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Cinemadourg
780 abonnés
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1,5
Publiée le 31 mai 2024
Après la bonne surprise cinéma "Shéhérazade" sortie en 2018, Jean-Bernard Marlin nous replonge dans un drame social des banlieues. SALEM à l'envers, c'est mélasse ! Et c'est ça le souci ici : un véritable mélange des genres assez indigeste au final ! L'histoire commence avec un amour à la "Roméo et Juliette" entre deux jeunes issus de quartiers rivaux (les Grillons et les Sauterelles !), puis enchaîne avec la délinquance des cités, la religion se greffe ensuite là-dessus avec l'apparition de la notion de prophète et de miracle (!), pour finir dans une sorte de chaos climatique fantastique sorti de nulle part. Bref, une vraie purée d'intentions louables, mais déboussolant peu à peu et finissant par radicalement barber ! J'ai rarement vu autant de gens quitter la séance avant la fin du film lors de cette projection ! De mon point de vue, c'est un acte manqué ! Site CINEMADOURG.free.fr
Après le bel accueil réservé à Shéhérazade, Jean-Bernard Marlin revient avec un projet bien plus ambitieux, beaucoup trop sans doute, avec son mélange des genres, dont aucun ne parvient véritablement à séduire. Ce Roméo et Juliette des quartiers de Marseille, décrit d'emblée une violence caractérisée entre deux cités opposées : les Grillons et les Sauterelles. Mais, progressivement, le film va intégrer des éléments prophétiques et fantastiques, où de nouveaux insectes, des cigales, cette fois-ci, auront aussi leur mot à dire. Malédiction et résurrection, entre deux fusillades sanglantes, sont de la partie dans Salem, où visiblement, l'intrigue échappe au contrôle de son réalisateur. La conviction des comédiens n'est pas en cause mais la veine naturaliste du cinéma de Jean-Bernard Marlin a tendance à s'estomper devant un symbolisme et un mysticisme pesants alors que l'aspect de tragédie shakespearienne se noie dans une nuée qui mériterait un bon coup d'insecticide (désolé). Alors que la confusion règne dans un scénario de plus en plus nébuleux au fil des minutes, rien ne justifie une durée de près de 2 heures de projection, qui confine presque au supplice. Pourtant, on aurait bien aimer suivre le film dans ses visions intrépides, qui auraient eu besoin de bien plus de maîtrise, déjà à l'écriture, avant même de parler de mise en scène.
Pas très comprehensible , un melange de délinquant marseillais et de guérisseur surnaturel. Improbable , confus , pas très bien joué et malheureusement aucun intérêt.
Salem de Jean-Bernard Marlin tire son titre d'une malédiction jetée par un jeune comorien exécuté froidement dans un quartier nord de Marseille.
Djibril est un jeune comorien des Sauterelles, un quartier difficile de Marseille. Il est amoureux de Camilla, une gitane du quartier rival des Grillons. Lorsqu’elle lui apprend qu’elle est enceinte, Djibril lui demande d’avorter pour ne pas déclencher une guerre des clans. Mais l’assassinat d’un ami de Djibril, sous ses yeux, va embraser les deux cités. Traumatisé, Djibril sombre peu à peu dans la folie. Il est persuadé qu'une malédiction s'est abattue sur le quartier et décide de garder à tout prix son enfant : pour lui, seule sa fille pourra les sauver du chaos.
Relecture de Roméo et Juliette dans ces quartiers nord de Marseille qui occupe l'actualité depuis quelques mois, il bénéficie d'une image léchée, d'une bonne distribution avec des acteurs justes et cohérents et un soupçon de fantastique auquel les films de genre français commencent à goûter avec plaisir depuis quelques films comme (La Tour, La Gravité)...
Ce film est une claque. Alors ceux qui sont très terre à terre n’aimeront pas la dimension spirituelle du film en filigrane de l’histoire principale. Perso j’ai adoré. Le film est bien interprété, l’intrigue prend aux tripes et les acteurs sont très bon. Mention spéciale à la bande originale et certains plans qui sont juste magnifique. Marseille est mis en valeur. Vraiment du grand cinéma
"Salem" est un drame shakespearien revisité entre une gitane et un musulman. La jeune fille de quatorze ans attend un enfant et va provoquer un tollé entre les deux quartiers de Marseille. Après un long passage en prison, l'adolescent devenu adulte va sombrer dans la folie, persuadé qu'une malédiction est tombée sur lui et sa communauté. En mêlant violence et mysticisme, avec des cigales en toile de fond, le film du réalisateur de "Shéhérazade" lasse par son scénario prévisible et ses choix de mise en scène manipulatoire pour nous émouvoir, tandis que Jean-Bernard Marlin fait de son mieux pour diriger des acteurs non professionnels.
Film sur la guerre de clans et conflits personnels, très bien mené malgré quelques défauts concernant l’importance de certains personnages oubliés. La mise en scène originale nous embarque dans une autre dimension et nous invite à y croire.
« Salem », la Paix. J’ai cherché car je n’aurais pas deviné. Ils ne font en effet que s’entretuer froidement dans ce quartier périurbain ! C’est dans l’actualité. Ça fait aussi partie de tous les clichés imaginables. Mais est-ce des clichés ? Bref un méli-mélo de vie de cité à la dérive et de communautarisme. Avec l’accent, mélange d’intonations marseillaises et de phrasés typés venant d’un petit peu partout. Un galimatias devenant par moment incompréhensible. Car la qualité de la diction et de l’articulation ce n’est pas le fort d’amateurs recrutés au coin de la rue. Parfois les réalisateurs découvrent de vrai talents mais là non. Une pointe de mysticisme allégorique et de surnaturel. Etre en permanence dans la délinquance et la violence et invoquer un quelconque Dieu ou Prophète, ça fait certes un scénario mais il sonne faux.
Djibril et Camilla s’aiment d’un amour pur. Ils ont quatorze ans à peine quand Camilla tombe enceinte. Mais ils appartiennent à deux quartiers marseillais irréconciliables : Djibril est un comorien des Sauterelles, Camilla une gitane des Grillons.
"Salem" est le deuxième film de Jean-Bernard Marlin. Son premier, "Shéhérazade", a connu en 2018 un immense succès, critique et public. Il avait remporté le prix Jean-Vigo, le César de la meilleure première oeuvre et ses deux jeunes acteurs ceux des meilleurs espoirs masculin et féminin.
Après un tel succès, le film suivant est un défi. Jean-Bernard Marlin a mis près de six ans à le relever. Il aurait pu changer de théâtre. Il a décidé de rester à Marseille et d’en filmer une fois encore les quartiers les plus pauvres et les populations les plus marginalisées.
"Salem" souffre cruellement de la comparaison avec "Shéhérazade". Il en est le bégaiement malhabile, la copie ratée. Jean-Bernard Marlin en réutilise tous les ingrédients : l’intrigue se déroule dans deux cités HLM rivales de Marseille ; elle a pour héros un couple de débutants ; un scénario dramatique – Télérama utilise, avec beaucoup d’emphase et énormément d’indulgence l’adjectif « shakespearien » – les confronte.
Mais alors que tout était réussi dans "Shéhérazade", tout est raté dans "Salem". Deux époques s’y entremêlent entre lesquels le scénario fait des allers-retours : les héros à quatorze ans et, douze ans plus tard, ce qu’ils sont devenus après la sortie de Djibril de prison. Il prête à Djibril des pouvoirs occultes, ou plutôt la conviction d’en posséder, notamment celui de ressusciter les morts, au risque de le transformer en prophète improbable. Sur fond de dérèglement climatique, il imagine une invasion biblique de criquets.
On pourrait reprocher à Jean-Bernard Marlin son inconséquence politique, qui filme Marseille sans évoquer le trafic de drogue, le banditisme, les tensions interreligieuses, le réduisant à un terrain de jeu pour deux bandes rivales. Mais le principal reproche que j’adresserai à "Salem" est la direction d’acteurs. Autant Kenza Fortas et Dylan Robert crevait l’écran dans "Shéhérazade", autant l’amateurisme et le jeu outré des interprètes de Djibril, de Camilla et de leur fille font peine à voir. Jean-Bernard Marlin dit avoir mené un casting sauvage pour les recruter. On est gênés pour eux devant certaines scènes.
Après Shéhérazade, premier film éblouissant qui avait mis tout le monde d'accord et remporté trois César (premier film, révélation féminine et révélation masculine), le talentueux Jean-Bernard Marlin a de nouveau posé sa caméra dans les quartiers sensibles de Marseille pour proposer un deuxième long-métrage ambitieux.
Difficile de donner un avis global sur le film, avec première partie enlevée et réussie, et une seconde nettement moins convaincante.
Un point de départ que l'on pourrait résumer à un Roméo et Juliette des cités, mais dont on comprend très vite que le réalisateur ne souhaite pas proposer une énième variation.
Déplacer cette histoire ultra-réaliste sur le terrain du fantastique, aux confins du mysticisme, était sans doute la bonne idée afin de s'extirper des pièges de la caricature du film de banlieue. Néanmoins, le mélange des genres n'est pas très bien maîtrisé et la confusion s'installe petit à petit, à cause de la multiplication de métaphores religieuses pas toujours très inspirées.
Présenté il y a plus d'un an au Festival de Cannes 2023, le film n'avait déjà pas vraiment convaincu et Jean-Bernard Marlin avait du revoir sa copie et réduire la durée de son film d'une heure pour rendre l'histoire plus compréhensible.
Il reste néanmoins un réalisateur très prometteur et filmeur hors pair. Salem comporte plusieurs moments de grâce, que l'on doit à sa mise en scène très travaillée mais également à un travail remarquable sur le son et une bande originale très réussie.
Au final, le film est loin d'être raté et a même quelque chose d'assez fascinant mais, sans doute trop ambitieux, il peine à convaincre sur la longueur.
Toujours est-il qu'après le Règne Animal ou Vincent doit mourir, le jeune cinéma français confirme son audace et sa volonté de bousculer les codes et rien que pour cela, le geste est à saluer.
Affiche prometteuse et aguichante pour ce film de Jean Bernard Marlin, pour sa précédente réalisation, mais comme assez souvent, la réalité est autre. Aucun temps mort dans ce scénario qui va opposer deux cités Marseillaises, où tout va bien jusqu'au moment où le surnaturel et fantastique s'invitent, et curieusement génèrent une ombre marquée dans un scénario somme toute très plaisant jusque-là. Une fois le "messie" mis à part, à relever, un casting peu commun, des jeunes acteurs inconnus, mis dans le grand bain sans parcours préparatoire. Les images sont terribles, et sans fifre, témoignent d'une actualité noire et dérangeante.....!!**
En insufflant un côté fantastique et du mysticisme dans un univers très réaliste , le réalisateur Jean-Bernard Marlin signe là un film percutant et instaure une atmosphère d'une rare puissance de mystère ! Salem , qui signifie "la Paix" en Arabe est une histoire d'affrontement entre deux Communautés : Comorienne et Gitane et en ça cela m'a quelque peu fait penser à Roméo et Juliette avec l'affrontement entre les Montaigue et les Capulet . A découvrir ! ...