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Alice025
1 683 abonnés
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2,0
Publiée le 9 février 2024
Après le coup de cœur « Yannick », je n'ai pas vraiment adhéré à son nouveau film sur Salvador Dali. Quentin Dupieux est un réalisateur talentueux, c'est un fait. Cependant, certains films me séduisent, d'autres moins. Je suis passée à côté de celui-ci, m'étant même ennuyée malgré la courte durée du film. La mise en abyme n'est pas vraiment percutante, l'humour est peu présent mis à part la première scène, ça tourne souvent en rond, l'égocentrisme devient dérangeant et l'absurdité ne fonctionne pas aussi bien que ses précédents films, je reste sur ma faim.
Réaliser un film surréaliste qui a pour thème Salvador Dali, pourquoi pas ... Faire des jouer cinq ou six acteurs de talent pour interpréter avec brio la personnalité de ce génie auto-proclamé, c'est jouissif. Mais, il se passe tellement peu de chose d'intérêt, que l'ennui guette très vite.
"Daaaaaalí" de Quentin Dupieux est une comédie satirique loupée selon moi. En effet au vu du synopsis, j'étais plutôt emballé par ce faux biopic consacré à Salvador Dalí malgré la prouesse artistique de faire jouer le célèbre peintre espagnol par 6 acteurs différents (Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche et Pio Marmaï,...) la sauce n'a jamais pris pour moi à cause d'une histoire qui part dans tous les sens qui se répète et qui au final ne présente que très peu d'intérêt, première déception de l'année.
Et si demain tout le monde parlait en roulant exagérément les r et en transformant les adjectifs de manière hyperbolique, avec les yeux exorbités, le monde serait sans doute plus drôle. Daaaaaali ! est un portrait démesuré d'un fou génial, à l'égo boursouflé, un tableau biscornu et irrésistible dans le style Dupieux, qui ose tout et à cela qu'on le reconnaît et qu'on lui est reconnaissant de refuser le conformisme assez partagé du cinéma actuel, souvent cloué au sol par son manque d'audace. Dali, peintre dément, est désespérément hors du commun des mortels et solitaire et c'est aussi ce que le film montre, la peur de la vieillesse et de la mort en bandoulière. C'est plus qu'un clin d’œil que le cinéaste adresse au Buñuel de L'âge d'or, un hommage plutôt, à un réalisateur qui choquait le bourgeois et inventait, à sa manière, l'exercice de style, dans une forme héroïque et scandaleuse. On en a vu d'autres au cinéma, depuis un siècle, mais Dupieux reste un authentique créateur de concepts qui parfois se rate, c'est humain, mais souvent éblouit par son inventivité. Daaaaaali est un excellent cru, une vengeance délicieuse contre tous les biopics compassés qui submergent nos écrans. Et ses acteurs le suivent sans barguigner, Anaïs Demoustier, en tête, formidable, tout aussi brillante dans sa simplicité que les incarnations du peintre parmi lesquelles on pourra saluer en priorité, même si le choix est subjectif, Jonathan Cohen et Édouard Baer.
J’avais adoré le ton décalé de Yannick. J’ai détesté Daliiii, Dupieux a poussé le loufoque et surréaliste à son paroxysme et personnellement je ne suis jamais rentré dans le film. J’ai trouvé le temps long, l’intrigue pénible a suivre, l’humour trop peu présent. Il serait peut-être temps de ralentir le rythme des sorties de film pour le réalisateur.
Qui ne se souvient pas de la publicité légendaire avec Dali et ses fameuses moustaches, prononçant la phrase : « je suis fou du chocolat Lanvin ! » ? Alors, il faut être sacrement audacieux pour vouloir faire un film sur lui, le tout dans une comédie et un ambiance surréaliste ! Quoiqu’en France, nous savons tous que les subventions pleuvent facilement sur les films, même les plus insipides ! Mais bon, c’est un autre sujet. 5 personnages pour jouer ce peintre génial et tellement excentrique. C’est bien le minimum pour rendre hommage à cet artiste hors du commun. Dans cet exercice, Edouard Baer se révèle le plus drôle et peut-être aussi le plus prêt de la réalité du peintre. On ne peut s’empêcher de rire à presque chaque phrase prononcée par le comédien. Bravo à lui ! Mais là où le bas blesse, c’est par la pauvreté du scénario qui tourne en rond et même en marche à arrière, en essayant d’emmener le spectateur dans un monde surréaliste à plusieurs dimensions. Mais c’est raté, malgré les efforts des comédiens qui ne déméritent pas, on s’ennuie vite ! Et puis, à part une malheureuse toile du peintre qui nous est montrée, où est l’univers de ce génie dans ce long métrage ? On reste sur sa fin et on aurait aimé être envoûté par l’époustouflante créativité du Maître. D’ailleurs le film ne dure que 1h18 minutes ce qui démontre parfaitement l’embarras du réalisateur pour nous conduire jusqu’au clap de fin. Non, le compte n’y est pas et je pense que Dali serait sorti de la salle assez rapidement, en clamant, « il faudrait être fou pour continuer à voir ce film » !
J’ai l’impression qu’on a mis mon cerveau dans un mixeur.
Je suis sorti du cinéma totalement désorienté, une sorte de méta sommeil après avoir vu un film mélangeant rêve interminable et labyrinthe mental.
Le pitch est simple, c’est l’histoire d’une jeune femme qui essaye tant bien que mal de faire une interview de Dali. Le film est à l’image du personnage qui nous perd volontairement, est assez aléatoire dans l’esprit fou presque onirique d’un personnage fascinant. On se laisse volontairement porter par l’absurde tant l’humour y est aiguisé.
Vraiment une salle de cinéma en fou rire. Des rires de personnes essentiellement âgées peut-être heureux de retrouver un être curieux de leur passé. On voit Dali magistralement interprété par 5 ou 6 acteurs de talent qui s’amusent à interpréter un personnage qui jouait son propre rôle en permanence. Mention spéciale à Jonathan Cohen qui illustre à mon sens le mieux l’esprit grandiose d’un être frappé par la démence. Malgré sa très courte durée (1h20) le film arrive de manière assez surprenante d'avoir des longueurs, notamment sur la fin ou à force de nous mettre des feintes sur la fin, de nombreuses personnes ont commencés à mettre leur manteau et à s’impatienter de partir.
En définitive, c’est du grand cinéma, des plans intéressants, un humour débordant mais quelques longueurs à mi-parcours. Si vous êtes amateurs de cinéma d’auteur foncez les yeux fermés, vous allez passer un bon moment ! (le cerveau risque de chauffer un peu).
En revanche si vous venez combler une heure de votre temps dans l’espoir de vous détendre, ce film n’est peut-être pas fait pour vous.
Forcément, les performances des six acteurs sont l'atout du film, les détails de leur jeu, leur propre caractère, leur physique ou leur âge font que l'ensemble forment un patchwork savoureux. Sans jamais incarner réellement l'artiste, on assume clairement l'imitation et le cabotinage ce qui serait une tare pour n'importe quel biopic mais qui ici s'avère judicieux car l'absurde est le maître mot et rend hommage logiquement à toute l'excentricité de Dali. Outre les interprétations le réalisateur-scénariste offre un scénario qui n'est pas moins fou, complètement surréaliste et là encore c'est parfaitement judicieux et cohérent avec le style du peintre, idem encore, quand le récit mêle les personnages, les croisent et s'entrecroisent dans des retours récurrents sans savoir ou comprendre si on est dans une réalité ou le rêve, renvoyant une fois de plus à l'oeuvre de Dali. On constate donc que Dupieux signe un film hommage d'une cohérence assez inouïe avec l'excentricité du peintre et son oeuvre. Par contre ces allers-retours constants dans le récit sont parfois un peu redondant comme du running gag un peu long, mais heureusement le film dure moins de 1h20, idéal pour cette oeuvre aussi loufoque que décalé. Site : Selenie.fr
Absolument, complètement, incroyablement... Maaaauvais ! Vous passerez 30 premières minutes agréables et puis cela ira vers le néant. Des acteurs hors sujet, pauvre Pio Marmai qui a l'air de se demander ce qu'il fait là. Lellouche aussi , ou pas , mais qu'il est nul dans ce rôle. Seuls Baer et Cohen sauvent les meubles d'un naufrage aaaabsolu. Dupieux a de moins en moins d'idées, empile les stars comme des cubes et sort des films non finis. Yannick fut un trompe l'oeil, les dernières productions de Dupieux sont en majorité passables. Triste à écrire quand on adore le réalisateur.
J'aime beaucoup l'univers absurde et la réalisation de Dupieux, mais il s'agit plus là d'un "objet cinématographique" que d'un film avec semblant d'histoire. Quelques rires tout de même, mais beaucoup de frustration et aussi court soit-il, le film réussit à avoir des longueurs.
Après l’excellent Yannick, sans doute son meilleur film jusqu’alors, Quentin Dupieux est déjà de retour avec un projet super excitant sur le papier. Qui d’autre qu’un réalisateur, à la nature fondamentalement surréaliste, pour nous proposer un long-métrage sur le maître du genre. Évidemment, Dupieux ne nous propose pas un biopic, mais une comédie décalée sur une jeune journaliste tentant, par tous les moyens possibles, d’interviewer le célèbre artiste. Première idée originale : faire incarner Salvador Dalí par quatre interprètes différents. Cela permet de briser la monotonie, de donner du rythme au récit. Et cela permet surtout de comparer, avec délectation, les différentes propositions, que nous offrent ces excellents comédiens, dans l’incarnation de Dalí. Très vite, Gilles Lellouche et Pio Marmaï se montrent moins convaincant qu’Édouard Baer et Jonathan Cohen. Ceux-ci bénéficient donc, tout naturellement, d’une plus grande présence à l’écran et nous régalent à chacune de leurs apparitions. Mais la prestation la plus notable, celle qui surpasse toutes les autres, c’est évidemment celle d’Édouard Baer. L’acteur a trouvé là un rôle totalement à la mesure de son extravagance et semble prendre un plaisir fou à incarner l’artiste catalan. Et il nous régale à chaque instant ! Le scénario n’est pas en reste. Il est truffé d’idées loufoques. Toutes ne fonctionnent pas parfaitement, mais naviguant de surprises en surprises, on ne reste jamais indifférent à l’histoire et on passe un délicieux moment de surréalisme avec les trois maîtres du genre : Baer, Dupieux et Dalí.
Surfait, indigent, ce film fait à la va-vite pourrait avoir le prix du plus mauvais film de l'année tant il est difficile de lui trouver la moindre qualité, dommage de se gâcher après l'excellent Yannick..
Salvador Dali est un célèbre peintre bien connu par les contemporains de son époque. Judith, une ex-pharmacienne devenue journaliste, est fortement soutenue par son patron pour réaliser un documentaire vidéo sur Dali. Le peintre accepté l'offre mais son personnage, si puissant qu'il peut être interprété par plusieurs hommes, lui met des bâtons dans les roues. En salle le 7 février.
spoiler: "DAAAAAAALI!" est le fier successeur des précédentes oeuvres de Quentin Dupieux, réalisateur qui revendique un style souvent absurde et décalé où l'originalité prime sur la cohérence du scénario. On assiste ici à quelques bonnes idées comme les acteurs multiples qui interprètent le même personnage ou les différentes couches de réalité et de rêve qui se superposent. Mais quelle lourdeur ! Les retours en arrière perpétuels sont interminables, le film revient sans cesse sur les mêmes plans, l'humour est franchement peu subtil. Je ne suis pas convaincu.
Après le génial Yannick on se demandait comment l’hyperproductif Quentin Dupieux allait s’en sortir avec un nouveau sujet assez inattendu, Salvador Dali. Et bien on peut encore saluer ici une réelle inventivité et une profondeur accessible au grand public. Le film exploite la palette surréaliste du maître, et entre autre l’interprétation des rêves. On sent également la palette du DJ ( premier métier de Mr Dupieux) dans l’utilisation des boucles et des répétitions, un peu comme si le musicien samplait ou remixait à plaisir le maître. Il a d’ailleurs l’idée géniale de le faire interpréter par rien moins que 6 acteurs différents tout au long du film. C’est amusant, irrévérencieux et cela en dit beaucoup sur le réalisateur qui lance des petites piques au monde du cinéma et revendique encore une fois sa vision de l’ « arte povera ».
Daaaaaali est le meilleur film qu'on ait fait sur un peintre depuis le Van Gogh de Pialat. Et les deux films convainquent car ils ont un parti pris fort et des acteurs au sommet. Pialat avait choisi un moment particulier de la vie du peintre. Dupieux joue de la fiction pour dire la folie et les excès de Dali. Le film déploie toute sorte d'astuces scénaristiques pour tenir en haleine et amuser. La répétition des rendez-vous souvent manqués entre le maître et une journaliste structure parfaitement l'ensemble. Ce fil rouge permet de dénoncer gentiment l'égocentrisme du peintre et son goût de la mise en scène. Anais Desmoustier est merveilleuse en ancienne pharmacienne s'improvisant reporter, malmenée par un Romain Duris très inspiré. D'autres sous récits imbriqués se surajoutent mais ne revellons rien... Toujours est-il que le dispositif scenaristique permet de faire surgir toutes les fantaisies qu'on trouve d'habitude limitées aux toiles de Dali. Le maître du surréalisme est pour sa part interpréter par 6 personnes différentes. Deux ou trois participent de la réussite du film. Deux ou trois autres la gâchent un peu. Édouard Baer trouve l'un de ses meilleurs rôles et est de loin le plus convaincant. Jonathan Cohen lui emboîte le pas. En revanche Gilles Lelouche et Pio Marmai sont beaucoup moins stimulants. Leurs prestations successives créent des moments de flottement assez gênants parfois mais cela reste honorable. Le mieux avec un tel film est assurément de le voir deux trois fois. Alors faisons ça !