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Votre avis sur Daaaaaali ! ?
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Un film totalement délirant, délicieusement surréaliste. Très Daaaaaali en fait. A noter les performances de Jonathan Cohen et d'Édouard Baer.
Pour moi ce serait un bon 3.5 mais j'ai mis 4 car j'ai envie d'encourager Dupieux dans ce cinéma là.
C'est certainement son film le plus inventif et avec le plus de recherche sur le son, le montage, les effets.
Le casting est impeccable (mention spéciale à Edouard Baer et Duris), et le moindre second rôle a visiblement été choisi avec le plus grand soin.
Chacun est parfaitement à sa place.
L'on passe un bon moment de fantaisie absurde qui nous permet ensuite de laisser vagabonder notre imagination.
Et puis il y fait beau!
C'est certainement son film le plus inventif et avec le plus de recherche sur le son, le montage, les effets.
Le casting est impeccable (mention spéciale à Edouard Baer et Duris), et le moindre second rôle a visiblement été choisi avec le plus grand soin.
Chacun est parfaitement à sa place.
L'on passe un bon moment de fantaisie absurde qui nous permet ensuite de laisser vagabonder notre imagination.
Et puis il y fait beau!
Un Dali avec six A, un pour chacun des six acteurs qui interprètent l'artiste dans le film.
Attention, il s'agit nullement d'un biopic, ni même d'un film sur Dali, mais plutôt d'un film AVEC Dali, ce qui en soit pourrait être une idée intéressante, mais le problème est que le film n'a malheureusement pas grand chose à raconter.
Après une scène d'ouverture très drôle, avec une traversée de couloir interminable, il peine à maintenir la cadence et à trouver le bon tempo comique. Certes, le côté absurde est plaisant et n'est pas sans rappeler Bunuel, mais, malgré de belles trouvailles pour rendre compte de l'excentricité de l'artiste, les sourires l'emportent clairement sur les rires, ces derniers étant même assez rares et quelque peu forcés dans la salle, déclenchés systématiquement par un seul et même ressort comique de répétition, celui de la scène avec le prêtre.
C'est lorsque le film interroge le rapport à la réalité et à l'image qu'il devient plus intéressant. Par son système de boucles, et de narration en mode poupées russes, il se rapproche très clairement de Réalité, mon film préféré du réalisateur, en faisant perdre petit à petit tout repère au spectateur, et en l'entraînant dans une spirale étourdissante lors d'un dernier quart très réussi.
Faire interpréter le même personnage par six acteurs différents entraîne inévitablement chez le spectateur la tentation de comparer les performances. Si Edouard Baer ne joue clairement pas dans la même cour, c'est Jonathan Cohen qui tire le mieux son épingle du jeu, ne serait-ce que pour le plaisir de le voir obligé d'incarner enfin quelque chose d'autre que lui-même. Pio Marmaï souffre de la comparaison avec ses pairs et confirme les faiblesses entraperçues dans d'autres films. Comme dans les autres films de Dupieux auxquels elle a participé, Anaïs Demoustier se fond parfaitement et très naturellement dans l'univers du réalisateur.
Enfin, qu'il est cocasse d'imaginer à quel point les nombreux spectateurs qui ont découvert et se sont intéressés au cinéma de Quentin Dupieux grâce à Yannick, le film le plus "normal" du réalisateur, risquent d'être désarçonnés !
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Attention, il s'agit nullement d'un biopic, ni même d'un film sur Dali, mais plutôt d'un film AVEC Dali, ce qui en soit pourrait être une idée intéressante, mais le problème est que le film n'a malheureusement pas grand chose à raconter.
Après une scène d'ouverture très drôle, avec une traversée de couloir interminable, il peine à maintenir la cadence et à trouver le bon tempo comique. Certes, le côté absurde est plaisant et n'est pas sans rappeler Bunuel, mais, malgré de belles trouvailles pour rendre compte de l'excentricité de l'artiste, les sourires l'emportent clairement sur les rires, ces derniers étant même assez rares et quelque peu forcés dans la salle, déclenchés systématiquement par un seul et même ressort comique de répétition, celui de la scène avec le prêtre.
C'est lorsque le film interroge le rapport à la réalité et à l'image qu'il devient plus intéressant. Par son système de boucles, et de narration en mode poupées russes, il se rapproche très clairement de Réalité, mon film préféré du réalisateur, en faisant perdre petit à petit tout repère au spectateur, et en l'entraînant dans une spirale étourdissante lors d'un dernier quart très réussi.
Faire interpréter le même personnage par six acteurs différents entraîne inévitablement chez le spectateur la tentation de comparer les performances. Si Edouard Baer ne joue clairement pas dans la même cour, c'est Jonathan Cohen qui tire le mieux son épingle du jeu, ne serait-ce que pour le plaisir de le voir obligé d'incarner enfin quelque chose d'autre que lui-même. Pio Marmaï souffre de la comparaison avec ses pairs et confirme les faiblesses entraperçues dans d'autres films. Comme dans les autres films de Dupieux auxquels elle a participé, Anaïs Demoustier se fond parfaitement et très naturellement dans l'univers du réalisateur.
Enfin, qu'il est cocasse d'imaginer à quel point les nombreux spectateurs qui ont découvert et se sont intéressés au cinéma de Quentin Dupieux grâce à Yannick, le film le plus "normal" du réalisateur, risquent d'être désarçonnés !
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Attention ce film n'est pas fait pour tout le monde.
Ce réalisateur non plus.
Les gens qui n'ont pas d'humour et aucune connaissance de Dalí passez votre tour.
C'est un magnifique hommage !
On peut difficilement faire mieux.
Si près de son œuvre.
On comprend aussi comment il jouait avec les médias quand on regarde le petit film en sortant de sa maison de Cadaques.
Son avant garde, comme le sont les artistes-penseurs.
Vive l'humour, et les films barges et tendres de Quentin Dupieux.!
Ce réalisateur non plus.
Les gens qui n'ont pas d'humour et aucune connaissance de Dalí passez votre tour.
C'est un magnifique hommage !
On peut difficilement faire mieux.
Si près de son œuvre.
On comprend aussi comment il jouait avec les médias quand on regarde le petit film en sortant de sa maison de Cadaques.
Son avant garde, comme le sont les artistes-penseurs.
Vive l'humour, et les films barges et tendres de Quentin Dupieux.!
Les films de Dupieux sont reconnaissables entre mille : courts (moins d'1h30), décalés et loufoques, souvent drôles. Voilà plusieurs bonnes raisons de le suivre, film après film. C'est également l'un des très rares cinéastes à sortir au moins un film par an. Mais à être si prolifique, il est difficile d'être toujours au top niveau. Même si j'ai beaucoup apprécié une partie de sa filmographie, il restait souvent un goût d'inachevé, une petite frustration de ne pas exploiter à fond l'idée de départ. Avec ce "Daaaaaaali !", il atteint véritablement la perfection ! Une pépite. Le fond et la forme sont parfaitement en adéquation : Dali est un personnage haut en couleur, déjà drôle par lui-même, imprévisible, fantasque, exubérant. La mise en scène l'est tout autant. On est très loin des multiples biopics linéaires, chronologiques, sans surprise, qui se bousculent au box-office... Le montage est un petit bijou d'inventivité, on ne peut ici rien dévoiler au risque de gâcher la surprise, mais il y a de nombreuses ruptures de ryhtme / de plans, qui font que l'on est constamment surpris, et amusé. C'est vrai, je n'ai pas ri à gorge déployée, mais j'ai énormément souri, tout au long du film...Il n'y a pas de temps mort, et la courte durée du film permet de ne pas dépasser la dose. La note de 5, réservée aux "chefs-d'oeuvre", pourrait paraître surestimée, mais franchement, sur une comédie / un biopic, comment faire mieux ?? Comment faire une comédie plus surréaliste sur un artiste qui incarne le surréalisme ? On le sait, Dali lui-même est joué par plusieurs comédiens, c'est encore une idée géniale, ils le jouent chacun à leur manière mais avec une grande cohérence, et c'est vraiment drôle. Chapeau à monsieur Dupieux, qui film après film, arrive à se renouveler, et à dynamiter le cinéma français avec de telles idées...
Ne cherchez pas une queue ou une tête, il n'y en a pas. Quentin Dupieux lâche en roue libre sa narration, ses dialogues, sa timeline, son casting, son montage, tout. Seule la musique apporte un peu de constance avec son thème. Un manque d'idées originales peut-être, on aime ou pas. Mais c'est un ovni et c'est peut être ça Dali...
pas un seul rire dans la salle, je suis fan de dupieux mais alors là c'est incompréhensible. Il faut peut être bien connaître l'univers de Dali avant d'aller voir ce film.
Un ennui total du début à la fin Un vide sidéral inversement proportionnel au sujet traité
La moustache du Maitre doit défriser
La moustache du Maitre doit défriser
Petite pépite cinématographique, poétique et déjantée.
Tout est un régal, les plans, la mise en scène, les acteurs.
A voir!!
Tout est un régal, les plans, la mise en scène, les acteurs.
A voir!!
"Daaaaaalí !", le dernier effort cinématographique de Quentin Dupieux, se plonge dans l'univers surréaliste et excentrique de Salvador Dalí à travers les yeux d'une journaliste française, Judith. La prémisse du film promet une exploration fascinante de l'art, de l'anarchie et de l'absurdité, entrelacée avec un humour caractéristique de Dupieux. Malheureusement, malgré ses ambitions, le film oscille entre le génie et le décousu, sans jamais pleinement embrasser l'un ou l'autre.
La performance d'Anaïs Demoustier en tant que Judith est nuancée, apportant une humanité et une curiosité authentiques à son interaction avec le monde déroutant de Dalí. Les incarnations multiples de Dalí, jouées avec verve par Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Didier Flamand, ajoutent une dimension intrigante, bien que parfois déroutante, à l'ensemble. La mise en scène de Dupieux, connue pour son originalité, brille par moments, capturant l'étrangeté et la beauté du surréalisme, mais pâtit d'une cohérence narrative qui aurait pu donner plus de corps à l'ensemble.
La musique de Thomas Bangalter, bien que brièvement présente, offre une toile de fond mélodique captivante, mêlant subtilement l'acoustique à l'instrumental pour compléter l'atmosphère du film. Cependant, cette bande originale, bien qu'efficace, semble sous-utilisée, ne parvenant pas à ancrer fermement les moments plus chaotiques du récit.
L'aspect le plus clivant de "Daaaaaalí !" réside dans sa structure narrative. Le récit du rêve de l'évêque, bien qu'imaginatif, tend à s'étirer excessivement, diluant l'impact des scènes plus fortes. Cette tendance à l'élaboration excessive se répercute également dans la durée du repas, où le film semble s'attarder sans raison apparente, perdant ainsi l'occasion de développer davantage les thèmes centraux.
En somme, "Daaaaaalí !" est un film qui captive autant qu'il perplexifie. Dupieux offre une œuvre qui frôle par moments le brillant, sans toutefois maintenir cette étincelle de façon constante. Les spectateurs cherchant une expérience cinématographique non conventionnelle y trouveront certainement leur compte, mais ceux en quête d'une narration plus structurée pourraient se trouver déroutés. Malgré ses défauts, le film demeure une addition notable au répertoire de Dupieux, témoignant de sa volonté incessante d'expérimenter et de défier les conventions cinématographiques.
La performance d'Anaïs Demoustier en tant que Judith est nuancée, apportant une humanité et une curiosité authentiques à son interaction avec le monde déroutant de Dalí. Les incarnations multiples de Dalí, jouées avec verve par Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Didier Flamand, ajoutent une dimension intrigante, bien que parfois déroutante, à l'ensemble. La mise en scène de Dupieux, connue pour son originalité, brille par moments, capturant l'étrangeté et la beauté du surréalisme, mais pâtit d'une cohérence narrative qui aurait pu donner plus de corps à l'ensemble.
La musique de Thomas Bangalter, bien que brièvement présente, offre une toile de fond mélodique captivante, mêlant subtilement l'acoustique à l'instrumental pour compléter l'atmosphère du film. Cependant, cette bande originale, bien qu'efficace, semble sous-utilisée, ne parvenant pas à ancrer fermement les moments plus chaotiques du récit.
L'aspect le plus clivant de "Daaaaaalí !" réside dans sa structure narrative. Le récit du rêve de l'évêque, bien qu'imaginatif, tend à s'étirer excessivement, diluant l'impact des scènes plus fortes. Cette tendance à l'élaboration excessive se répercute également dans la durée du repas, où le film semble s'attarder sans raison apparente, perdant ainsi l'occasion de développer davantage les thèmes centraux.
En somme, "Daaaaaalí !" est un film qui captive autant qu'il perplexifie. Dupieux offre une œuvre qui frôle par moments le brillant, sans toutefois maintenir cette étincelle de façon constante. Les spectateurs cherchant une expérience cinématographique non conventionnelle y trouveront certainement leur compte, mais ceux en quête d'une narration plus structurée pourraient se trouver déroutés. Malgré ses défauts, le film demeure une addition notable au répertoire de Dupieux, témoignant de sa volonté incessante d'expérimenter et de défier les conventions cinématographiques.
J'aurai adoré vous racontez l'histoire de cette Ovni cinématographique, mais c'est un tel bordel... Une entrée fracassante dans la vie et l'univers de Salvador Dali, célèbre peintre, conté par Quentin Dupieux. Il signe ici, selon moi, son expérience de cinéma, la plus renversante et insolite. C'est un métrage à vous cassez la tête pendant 1h17. On voit que Dali est le dernier artiste, que Dali est partout et que tout le monde est Dali. À l'instar de son mouvement surréaliste, la réalité et le monde sont déformés. La notion de rêve apparaît aussi, pourquoi ? J'en ai vraiment aucune idée. Un film à travers les yeux de Salvador Dali où Dupieux nous montre sa capacité à tous faire, car il est scénariste, dialoguistes, réalisateur, directeur de l'image et monteur. De plus, il nous livre un film à se tordre de rire, d'un humour très efficace qui passe par ses différents acteurs. De par les 4 acteurs jouant le protagoniste, ils rendent ce film très comique. Mention céleste à Édouard Baer et Jonathan Cohen. La musique enrobe cette histoire folle et revient comme pour montrer la folie et la boucle infinie du peintre. Réalisé avec Thomas Bangalter (membres de Daft punk), j'ai trouvé cette musique très réussie. Malheureusement, je pense que ce film va en perdre beaucoup de par la bizarrerie du projet. À voir.
interview postume de Dali. Ca va vite, le scénario est bien barré et les acteurs se prêtent au jeu avec délice. Quentin Dupieux mène la danse et l'image comme un set de DJ. Drôle et cocasse pour ceux qui ont connu le maître et ses nombreuses frasques. Un bon moment de cinéma décalé.
Bien sûr des acteurs extraordinaires … mais quel gâchis ! Des imitations du style Dali qui n’en finissent pas … c’est 1 h ( heureusement pas plus long) d’ennui et jamais de rires . Un pseudo humour qui devrait faire sourire mais c’est un échec … bien décevant après le formidable « Yannick » qui était une pépite !
3 raisons de ne pas aller voir ce film :
- pas d'histoire, absurdité totale.
- jeu très poussif de 5 acteurs pour jouer Dali, observé dans un prisme très réducteur.
- on s'ennuie dès le premier quart d'heure et quand arrive enfin le terme, on s'interroge sur ce que le réalisateur a voulu montrer ...
- pas d'histoire, absurdité totale.
- jeu très poussif de 5 acteurs pour jouer Dali, observé dans un prisme très réducteur.
- on s'ennuie dès le premier quart d'heure et quand arrive enfin le terme, on s'interroge sur ce que le réalisateur a voulu montrer ...
Du très grand Dupieux, c’est inventif, c’est original, c’est drôle, c’est inattendu. Édouard Baer confirme son génie! Ce film colle très bien à l’artiste excentrique ! On peut noter peut être un clin d’œil à David Lynch sur la scène de « montage à l’envers et de voix inversée » de twin peaks et ça fonctionne très bien! Bravo Monsieur Dupieux!
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