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    Dahomey
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    Pascal
    Pascal

    152 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    Ours d'or à Berlin, " Dahomey" constitue (à mes yeux) une grande déception. En un peu plus d'une heure ( la première demi-heure ne présente - de mon point de vue - aucun intérêt), ce documentaire parvient à distiller un immense ennui.

    Au plan formel, l'absence de sous titres dans la partie finalement la plus intéressante, celle du débat entre les étudiants, ne permet pas de surcroît, de suivre confortablement les propos tenus.

    On comprend que la restitution par la France d'objets culturels au Bénin ( ex Dahomey ) est considérée comme le geste insuffisant, voire vaguement méprisant, d'une ex puissance coloniale, dont l'influence est déclinante en Afrique.

    Il y a de la rancoeur à propos de la France, dans les propos des intervenants. On peut les comprendre, mais on peut aussi s'interroger sur la portée et peut-être les sous entendus qui expliquent le prix prestigieux attribué au dernier opus de M.Diop.

    Un vrai sujet ne fait pas forcément un bon film, "Dahomey" ( de mon point de vue) fait figure d'illustration.
    Ufuk K
    Ufuk K

    508 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    "Dahomey" plébiscité par la presse, Ours d'Or à la Berlinale cette année, est un documentaire quasiment sans intérêt. En effet la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop retrace la restitution par la France de 26 trésors royaux datant de l'ancien royaume du Dahomey au Bénin en novembre 2021. J'ai trouvé quelques idées intéressantes comme les conséquences de la colonisation de la France au Bénin et l'importance pour les Béninois de la restitution de ces trésors. Cependant la voix off tout au long du film est embarrassante, c'est ennuyant dans l'ensemble, pour le coup je n'ai pas compris le choix du jury à la Berlinale cette année, un choix encore contestable malheureusement.
    Omg151
    Omg151

    61 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Les bonnes intentions décoloninalistes ne font hélas pas les bons films.
    Ce documentaire, à l'allure d'un reportage scolaire, d'à peine une heure (pourtant
    ça parait long!) est très mal fichu, entre voix off
    embarrassantes des objets restitués, mal écrites et un débat final qui laisse sur sa faim, survolant des
    sujets passionnants mais qui restent en suspens.
    Beaucoup de maladresses et des volontés d'effets poétiques qui tombent à plat.
    Dommage, sujet qui méritait mieux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 433 abonnés 3 457 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    En novembre 2021, vingt-six pièces des collections du musée du Quai-Branly, que le corps expéditionnaire du colonel Alfred Dodds avait ramenées du pillage de la ville royale d'Abomey en 1892, ont été restituées au terme d'un accord conclu entre la France et le Bénin. Mati Diop filme leur départ du Quai-Branly, leur arrivée à Cotonou où elles sont exposées au Palais présidentiel, exceptionnellement ouvert au public à l'occasion et le débat que cette restitution suscite parmi les étudiants de l'université.

    La jeune cinéaste Mati Diop a fait des débuts retentissants en ratant de peu la Palme d'or à Cannes en 2019 avec "Atlantique". Son film suivant est un documentaire d'une heure et huit minutes seulement, qui a obtenu l'Ours d'or à la dernière Berlinale.

    Son parti pris est poétique. Elle choisit de donner la parole à l'une des pièces restituées, la vingt-sixième, la statue anthropo-zoomorphe (!) du roi Ghezo. Elle utilise pour cela un synthétiseur qui mixe les voix d'hommes et de femmes. La statue récite en langue fon un texte de l’écrivain haïtien Makenzy Orcel. Les sous-titres sont rédigés en écriture inclusive pour souligner peut-être l'universalité de sa parole et ne pas la réduire seulement à celle d'un monarque mâle.

    Ce parti pris est discutable. On aurait aimé en savoir plus sur le retour de ces vingt-six pièces. Comment sont-elles arrivées en France ? Pourquoi la France, cent-vingt ans plus tard, a-t-elle accepté de les restituer au Bénin ? Quelles ont été les conditions financières de cette restitution ? Une loi a-t-elle dû être votée par le Parlement français pour ratifier cet accord international et/ou modifier les dispositions de notre législation ? Le Bénin a-t-il dû fournir des garanties sur leurs futures conditions de conservation ? Quelles voix se sont élevées en faveur de cette restitution ? Quelles autres s'y sont opposées ? Nous n'en saurons rien.

    La seule place laissée au débat est celle du dernier tiers du film qui se déroule à l'Université. On apprend dans le dossier de presse que ce débat a été organisé pour les besoins du film, ce qui ôte une grande part de son authenticité. Ce qui frappe, c'est la faiblesse des arguments échangés. Les jeunes étudiants béninois se plaignent d'avoir été élevés et éduqués dans l'ignorance de leur culture. Ils regrettent d'utiliser la langue du colon, le français, au détriment de leur langue primaire. Ils voient dans la restitution de vingt-six pièces seulement, alors que des milliers seraient encore conservées en Europe une "insulte" - ce à quoi une oratrice répond très pertinemment que cette restitution ne constitue qu'un début et qu'au lieu de s'en plaindre, mieux vaudrait réfléchir aux moyens d'en préparer d'autres. Ils récusent la notion, occidentalo-centrée de musée et souhaitent que les pièces restituées soient replacées dans leur environnement original.

    Dahomey traite un sujet passionnant : les œuvres d'art qui peuplent les musées occidentaux et qui y sont parvenus souvent par des pillages ou, à tout le moins, des spoliations pour des sommes ridicules, doivent-elles être restituées à leur pays d'origine ? Les marbres d'Elgin à la Grèce ? La Joconde à l'Italie ? L'obélisque de la Concorde à l’Égypte ? Mais les choix de sa réalisatrice pour traiter ce sujet-là sont frustrants.
    GARAL
    GARAL

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    On ne suit pas le véritable accueil des œuvres de retour sur leurs terres, ce qui aurait demandé de faire un travail de documentariste. À la place, ce ne sont que des propos convenus et dans l’air du temps.
    Décevant.
    marmottedu77
    marmottedu77

    10 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2024
    Le couvercle se referme sur une statue béninoise volée par les Français durant la conquête coloniale. Enfin il rentre au pays après un long voyage dans les ténèbres d'un musee français. Comment ne pas être déçu après ce documentaire d'un peu plus d'une heure qui semble durer plus de 2h tant il y a de longueurs. Filmer une clim, une caméra. d'accord. Pour dire quoi ? là où on aurait tant besoin de plus d'informations sur les pièces, la culture du Dahomey, les enjeux de la restitution. il y a chaque jour des enquêtes journalistiques bien plus enrichissantes et puissantes que ce documentaire trop en surface pour nous bousculer ou nous informer.
    PLR
    PLR

    457 abonnés 1 546 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2024
    Avantage (ou moindre prise de risque si on craint de ne pas trop gouter au sujet), c’est court. Une heure et 8 minutes. Inconvénient, on reste sur sa faim ou du moins on ne retrouve pas ce que, dans un souci de vulgarisation et de compréhension, on aurait voulu qu’on nous explique et qu’on nous documente puisque tel est le registre de ce programme. Le documentaire se situe au moment où une 26ème statue (et dernière ?) est restituée par la France au Bénin (ex-Dahomey), sur quelques milliers d’œuvres d’art primitif pillées en 1882. On ne saura pas par qui, un général français finalement resté oublié de l’Histoire et c’est très bien comme ça ! On ne saura pas non plus quelles ont été les tractations entre la France et le Bénin comme ne seront abordées aucune question d’ordre diplomatique ou géopolitique. Quel spectateur lambda se souviendra que c’est une loi française du 17 décembre 2020 qui a validé ce transfert après qu’un précédent gouvernement en ait refusé tout de go le principe ? Bref, le sujet reste concentré sur un registre nationaliste Béninois, porté par des étudiant(e)s du cru dont toutes les subtilités et les rancœurs (légitimes sans doute) sont difficiles à cerner.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    335 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Reparti avec un Ours d'Or de la derniere Berlinoise, "Dahomey" est un film documentaire essentiel pour qui veut comprendre la violence du pillage des oeuvres africaines par les puissances coloniales. Le film décidé de faire "parler" les statues en route pour leur retour aux sources.
    Par certains détails , le film démontre que le paternalisme blanc n'a pas encore complètement disparu et que tout cela pourrat être de la diplomatie déguisé pour une France qui perd de son influence sur le continent africain.

    On peut ne pas toujours souscrire aux choix de montage mais "Dahomey" est une belle oeuvre qui fait réfléchir et c'est déjà beaucoup.
    Christiane Mirabaud
    Christiane Mirabaud

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2024
    Un ennui abyssal. En 1h15 j'ai du m'endormir 3 fois ! Je partage le point de vue de Pascal et Averroes. Vrai beau sujet, mal filmé maladroit. Quant aux sous-titres à l'orthographe inclusive...iel m'insupporte
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    290 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Un magnifique film décolonial, essentiel pour les temps présents. (...) Le film ne se fait pas reportage sur une restitution, il la documente, au sens où il en restitue les ressentis et les enjeux. (..) Il épouse la force symbolique chimérique de la statuaire et magnifie la vitalité de son repositionnement dans une Histoire de dépossession, à la lumière de la quête de souveraineté sensible dans tout le continent aujourd’hui. Lire l'analyse du film sur le site d'Africultures : http://africultures.com/dahomey-de-mati-diop-16147
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    Mati Diop nous revient enfin après son fabuleux premier film « Atlantique », ici avec un documentaire sur la restitution de 26 œuvres royales du musée du Quai Branly à celui de Cotonou. Avec toujours son approche de plasticienne elle fait vivre ces statues qui parlent au spectateur et l’embarquent avec elles dans les caisses qui les ramènent au pays natal. S’ensuit une discussion très intéressante entre étudiants béninois qui tentent de s’approprier l’histoire qui leur a été confisquée. Un beau geste de cinéaste pour un film nécessaire qui ouvre de multiples pistes de réflexions. Une parmi tant d’autres : « 26 œuvres rendues pour 7000 pillées : un début ou une insulte? »
    Averroès
    Averroès

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2024
    Totale déception.
    Les œuvres d'art sont très mal filmées, un comble !
    Immense ennui, ce film d''une heure m'a semblé en durer trois.
    Kikuchiyo-san
    Kikuchiyo-san

    41 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Sur le sujet brûlant de la restitution du patrimoine africain spolié par la France aux anciennes colonies, le décollage du DAHOMEY de Mati Diop ne se fait pas attendre. Avant le décollage littéral des œuvres rapatriées, s'opère déjà un décollage au-delà du réel, une ascension vers des sommets de poésie, grâce à la voix des trésors, merveille de lyrisme comme de design sonore, qui fait trembler les murs de la salle. Mati Diop n'enregistre pas seulement le réel mais en fait sourdre l'impensé politique, le douloureux passé colonial qu'ont recouvert les discours lisses et la technologie froide.

    Lors que le chœur de la jeunesse béninois répond à celui des œuvres, le film atteint ses sommets, nous galvanise après qu'il nous a hypnotisé. Le dialogue entre images du débat étudiant, images des visites de l'exposition des trésors et voix-off des œuvres est l'acmé du film. Dans le montage image/son, dans la puissance des mots, des images nocturnes, des regards et des superpositions, des énergies nouvelles fusionnent. De celles, rebelles, qui font croire en un avenir meilleur.
    Bloomybloomy
    Bloomybloomy

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2024
    Vu en avant-première avec une rencontre avec la réalisatrice.
    On ne peut tomber que sous le charme de Mati Diop, intelligente et sincère, très proche de la réalisatrice Claire Denis pour laquelle elle a été actrice dans 35 rhums et amie d’Alice Diop.
    Elle a raconté au public les raisons pour lesquelles, elle a choisi de traiter ce sujet. Merveilleuse et émouvante présentation.

    En ce qui concerne le film, malheureusement, dès les 15 premières minutes, la promesse d’un beau film s’éloigne. Documentaire qui surprend par sa durée très courte, trop, vu ce sujet à tiroirs dont on pourrait largement faire un film de deux heures, tant le sujet est passionnant et nécessaire.
    Une grande frustration sur les oeuvres restituées mais d’abord volées par l’état français et exposées en France, à Paris. 26 pièces dont on ne saura rien.

    Pas de sous-titres pendant la deuxième partie du film, malgré mon niveau correct, impossible de saisir le sens des sensibilités exprimées.

    Pourtant,Dahomey traite un sujet passionnant mais il en faut plus pour faire un bon film.
    Ce documentaire maladroit restera anecdotique, scolaire, notamment la voix off très gênante devenant vite attristante quand on pense à ce que les peuples colonisés ont vécu.
    Toutes les bonnes intentions ne suffisent pas, on peut s’étonner de la sincérité de production et des éminences ayant entourées la réalisatrice lors de l’écriture et de la réalisation.
    Espérons que dans le futur, Mati Diop soit mieux entourée et qu’elle nous livre un vrai film.
    Xavier Ribot
    Xavier Ribot

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2024
    Intéressant sur le fond mais beaucoup de longueurs sur la forme. Je ne regrette pas de l'avoir vu pour les questions soulevées mais est-ce suffisant pour faire un bon film ?
    Les meilleurs films de tous les temps
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