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    Dahomey
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    Paulin Brun
    Paulin Brun

    26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    Le film est relativement court (1h10), ce qui lui autorise pas mal de fantaisie formelle, sans risquer de froisser son public. Et donc il est sans commentaire, donc sans contexte, sans introduction ou repères chronologiques. Nous sommes comme des caméras de surveillance de l’histoire (caméras de surveillance que Mati Diop cadre, autant sur les terres d’adoption que d’origine, dans tous les coins du musée). Et pourtant, une voix off existe bel et bien dans le film : c’est l’âme de la statue numéro 26. Un film singulier donc.

    La première partie se déroule à Paris : c’est le film du départ. La réalisatrice filme les techniques emballage des experts du Quai Branly, les gestes du décrochage, de la protection minutieuse. Une impression assez froide se dégage de cet adieu au sol français, peu de mots sont échangés. Mati Diop finit par glisser sa caméra dans la caisse de la statue numéro 26 pour écouter ses doutes. Le spectateur se laisse clouer dans le noir avec la promesse de se retrouver sur l’autre continent.

    Le Bénin on y arrive d’abord par l’image des rotatives de presse imprimant les grands titres, un plan qu’on connaît trop bien mais que notre modernité a rendu obsolète. « Historique! » titrent les journaux, et c’est par ce mot qu’on entre dans l’événement vu du Bénin. Les statues, dans leurs grandes caisses de bois, filent vers leur nouvelle demeure, le palais de la Marina, résidence de la présidence béninoise. Les camion qui est les acheminent sont aux couleurs de l’événement. De part et d’autre de la route la population est massée pour acclamer le retour de leurs oeuvres prodigues. Premier choc. Emerge enfin la conscience du phénomène dans l’esprit du spectateur, grâce au génie de l’expressivité documentaire de Mati Diop. (la suite sur legoutducine.home.blog)
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    57 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Trois raisons me donnaient très hâte de découvrir ce film documentaire :
    - L'Ours d'Or qu'il a reçu l'hiver dernier à la Berlinale, l'un des trois plus grands festivals de cinéma, avec Cannes et Venise ;
    - Le premier long métrage de la réalisatrice, Atlantique, vainqueur du Grand Prix au Festival de Cannes et qui m'avait totalement fasciné, parvenant à mêler le politique et le fantastique avec une impressionnante maîtrise et donnant très envie de découvrir la suite de son travail ;
    - Le sujet de ce nouveau film : vingt-six trésors royaux du Dahomey, pillées lors de l'invasion des troupes coloniales françaises en 1892, qui s'apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d'origine, devenue le Bénin.

    Le documentaire est exigeant, pas forcément très accessible, et multiplie les choix audacieux de mise en scène : Mati Diop continue d'oser le mélange des genres avec un mélange de scènes oniriques et d'autres ultra réalistes, de longs plans muets sur une première moitié puis un long passage dialogué, des statues à qui la réalisatrice prête une voix off métallique, non genrée et qui pratique l'écriture inclusive, une durée très courte (1h05)... autant d'éléments qui peuvent dérouter.

    Si le fond est en effet passionnant (entendre le fruit de la réflexion de ces jeunes Béninois), la forme ne m'a pas vraiment convaincu et m'a laissé relativement au bord de la route malheureusement.

    Mais c'est finalement ce format si condensé et ces choix assez radicaux de mise en scène qui donnent sa force au film et qui rend son discours et sa réflexion sur le post colonialisme impactants.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    MiH
    MiH

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2024
    Un documentaire passionnant empreint de nostalgie, porté par une mise en scène originale qui donne vie à ces statues volées et restituées, symbole de l'âme africaine.
    Jmartine
    Jmartine

    164 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Plutôt déçu de ce documentaire de la Franco Sénégalaise Mati Diop qui a pourtant reçu l’Ours d’or 2024 à Berlin. Le film part de bonnes attentions, la restitution en novembre 2021 de 26 trésors du royaume du Dahomey, pillés par la France en 1892 et restitués au Bénin…26 objets dont la caméra suit le voyage de retour des réserves du musée du Quai Branly au palais présidentiel de Cotonou. C’est la première importante restitution d’objets de collections publiques à un pays africain… des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey, le trône du roi Béhanzin… et selon le ministre des Affaires Etrangères béninois, cette restitution historique est un acte exemplaire pour les coopérations muséales dans le monde. « Le Bénin est heureux de marquer l’histoire ».
    Mati Diop s’entend à mettre en scène les fantômes, les puissances de la nuit, les séquelles de la décolonisation… Elle va ici jusqu’à donner à l’une des sculptures de roi, une voix d’outre-tombe poétique et oraculaire…qui raconte l’obscurité de ces réserves muséales, des caisses où elle est transportée… avant de retrouver la lumière du pays d’origine. Procédé étonnant car requérant un abus d’écrans noirs assez agaçant. Le film a été réalisé avec la bénédiction de la présidence du Benin, et le débat final avec les étudiants sensé apporter une bouffée d’air en opposition avec l’assemblée de notables vénérables qui assistent à la réception des œuvres, a en fait été organisé sur mesure.... Ces jeunes gens ont encore du mal à se défaire d’un passé dont le récit a été essentiellement construit par l’imaginaire du colonisateur. Ils voudraient bien exister par eux-mêmes, se projeter dans un futur rassurant, à commencer en se libérant de la langue française qui écrase totalement les dialectes locaux. Les jeunes gens bataillent à coups d’invectives, de prises de position virulentes, comme un avertissement au mépris dont ils ont le sentiment qu’il perdure dans la politique française sur le continent africain…J’ai du mal à comprendre ce qui a pu justifier l’attribution de l’Ours d’or …Beaucoup de maladresses, pas mal de fioritures et des volontés d'effets poétiques qui tombent à plat. Je m’attendais à mieux…
    Arthus27
    Arthus27

    88 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2024
    Véritablement déroutant, Dahomey est un documentaire retraçant la restitution d'une vingtaine d'oeuvre volées par la France au Bénin. On distingue 3 types de scènes bien distincts. Tout abord, la contemplation de la logistique peu intéressante, consistant à déplacer les œuvres de Paris à Cotonou. Puis les débats animés et riches au sein d'une université huppée du Bénin sur cette restitution. Ce sont ces scènes qui révèlent tout l'intérêt du documentaire, entre la joie d'un retour de ce pan de culture volé, et la rage de de voir restituer des miettes, 26 oeuvre sur des milliers, pour donner bonne conscience au pays colonisateur. Enfin, le film est ponctué de scènes oniriques dans lesquelles une voix off vient donner vie à l'une des statues de retour au Bénin. Ces dernières ajoutent de la lourdeur au récit et au film, et pourra laisser plus d'un spectateur circonspect. En bref, l'intérêt du film tient sur la grosse moitié consacrée au débat et à la réflexion portée autour de cette fameuse restitution. Pour le reste, chacun se fera son avis.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    79 abonnés 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Un remarquable documentaire teinté de fantastique et de poésie qui dialogue idéalement avec Les Statues meurent aussi d'Alain Resnais et Chris Marker : tandis que les deux réalisateurs filmaient frontalement les statues en espérant qu'elles livrent leurs secrets, Mati Diop filme plutôt les visiteurs du point de vue des statues qu'ils contemplent, comme si c'était cette fois les statues qui tentaient de comprendre l'humanité.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    224 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2024
    En 2021, la France restitue au Bénin 26 trésors royaux du Dahomey. Le retour de ces œuvres, pillées au temps des colonies, suscite au Benin beaucoup de débats : joie, curiosité, mais aussi colère. Seuls 26 trésors sont restituées sur les 7000 pillés… Un film puissant sur les origines, sur le passé et qui questionne avec force notre histoire.
    dimah
    dimah

    13 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2024
    Trèsmalnait ,seule lanpartieravec les jeunes est intéressante , de plus il aurait fallu sous-titré certains passages
    Sacy
    Sacy

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Une manière originale d'aborder le sujet du rapatriement du patrimoine africain pillé lors des conquêtes coloniales. Les débats des jeunes Béninois dans la seconde partie du documentaire sont très intéressant et plein de lucidité. Enfin, la question de l'esclavage pratiqué par le royaume du Dahomey est abordé.
    Margot G.
    Margot G.

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Vu le film au Sénégal où je vis. Propos très intéressant, format de documentaire atypique mais qui nous plonge au coeur de l'action et nous invite à la réflexion.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    5 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    C’est plus une conférence qu’un film que l’on regarde.
    Peu qualitatif artistiquement, c’est pour le débat que porte ce court “documentaire” qu’on l’écoute (plus que le voir).
    pat4poufzouz
    pat4poufzouz

    7 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2024
    J'ai beaucoup aimé la grammaire du film, la façon dont le Bénin est filmé. Même si le propos ne va pas très loin, on ressent véritablement la façon dont cet événement crée un petit bouleversement, les controverses suscitées mais presque aussi l'indifférence d'une partie de la population. En revanche, le point de vue subjectif des œuvres... Leurs discours m'ont semblés un peu creux... Et c'est un détail mais je trouve que les sous-titres blancs gâchent inévitablement l'effet de l'écran noir
    Sophie W
    Sophie W

    9 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Trop peu de dialogues et film pas assez expliqué. Il faut attendre la fin avec les étudiants pour entendre des dialogues. Tout le long du film est un ennui et certaines scènes ne servent à rien. C’est du remplissage.
    Franck J P
    Franck J P

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    On peine à comprendre l'intention de la réalisatrice dans ce documentaire qui fait qu'une part modeste à l'ambition de ces 26 œuvres rendues au Benin. Diop se contente de quelques scènes sur leur déménagement et sur les polémiques suscitées au sein de la jeunesse universitaire.
    MIRALB
    MIRALB

    2 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Quelques précisions : ces pièces ont été réceptionnées en grande pompe à Cotonou.
    Elles sont pour l'instant invisibles (alors qu'elles étaient visibles en France) conservées dans des réserves, le musée qui devait les accueillir ainsi que d'autres pièces, n'est non seulement pas terminé, mais les travaux n'ont même pas démarré...
    D'autre part, 90% de ce patrimoine africain aurait eu vocation à disparaître.
    Et les sous-titres en écriture inclusive, Aïe Aïe Aïe !
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