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Arthur Brondy
223 abonnés
940 critiques
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3,0
Publiée le 18 juillet 2024
Djibril vit dans un quartier difficile de Marseille. Adolescent, il assiste à un règlement de compte et tombe pour ne pas dénoncer ses amis. À sa sortie, alors que l’histoire est prête à se reproduire, il prends son destin en mains. C’est violent, rocambolesque, alambiqué mais aussi touchant par moment.
Outre le fait d’avoir passé la pire séance de ma vie avec des gens complètement incivilisés et irrespectueux, ce film ne m’a pas transporté.
Autre problème, les critiques que j’ai furtivement vues qui laissaient entrevoir un Roméo et Juliette 2.0. Raté également. Complètement hors sujet. La relation entre les deux personnages tient en 20 minutes de film.
L’histoire de ce film aurait pu être belle, mais la forme est catastrophique. En cause : • une omniprésence d’un langage tellement de quartier qu’il aurait fallu des sous-titres pour tout comprendre. Préparez-vous à 1h43 de « wallah », « frère », « wesh », « tête de ma mère », « j’men bats les c*illes », etc. À la longue, c’était insupportable. Et oui je sais, c’est fait exprès… ben ça m’a gavé ! • Des histoires dans l’histoire qui s’enchaînent dans une timeline un peu hasardeuse. • Des personnages peu attachants. • Un casting vraiment pas dingue (à part l’acteur principal Oumar Moindjie convaincant, et Wallen El Gharbaoui qui se révèle au fil du récit).
Mais alors pourquoi une note au-dessus de la moyenne ?
Il y a quand même une aura positive qui se dégage de ce film. L’aspect « surnaturel » donne une ambiance mystique et divine qui laisse place à des métaphores intéressantes avec parfois des moments de grâce.
Le sujet de la religion est ici traité avec beaucoup de discrétion et de pudeur et dans un but bienveillant, très loin des clichés sur les musulmans de cité qu’on peut voir dans d’autres films.
Le grain apporté au rendu visuel du film renforce ce côté mystique et authentique.
Enfin, la bande-son est efficace et percutante à des moments bien précis.
Djibril est un adolescent vivant dans une cité en conflit avec la cité voisine. Les grillons contre les sauterelles. Amoureux d'une femme appartenant à l'autre cité, il est partagé entre son amour et sa loyauté lorsqu'elle tombe enceinte. Djibril se découvre des pouvoirs mystiques et est convaincu de pouvoir soigner les blessés. On le retrouve plus tard à la sortie de l'hôpital psychiatrique. En salle le 29 mai.
spoiler: "Salem" est un film étrange mélangeant conflits de cités et fantastique. J'ai bien aimé l'ambiance mystique qui se dégage de certaines scènes, notamment celles avec les insectes et les pouvoirs de Djibril. J'ai malheureusement été un petit peu perdu sur la fin, notamment les derniers instants du film. Je salue l'audace de l'idée tout de même, j'aurais même préféré que l'intrigue assume totalement son côté religieux. Petit bémol sur la relation père/ fille qui passe selon moi très rapidement du tout au tout : les sentiments de la jeune femme naissent très (trop) rapidement envers ce père qu'elle ne connait pas. Quant à la mère, elle est expédiée.
Entre mysticisme, guerre des gangs en banlieue, et les histoires de famille ( Roméo et Juliette), on se perd un peu en conjonctures. Reste le climat sain à Marseille et l’avenir qu’y ont les jeunes, ca ne prête que peu à l’optimisme. La mise en scène très réaliste se rapproche du documentaire…
Les jeunes acteurs sont beaux et lumineux , ils ne sont pas connus et donnent au film une dimension authentique. L'action se déroule à Marseille où la rivalité des cités entrave la communication entre les jeunes ... Mais l' amour est'il plus fort que tout?? C'est le chemin initiatique d'un très jeune couple que tout oppose et qui va s accroché à la vie....! un miracle .... ?? Le film trouve son incarnation cinématographique dans une mystique surnaturelle..., Les forces du mal vont telles triomphées ?? et le messie est elle enfin de retour sur terre ... ? Courrez voir ce film car il est vraiment rare de voir ce genre de sujet abordé avec autant d'originalité et de sincérité.
Salem est un film dans la lignée des plus grandes épopées du cinéma. Une histoire d’amour et de filiation bouleversante, un grand film de cinéma avec des comédiens non professionnels époustouflants. Une ambition et une ampleur comme on n’en voit pas souvent dans le cinéma français et ça fait du bien !
Un film d’une très grande ampleur sur l’amour d’un père pour sa fille. Une mise en scène magistrale et des acteurs bouleversants. Apres Sheherazade, la réussite est de nouveau totale !
Film dramatique. Issus de deux quartiers rivaux de Marseille, un jeune adolescent est amoureux d'une jeune gitane, qui tombe enceinte. L'assassinat d'un ami va le conduire en prison, il va trouver la foi et plonger dans une certaine folie. Guerre des cités, filiation, mysticisme, rédemption. Les acteurs jeunes ou à l'âge adulte sont très bons.
Une belle histoire, un autre regard sur Marseille, un film convaincant et bien filmé. Une belle surprise.
Film puissant, onirique, magnifiquement filmé. Le choix audacieux de prendre des acteurs non professionnels est magistralement réussi. Ils sont bluffants. Je me suis laissée emporter par ce récit inspiré qui parle d’amour et de violence au cœur des quartiers de Marseille. On est envoûté autant par l’image en clair obscur que par la musique hypnotique. C’est le genre de film que l’on n’oublie pas dans les heures qui suivent. J’ai entendu dire que la première version présentée à Cannes ne mettait pas en valeur la qualité de cette œuvre. Je le déplore. Le résultat final vaut tellement la peine .
Original, très bien réalisé, et bons acteurs. Une vision de Marseille réaliste quoique parcellaire, et une approche métaphysique ou allégorique qui peut déconcerter, mais que j'ai trouvé intéressante et sujette à discussion. En tout cas, un film maitrisé.
J'ai beaucoup aimé le film, le soupçon de surnaturelle, les acteurs non pro mais convainquant... On parle beaucoup de Roméo et Juliette mais ce qui m'a le plus marqué ce sont les troubles psychologiques et la façon de les traiter (dans certains cas). Et l'amour (sincères ?) pour sa fille. J'ai ri un peu (quand il parle avec son frère de le garder ou pas, le petit m'a tué) et aussi versé quelques larmes.