C’est assez fouilli et difficile a suivre. La mise en scène est monotone et a aucun moment on est passionné par ce scandale a l’assemblée européenne. Un documentaire aurait sans doute été plus approprié et plus efficace. Un film bien moyen…
José Bové député européen enquête sur le limogeage du commissaire à la santé. Tiré d'une histoire, on découvre ce que l'on subodorait, c'est à dire la lourde administration qui décide pour nous à Bruxelles. Bouli Lanners & Thomas VDB sont formidables. L'histoire est un peu austère et opaque mais le film mérite d'être vu.
« La transparence, c'est la base. » Pour José Bové, on ne peut pas transiger là-dessus, et ce peu importe les idées politiques ou les prises de position. Lorsqu'il soupçonne quelque chose de louche lors de l'éviction d'un parlementaire, il décide d'enquêter... Inspiré de l'affaire Dalli sur fond du lobby du tabac dans l'Union européenne, "Une affaire de principe" est un thriller politique qui manque de poigne dans son approche beaucoup trop scolaire. Si je compare avec le très bon "Une intime conviction", le précédent film d'Antoine Raimbault", celui-ci est beaucoup moins captivant. C'est peut-être la nature du sujet qui m'a moins passionné, possible, mais malgré les coups de pression, les mensonges et les petits arrangements, je n'ai pas trouvé l'histoire haletante. Au final, c'est intéressant sur le papier, mais le film ne m'a pas emballé plus que ça.
Très bien interprété et crédible. Cependant, la thèse de la corruption des institutions Européennes se limite au cas des entreprises de tabac. Ce qui en limite la portée à un simple examen militant. Basé sur des faits réels mais librement adapté, ce n’est pas du journalisme.
Un thriller politique situé dans les instances européennes, basé qui plus est sur une véritable affaire des années 2010 : le pitch était alléchant. Mais "Une affaire de principe" ne tient pas toutes ses promesses. En premier lieu, le scénario manque de nuances. José Bové et son équipe sont présentés comme des paladins de la vérité, tentant de démasquer un sinistre complot lié à l'industrie du tabac. En même temps, le film est adapté du livre de... José Bové. Le voir défendre jusqu'au bout un rival politique pour une question de principe est un peu facile. Ensuite le film n'a pas une construction hyper rigoureuse. Avec quelques chutes de rythme, des révélations qui manquent d'ampleur, ou des personnages clés qui sont peu ou pas montrés (peur des poursuites judiciaires ?). Néanmoins, cela reste un divertissement très convenable, porté par un Bouli Lanners convaincant. Et "Une affaire de principe" offre une plongée technique dans les institutions européennes et les lobbies, chose rarement abordée par le cinéma français. Un sujet qui visiblement n'a pas attiré les foules, avec à peine plus de 100 000 spectateurs en salle... Si le film n'est pas un thriller politique de haute volée, son sujet mérite tout de même que les curieux y jettent un oeil.
Une histoire vraie , qui méritait d’être mise à l’écran et qui mérite d’être regardée. 2012 le commissaire à la santé au parlement européen à Bruxelles est limogé du jour au lendemain.. Le député européen José Bové et ses assistants vont prendre les choses en main pour faire éclater la vérité. On avait tous entendu parler de cette histoire, sur fond de lobby du tabac, film à voir , mention spéciale pour Bouli Laners qui interprète Mr Bové à merveille.
Thriller bureaucratique basé sur des faits réels au sein de la Communauté Européenne. De ses magouilles et de sa corruption. Le film alors qu’il dénonce un scandale lié au tabac est étonnamment doux, presque ouaté, et provoque plus l’endormissement que la révolte. Le format d’un documentaire était sans doute beaucoup plus adapté.
Film politique qui met en lumière les arrangements entre de hauts responsables de l’UE et l’industrie du tabac… basé sur des faits réels, on suit l’engagement de José Bové à faire éclater la vérité et oser parler de ces malheureuses magouilles
Film de dénonciation de l'industrie du tabac et de l'institution européenne : des pots de vin, du trafic illégal, spoiler: un commissaire européen limogé pour de fausses raisons , des lobbies très efficaces,... Et un trublion Astérix qui dénonce sans relâche les rouages opaques (bravo LANNERS malicieux). La très jeune stagiaire Céleste sera l'aiguillon spoiler: qui permettra de dénouer l'affaire . Sympa !
Ce film devrait êtres diffusé dans les collèges et lycées car c'est un pur acte de militantisme pour la démocratie un appel au vote contre les lobbies qui gangrène nos institutions
Le belge Bouli Laners se glisse dans la peau de José Bové pour mener une enquête tirée de faits réels sur des actes délictueux commis à Bruxelles en 2012. La pipe au bec, il peut compter sur son assistant parlementaire (Thomas VDB), ainsi que sur la pugnacité d'une jeune stagiaire incarnée par la prometteuse Céleste Brunnquell. Le film est dense et âpre et il faut s'accrocher pour suivre les différents protagonistes ainsi que les acronymes cités sans cesse. C'est cette complexité qui constitue un frein à cette intrigue qui est parfois traitée comme un mauvais roman d'espionnage (la scène de la gare en est le parfait exemple). On apprend des choses sans pour autant se passionner plus que ça pour l'histoire malgré la qualité des acteurs. Moyen.
Un thriller politique bien réalisé qui tient en haleine. L'aspect documentaire sur les arcanes de l'UE montre l'utilité de ses institutions au-delà du côté bureaucratique