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    Une affaire de principe
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    3,8
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    123 critiques spectateurs

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    yoyo
    yoyo

    16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2024
    un très bon film avec un remarquable bouli lanners , qui est peut etre un peu trop rare....ce film qui sans emphase et sans excès sert la cause de la vérité a droit au titre parfois accordé un peu hativement au titre de cinéma citoyen
    Jean-marc B.
    Jean-marc B.

    6 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2024
    Excellent film mené comme un thriller politique. On évolue dans les arcanes de ce siège européen en proie aux luttes d'influence et autres lobbies. Une vision de cette institution à l'aube du prochain vote. Édifiant et déconcertant. Mentions spéciales aux interprétations et aux charisme de Bouli Lanners et Céleste Brunnquell. Un film qui fait réfléchir.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2024
    A vu «Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault. Pour son premier film en 2017 « Une intime conviction » le metteur en scène-scénariste relatait l’affaire Viguier défendu par l’avocat Dupont-Moretti. Cette fois ci, Raimbault se penche sur un autre évènement tout aussi véridique, celui du lobbying du tabac qui ourdit un véritable complot et une menace sur le Parlement Européen. En 2012 José Bové le député européen (sublime Bouli Lanners) son attaché parlementaire (Thomas VdB) et sa stagiaire (pétillante Céleste Bruniquell) vont tout faire pour dénoncer ce scandal qui contribuera à l’adoption du paquet de cigarettes neutre. La mise en scène est palpitante et fascinante. Antoine Raimbault sait exactement où poser sa caméra pour mettre en valeur l’architecture des bâtiments modernes (principalement le Parlement Européen de Bruxelles et de Strasbourg). Raimbault sait aussi renouveler la grammaire cinématographique en évitant au maximum le champ contre-champ tout en maniant le montage avec art et efficacité. Seul un Costa-Gavras en Europe où quelques américains savent filmer comme cela. « Une affaire de principe » est un film politique totalement accessible et palpitant car didactique (même si parfois un peu trop). A la veille des élections Européennes ce film est la meilleure promotion pour motiver la population à aller voter. Les trois acteurs sont formidables de rythme tout en passant prestement du français à l’anglais (avec accent so french). Suspens, retournement dramatique, quelques traits d’humour, la tension du film ne baisse jamais. La musique de Grégoire Auger participe grandement à la qualité de cette « affaire de principe » qui est à la fois un thriller, un film de complot et d’espionnage. Efficace, excellent et indispensable !
    lionelb30
    lionelb30

    434 abonnés 2 589 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Des lobbys et des députés européens pas très propres voir corrompu , rien de bien nouveau et de la en en faire un film , pourquoi pas. Le résultat est juste correct , pas tout le temps passionnant.
    Steadyllic
    Steadyllic

    20 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2024
    Un film réjouissant sur un sujet glauque : Le marigot de la politique européenne avec ses intrigues, ses lobbies et ses caïmans corrompus. Antoine Raimbault redonne espoir dans le droit et la démocratie en relatant la courageuse aventure de José Bové qui prend des risques pour défendre un adversaire politique embringué dans un complot qui le dépasse. Bouli Lanners est confondant sans son interprétation du barde du Larzac, Thomas Vdb et la petite Celeste Brunnquel l’épaulent avec brio. On ne s’ennuie pas une seconde. On rigole parfois. Le suspense est constant, même sans coups de feu ni courses poursuites à la Pakula.
    Côté pourris, les comédiens sont aussi excellents que ce soit l’infâme Barroso qui finira par pantoufler chez Goldman Sachs ou « Papa Shultz ». La mise en scène n’est jamais pesante malgré un sujet parfois complexe. Certains ont regretté que ce ne soit pas un documentaire. Je pense que l’on serait passé à côté de l’identification à des héros vraiment sympas, même si des personnages ont été rajouté pour les besoins de l’intrigue comme la petite stagiaire qui maintient haut l’exigence morale en se moquant du à-quoi-bonisme qu’elle attribue aux vieux blasés.
    À quelques semaines d’une élection européenne et d’une possible vague brune, il faut garder espoir en la démocratie. Des trublions à la José Bové lui ont rendu parfois sa dignité, avec courage et insolence. Ce film devrait être montré dans les lycées, car il combat avec intelligence le mythe des « tous pourris ».
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2024
    Pour Bouli Lanners, je suis allé voir « Une affaire de principe », le 2ème film franco-belge d’Antoine Raimbault (2024) tiré de faits réels survenus en 2012 à Bruxelles. On y suit la volonté acharnée du député européen José Bové pour avec son assistant parlementaire et une stagiaire (Thomas VDB et Céleste Brunnquell), tenter de découvrir entre Bruxelles (siège du conseil de l’UE), Strasbourg (siège du parlement) et Malte, le pourquoi du limogeage très brutal et suspect de John Dalli, commissaire européen à la santé. Rapidement la clef va se tourner vers les lobbies du tabac mais les preuves sont difficiles à regrouper et les interactions complexes et on finit même par se demander qui manipule qui ! Bref on aboutit à la corruption de très hauts-fonctionnaires européens, de dirigeants de firmes de contrôle comme l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) ... et pire le rôle des grands marchands de cigarettes et de leur union pour faciliter la contrebande qui permet d’avoir de l’argent à redistribuer à qui nécessaire. Tout ce travail acharné permettra d’aboutir en Octobre 2013 à une directive anti-tabac puis à la création du paquet de cigarette neutre qui semble porter ses fruits parmi les jeunes, ceux qui commençaient très tôt à fumer et n’arrêtaient jamais.
    Le film est mené tel un thriller avec une caméra très alerte. Quant à Bouli Lanners, il est le véritable sosie de José Bové avec sa pipe toujours à portée de main, ses clins d’œil malicieux, ses sourires en coin…
    Maerema
    Maerema

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2024
    Présenté comme un thriller, ce film est palpitant, haletant et dans le même temps très interessant pour apprendre sur les mécanismes européens. Cependant c’est egalement plein d’humour, les personnages sont attachants, j’ai beaucoup souri, voire ri pendant le film. À voir !
    Craoux
    Craoux

    29 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2024
    Je m'interroge encore sur l'intérêt d'avoir proposé cette "enquête" fictionnée (le réalisateur s'appuie sur un bouquin de José Bové, mais crée le personnage de la jeune stagiaire). En nous contant l'affaire sous la forme d'un documentaire, le réalisateur aurait pu prendre un ton plus pédagogique. Là, dans le format "film thriller" choisi, à la durée plutôt contrainte (1h 35), il nous faut porter une attention vraiment très soutenue pour comprendre, vu l'enchaînement des situations porteuses d'informations. Ni déçu ni enthousiasmé par la performance de B. Lanners : à vrai dire, le rôle ne se prête pas à un numéro d'acteur.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2024
    En 2012, le commissaire européen à la Santé, le Maltais John Dalli, est brutalement limogé. Dalli est en réalité victime d’une cabale, étant à l'origine d'une directive Tabac combattue par l'industrie du tabac et son puissant lobby, Dalli a été accusé à tort de corruption. Très vite, José Bové a été persuadé qu'il s'agissait d'un coup monté. Attaché au principe de la présomption d'innocence et désireux que le Parlement européen soit un lieu où les lois et les principes démocratiques sont respectés, Bové, bien qu'étant un opposant politique de Dalli, a mené sa propre enquête dans l'optique de le blanchir, avec l'aide d'un assistant parlementaire et d'une stagiaire. C'est ce que raconte le film, un film passionnant quand bien même il est, parfois, un peu difficile à suivre. On se perd parfois un peu dans les méandres des institutions. Un film qui nous conduit à Bruxelles, à Strasbourg, à Marseille, sur le Larzac, à La Valette, Antoine Raimbault a réalisé un thriller dans lequel ses personnages sont des parlementaires… Leurs armes ce sont des conférences de presse, un smartphone qui recueille une confession, une imprimante qui sort un mail capital…Bouli Lanners porte les moustaches de Bové… Thomas VDB est Fabrice, l'attaché parlementaire, Céleste Brunnquell est Clémence, la stagiaire …tous les trois sont bons …mais la question finale qui se pose à l’issue du film est la suivante : le film n’épargne pas José Barroso, le très controversé patron de la commission, passé depuis chez Goldmann Sachs…ni Giovanni Kessler à l’époque directeur de l’OLAF, Office antifraude européen qui a été condamné en septembre 2023 à Bruxelles pour une écoute illégale visant à incriminer l'ancien commissaire européen à la Santé, le Maltais John Dalli, soit 11 ans après…. on se demande si la vision du film va inciter les électeurs à aller voter le 9 juin. A moins que la vision chevaleresque de la politique portée par José Bové redonne un peu de foi dans les hommes politiques….
    Emile C.
    Emile C.

    3 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Au Parlement européen, en 2012, José Bové et son entourage sont amenés à enquêter sur le limogeage du commissaire européen à la santé. Ils découvrent une machination liée à l'industrie du tabac. C'est une bonne idée d'en faire un film de fiction, d'autant que l'acteur qui joue Bové est très crédible. Un petit film instructif, utile, que l'on suit avec intérêt.
    Pierre L.
    Pierre L.

    31 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Un grand film.l histoire certes mais pas que: l interprétation, le rythme du scénario,les acteurs tout cela est très bon. Superbe interprétation de bouli liniers. Vraiment pas une seconde d ennui dans ce film . On est pris dans l action tout le temps. Il faut aller voir ce film qui nous éclaire aussi sur le fonctionnement du parlement européen.
    jmsoule58 Soule
    jmsoule58 Soule

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2024
    Très bon thriller politique qui s'inspire de faits réels qui décrit les coulisses du fonctionnement du parlement européen avec ses complots et manœuvres des lobbies pour s'infiltrer et influer sur les directives des commissaires européens.
    Une mise en scène sobre, très esthétique et originale et un Bouli Lanners extrêmement convaincant en José Bové en font un film captivant à voir avant les élections européennes du 09 juin.
    Miami_Chorize
    Miami_Chorize

    9 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Je conseille de lire un peu autour du film avant de se rendre dans une salle obscure. Son visionnage demande des connaissances sur le sujet : le fonctionnement de certaines institutions européennes et le rôle du lobby du tabac. (On peut aussi se rabattre sur le bouquin de José Bové, dont un chapitre a servi de base à l'écriture du scénario.)

    C'est un film-dossier, une enquête menée non pas par des policiers, ni par des juges ou des journalistes, mais par des parlementaires européens et leurs assistants. Le côté polar est prenant. Les enjeux civiques sont bien traités.

    Bouli Lanners fait un José Bové très convaincant. Autour de lui gravite une pelletée de seconds rôles bien campés. Mention spéciale à la jeune Céleste Brunnquell.

    Cela dure 1h35 et on ne s'ennuie pas une seconde.
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Les arcanes de l’Europe

    Pour son 1er film en tant que réalisateur, Une intime conviction, en 2017, Antoine Raimbault était parvenu à nous séduire avec un drame très fort qui posait de vrais problèmes. Ces nouvelles 95 minutes de thriller politique sont également d’excellentes qualités et mêlent avec talent l’aspect documentaire et le suspense. Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête. Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet. Complot, magouille, compromission, coups fourrés, mensonges d’état… un étalage consternant – et pour le moins complexe -, des dessous du fonctionnement de l’hydre européenne. Déprimant.
    Evidemment, faire un film à suspense dans le contexte des institutions européennes relevait du défi. Gageure relevée haut la main grâce à un scénario, certes très touffu, mais d’une précision d’horloger, une mise en scène épurée, un montage au cordeau et une interprétation sans faille. On s’y noie parfois, mais on y croit tout le temps. Du travail de funambule constamment entre réalité et fiction, sans oublier la touche d’humour qui va bien. Nul besoin de poursuites ou de fusillades pour créer un vrai suspense, croyez-moi, les coups bas des politiciens véreux et des lobbies sans vergogne suffisent amplement à nous tenir en haleine. Un film qui fait réfléchir à l’importance de nos votes à un mois des élections européennes. On aurait pu craindre un film de paperasse et de dossier, et on a droit à un vrai suspense comme les américains savent si bien le faire dans le genre. Une réussite.
    Grâce à l’épatant Bouli Lanners, José Bové devient un héros de cinéma, plus vrai que nature, moustachu, courageux, rebelle, bienveillant et souvent drôle. A ses côtés, Thomas VDB et Céleste Brunnquell jouent des partitions sans faute et très convaincantes. Tous participent avec conviction à cette leçon de démocratie grandeur nature. Certains de nos partis politicards feraient bien d’en prendre de la graine. Certains pourront penser qu’un vrai documentaire eût été préférable. Mais on tient là un bon film palpitant et engagé. A voir.
    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2024
    Après "Révélations" (1999) titre formidable de Michael Mann, sur le poids délétère de l'industrie du tabac au sein de l'appareil démocratique américain, " une affaire de principe" révèle les tentatives de corruption au plus haut niveau de l'administration europeenne de la part de cette même industrie.

    " Adults in the room" (2017) de Costa Gavras avait déjà souligné les effets de la perte de souveraineté des Etats membres de l'UE avec l'exemple de la crise survenue en Grèce. " Une affaire de principe" reprend le flambeau de ces deux titres.

    Certes, au plan cinématographique, " une affaire de principe" ne présente pas de qualité créative particulière mais son intérêt, indéniable, est dans son sujet.

    Le dévoiement de l'idée européenne par certains de ses principaux responsables mérite d'être connue et la contribution salutaire de ce film au débat peut être applaudie.

    On pourra néanmoins regretter certaines scènes explicatives qui manquent vraiment de didactisme ( c'est le défaut majeur du titre), laisseront vraisemblablement une partie du public au bord du chemin et réduiront l'impact du titre. Dommage.

    On notera la prestation de l'actrice norvégienne L. Kongsli qui dans un second rôle laisse le reste de la distribution loin derrière. Dotée d'une présence et d'un charme formidable, les scènes où elle est présente sont, au plan artistique, les meilleures.
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