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Votre avis sur Une affaire de principe ?
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Grâce à des acteurs entraînant et de réelles qualités pédagogiques, « Une affaire de principe » réussit à être captivant malgré un sujet et un cadre plutôt austère. Un film utile qui tient plus du documentaire que du drame. C’est sa faiblesse.
Un vrai bon moment, intéressant de pouvoir voir les choses de l'intérieur. Un bon film, très bien joué 👍🏻
Très bon film au propos maîtrisé, aux bons acteurs, à l'originalité, au réalisme...
Une affaire de principe est une petite pépite que tout cinéphile doit voir.
Une affaire de principe est une petite pépite que tout cinéphile doit voir.
Malheureusement, rien n'est fait pour faciliter la compréhension de ce film au sujet complexe. Difficile, donc, de s'accrocher (en fait, impossible pour ma part). Des films comme Dark Waters avaient pourtant parfaitement réussi cet exercice de vulgarisation. En même temps, pourquoi faire un film si court ? Ce genre de film mérite bien 3h. Bref, à voir sans doute, car c'est important, mais à voir tranquillement chez soi, avec le bouton pause et Wikipédia à portée de main !
Un film intéressant
C’est vraiment vraiment instructif sur la commission européenne
C’est un film qui engage
J’ai aimé le regarder
C’est sur que c’est un peu monotone
Un bon moment
C’est vraiment vraiment instructif sur la commission européenne
C’est un film qui engage
J’ai aimé le regarder
C’est sur que c’est un peu monotone
Un bon moment
Vu en présence du réalisateur. Super car il a pu nous raconter les anecdotes et ce qui est ou non romancé dans le film. Pour être une habituée de ce genre de films (Erin Brokovich, Dark Waters...); celui-là a le mérite d'un rythme parfaitement maitrisé, ni trop lent, ni trop rapide (quoi qu'au début, il faut s'accrocher un peu pour comprendre quelle est la nature du problème soulevé ! Le droit, ce n'est pas simple !) mais ensuite, l'histoire roule ! Un conseil : A VOIR avant d'aller voter.
Beau film politique qui aborde le fonctionnement de nos institutions européennes et la perspicacité de certains individus, malheureusement trop peu nombreux, à défendre les valeurs de la démocratie.
De Antoine Raimbault (2024).
un film très bien mené sur un des scandale qui a ébranlé les institutions européennes en 20212.
Mais plus encore. Mené comme un thriller politique sans aucun meurtre, coup de feux , le film déploie tous les ressorts d'une véritable enquête policière , un véritable travail de fourmis non pas de policiers férus à ce genre d'enquêtes mais de la part de parlementaires bien 'sages' avec comme seules armes , une conviction ancrée au plus profond d'eux même sur une certaine idée de la démocratie , et uniquement des moyens presque anodins de bureaucrates . En ce sens le film est très bien mené car il est autant didactique (sur le fonctionnement des institutions européennes) que passionnant sur la menée de l'enquête . L'autre aspect du film est le combat dantesque entre les puissances de l'argent (lobby) et les institutions. Combat qui date de la naissance même des institutions démocratiques . Un véritable playdoyé sur la nécessité de vigilance pour que l'intérêt général ne soit pas floué par les intérêts des puissances de l'argent. Fouillée et bien documentée, le film de plus est bien interprété par des comédiens vraiment inspirés . Bouvil Lanners campe un José Bové plus vrai que nature ! Avec aussi Thomas VDB et Céleste Brunnquell.
un film très bien mené sur un des scandale qui a ébranlé les institutions européennes en 20212.
Mais plus encore. Mené comme un thriller politique sans aucun meurtre, coup de feux , le film déploie tous les ressorts d'une véritable enquête policière , un véritable travail de fourmis non pas de policiers férus à ce genre d'enquêtes mais de la part de parlementaires bien 'sages' avec comme seules armes , une conviction ancrée au plus profond d'eux même sur une certaine idée de la démocratie , et uniquement des moyens presque anodins de bureaucrates . En ce sens le film est très bien mené car il est autant didactique (sur le fonctionnement des institutions européennes) que passionnant sur la menée de l'enquête . L'autre aspect du film est le combat dantesque entre les puissances de l'argent (lobby) et les institutions. Combat qui date de la naissance même des institutions démocratiques . Un véritable playdoyé sur la nécessité de vigilance pour que l'intérêt général ne soit pas floué par les intérêts des puissances de l'argent. Fouillée et bien documentée, le film de plus est bien interprété par des comédiens vraiment inspirés . Bouvil Lanners campe un José Bové plus vrai que nature ! Avec aussi Thomas VDB et Céleste Brunnquell.
traversay1
Déjà, Une affaire de principe a pour qualité première de rendre presque limpide un dossier plutôt complexe, dans les couloirs du parlement européen, au fonctionnement souvent opaque pour la multitude ignorante, suivant l'antienne : ce qui se passe à Bruxelles reste à Bruxelles. Surtout quand la corruption des plus hauts dans la hiérarchie se complaît dans l'influence sonnante et trébuchante de certains lobbies, comme celui de l'industrie du tabac. L'investigation menée par José Bové et ses collaborateurs illustre à sa manière la lutte du pot de terre contre le pot de fer et, de ce point de vue, le film semble très sérieusement documenté. En contrepartie, le ton est au didactisme, privilégiant les mots à l'image, avec une mise en scène qui frise la platitude. On voit bien que pour agrémenter ce coup fumant, le réalisateur a tenté l'ironie et parfois le pas de côté mais ses personnages restent uniformes et sages, hormis ce bon vieux José, campé avec délectation par un Bouli Lanners à la moustache frémissante. Ses petits camarades, Thomas VDB et Céleste Brunnqueil, ne déméritent pas mais leurs rôles sont trop contraints et ne sortent que peu de leur rail d'enquêteurs acharnés. Le film manque d'éclat mais rend un peu de foi dans les institutions européennes, c'est déjà cela.
Une critique sans merci du système des lobbies au sein des Institutions européennes montée comme un thriller
On voit que le sujet est bien maitrisé par la réalisation et le film arrive à raconter une histoire aussi complexe que les instances administratives et juridiques. On y retrouve les tensions qu'on attends des enquête portées au cinéma. On reste en haleine jusqu'à la fin pour découvrir le dénouement. L'acteur principal a su jouer un Jose Bove très juste, qui attire autant la sympathie que l'original, mais sans rentrer dans le cliché du syndicaliste bourru. Je recommande vivement ce film.
Un excellent film politique construit à la manière d’un thriller, qui nous permet d’entrer dans les coulisses des institutions européennes et de montrer ses liens avec l’industrie du tabac.
un film politique et miltant comme je les aime. Une manipulation au plus haut niveau des institutions européennes rappelle que la corruption est une maladie qui pourrit la démocratie. Le message est utile en cette période de campagne électorale. Les comédiens sont excellent!
Yves G.
En 2012, le commissaire européen à la santé, le Maltais John Dalli (Bernard Campan), démissionne de son poste suite à la publication d’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) l’accusant de trafic d’influence. Suspectant un coup fourré de l’industrie du tabac, l’eurodéputé José Bové (Bouli Lanners), aidé de son assistant parlementaire (Thomas Vdb) et d’une jeune stagiaire débrouillarde (Céleste Brunnquell) va mener l’enquête et révéler que Dalli, qui s’apprêtait à faire voter une directive imposant le paquet de tabac neutre, a été victime d’un piège.
"Une affaire de principe" est l’adaptation du livre publié en 2015 par José Bové au titre révélateur "Hold-up à Bruxelles, les lobbies au cœur de l’Europe". Pour autant, comme l’annonce le carton placé au début du film, si le film s’inspire de faits réels, les situations et les dialogues y ont été fictionnalisés.
Et c’est bien là que le bât blesse. Tout au long du film, aussi réussi soit-il, une voix lancinante me murmurait à l’oreille : le propos n’aurait-il pas été plus efficace s’il avait été tourné sous la forme d’un documentaire ? quelle est la valeur ajoutée d’une fiction ?
Car "Une affaire de principe" a le défaut rédhibitoire de la fiction, formatée pour la télévision (et coproduit par France 3) : il lui faut des personnages charismatiques, quitte à les inventer de toutes pièces, comme cette improbable stagiaire qui, avec son ordinateur et une photocopieuse, va de révélation en révélation, une intrigue rebondissante, avec des scènes rocambolesques, comme celle pendant laquelle José Bové prend connaissance d’un accord secret entre la Commission et l’industrie du tabac, et un scénario suffisamment lisible pour ne pas perdre en chemin les spectateurs ignorants des arcanes bruxellois, au risque, pour ceux qui les connaissent un peu, de quelques raccourcis simplistes.
L’autre reproche que j’adresserais à "Une affaire de principe" – et que j’adresserai également à ces « thrillers de bureau » ou techno-thrillers qu’on voit fleurir depuis quelque temps ("L’Ivresse du pouvoir", "La Fille de Brest", "La Syndicaliste", "Enquête sur un scandale d’Etat", "Les Algues vertes"…) – est de nourrir le soupçon complotiste du « tous pourris », de l’existence d’une foultitude d' »affaires d’Etat » fomentées par des dirigeants corrompus, encouragées par une technocratie aux ordres et ignorées par une justice dépassée. À quelques jours d’un scrutin qui flatte les populismes de tous bords, l’Europe et ses institutions méritent mieux.
"Une affaire de principe" est l’adaptation du livre publié en 2015 par José Bové au titre révélateur "Hold-up à Bruxelles, les lobbies au cœur de l’Europe". Pour autant, comme l’annonce le carton placé au début du film, si le film s’inspire de faits réels, les situations et les dialogues y ont été fictionnalisés.
Et c’est bien là que le bât blesse. Tout au long du film, aussi réussi soit-il, une voix lancinante me murmurait à l’oreille : le propos n’aurait-il pas été plus efficace s’il avait été tourné sous la forme d’un documentaire ? quelle est la valeur ajoutée d’une fiction ?
Car "Une affaire de principe" a le défaut rédhibitoire de la fiction, formatée pour la télévision (et coproduit par France 3) : il lui faut des personnages charismatiques, quitte à les inventer de toutes pièces, comme cette improbable stagiaire qui, avec son ordinateur et une photocopieuse, va de révélation en révélation, une intrigue rebondissante, avec des scènes rocambolesques, comme celle pendant laquelle José Bové prend connaissance d’un accord secret entre la Commission et l’industrie du tabac, et un scénario suffisamment lisible pour ne pas perdre en chemin les spectateurs ignorants des arcanes bruxellois, au risque, pour ceux qui les connaissent un peu, de quelques raccourcis simplistes.
L’autre reproche que j’adresserais à "Une affaire de principe" – et que j’adresserai également à ces « thrillers de bureau » ou techno-thrillers qu’on voit fleurir depuis quelque temps ("L’Ivresse du pouvoir", "La Fille de Brest", "La Syndicaliste", "Enquête sur un scandale d’Etat", "Les Algues vertes"…) – est de nourrir le soupçon complotiste du « tous pourris », de l’existence d’une foultitude d' »affaires d’Etat » fomentées par des dirigeants corrompus, encouragées par une technocratie aux ordres et ignorées par une justice dépassée. À quelques jours d’un scrutin qui flatte les populismes de tous bords, l’Europe et ses institutions méritent mieux.
excellent film, and VDB joue tres bien ce qui est un peu une surprise.
L'histoire merite d'etre comptee, la corruption au coeur des institutions bien sur, mais aussi le travail de deputes qui font 'ce qui est juste'.
L'histoire merite d'etre comptee, la corruption au coeur des institutions bien sur, mais aussi le travail de deputes qui font 'ce qui est juste'.
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