Bouleversant et mené avec brio, vraiment je ne m'attendais pas à un tel film, je trouve que c'est une réussite à tous les niveaux. Pour une fois le cinéma français me ravit et me touche. C'est fin, poignant, sincère, drôle, émouvant. La belle musique signée M sublime le tout.
Une comédie dramatique inégale mais attachante qui aborde le deuil de manière cocasse et délicate, portée par la prestation touchante d’Ariane Ascaride.
Le premier long-métrage de Camille Japy porte un regard décalé sur le deuil avec une pointe d’humour noir et de sensibilité tout à fait appréciable. Sortie en 2023, cette comédie se démarque des traditionnelles créations grâce à son ton léger malgré un sujet délicat, voire tabou. Lors d’une réunion de famille, le corps du grand-père, subitement décédé, se retrouve au cœur d’une véritable controverse : comment agir face à la mort ? Les réactions, aussi surprenantes qu’elles soient, possèdent toutes un sens profond porté par l’amour et la tristesse. Soutenu par une remarquable brochette d’actrices (Ariane Ascaride, Bérénice Bejo et Marilou Aussilloux), ce film dégage des émotions sincères tout en évitant les lourdeurs inappropriées. Bref, une belle découverte.
LE JOUR DES MORTS. Camoufler ses chagrins et réinventer la mort, celle qui nous égare, celle qu'il faut accepter. Enfouir ses souvenirs pour une offrande et balayer son passé en désamorçant le temps dans la joie. Camille Japy s'accroche. Coco a aimé.
Le problème de ce film c’est son scénario vraiment stupide et plat. Comment croire que l’on laisse un mort sous un lit ? À partir de là c’est longueurs et inepties.
Un film sur la manière de réagir par rapport au deuil soudain et inattendu d’un proche, qui n’est pas inintéressant mais trop inégal pour s’apprécier pleinement. Le début et la fin ne sont pas trop mal, mais entre les 2 beaucoup trop de longueurs et on s’ennuie par moment. Ca se regarde mais ca reste moyen…
Un scénario original sur le thème du deuil qui essaye d'amener légèreté et humour pour cette terrible épreuve. On voit ici différentes réactions assez décalées par rapport au décès d'un proche et les incompréhension au sein d'une même famille. Chacun vit la mort d'un être cher de façon différente et parfois inattendue.
"Sous le tapis" est film choral sur le thème du deuil avec une bonne dose d'humour. Quand Odile (Ariane Ascaride) perd son mari, elle décide de ne rien dire à ses enfants et petits-enfants venus lui rendre visite. Seulement, la supercherie est vite découverte entrainant des réactions variées. Bérénice Bejo est une nouvelle fois excellente (mention spéciale également à son compagnon cycliste tête à claques), portant sur ses frêles épaules le poids d'un environnement familial et de ses non-dits. Camille Japy, pour son passage à la réalisation, nous sert une belle réflexion sur la façon de gérer la perte d'un proche avec des scènes cocasses et le formidable duo Ascaride/Bejo. Il se dégage un charme certain de cette comédie dramatique.
“Sous le tapis” ou devrait-on plutôt dire “Sous le lit” est une bien drôle de comédie de Camille Japy. A vrai dire, le long-métrage fait partie du genre qu’on lui accorde, car il jongle sur plusieurs tableaux (comédie, drame, burlesque). Niveau scénario, le film sait rebondir sans trop s’enliser dans le drame redondant ou le pathos. J’ai conscience que la mort et le deuil sont toujours des sujets difficiles dans nos vies et nos familles, alors quand on en parle au cinéma... Dans un premier temps, la réaction de Odile (Ariane Ascaride) face à la mort de son mari (Bernard Alane) est étrange, ainsi la suite des événements continue d’être alimentée dans la même veine. Au niveau du casting et du jeu des comédiens, il y du très bon, du correct et du mauvais. Odile (Ariane Ascaride) est un personnage dans lequel je n’arrive pas "à rentrer" et à comprendre, elle est peu expressive mais au moment de s’exprimer, elle est excessive, je n’ai pas ressenti l’authenticité attendue spoiler: (exemple avec la scène de discussion entre Odile et Sylvie sa fille dans la voiture) . En revanche, Berenice Bejo dans le rôle de Sylvie convainc parfaitement par un jeu sincère et émouvant. Matthieu (Stéphane Brel) et Clara (Marilou Aussilloux) sont les caricatures du film, ils sont agaçants/attachants et égaient le propos. En somme, un long-métrage original, avec de la folie mais qui manque un peu de piquant, pour oublier certains défauts du film.
un beau thème: le droit de péter un plomb lors d'un deuil trop douloureux trop brutal. Chacun differe dans ses reactions tant la mort dun être aimé rwveille en nous dautres choses dautres. c'est bien joué dans l'ensemble avec juste ce quil faut de folie et de delicatesse. je trouve juste une realisation un peu faible manquant d'originalité parfois. Un bon film malgré cela.
Une femme incapable de passer le deuxième stade du deuil, le déni, cache le temps d'une soirée la mort de son mari à ses enfants. Puis l'innocence de l'enfance va révéler son secret macabre. Sur un sujet difficile Camille Japy réalise une comédie douce amère, totalement solaire et parfaitement interprétée. Le film aurait pu paraître irréaliste, ce n'est pas le cas et il porte sur le deuil le regard rafraîchissant d'autres contrées.
Comédie dramatique à la crédibilité douteuse, poussive, qui manque cruellement d'ambition. Les scènes s'enchainent dans un désintérêt quasi total, trainant un mélodrame qui frise l'irritation.
De très bonnes choses, dont le jeu des acteurs, malgré quelques faiblesses, qu'il s'agisse d'un scénario bien maigre, d'une bande son peu inspirée ou de la faute de goût du Poulidor. Mais tout cela est subjectif, le film mérite d'être vu.