’œuvre -, pour lui arriver à la cheville. Ici, très vite, le scénario n’existe même plus enseveli sous je ne sais combien de plans en forme de rêve, d’hallucinations, d’innombrables aller-retour entre la fiction et le réel, le passé et le présent. Nébuleux, fuligineux, insupportable de prétention.
    En tête d’affiche le couple Ma Zhe et Bai Jie fait le boulot. Mais honnêtement, le flic au centre de l’intrigue semble largement aussi perdu et dépassé que le spectateur spoiler: au point de ne pas résoudre l’énigme dont il a la charge et dont il semble se désintéresser de plus en plus au fur et à mesure du film
    . Certains y ont vu du mystère, un vertige grandissant, d’autres, un film de pluie, de nuit, de solitude et d’angoisse. Ce qui est plus proche de la vérité. Pour ma part, j’ai surtout le souvenir de ma lutte permanente contre une sournoise envie de dormir. Dans un polar, c’est franchement pas bon signe.
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