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Thomas BESSET
1 abonné
13 critiques
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5,0
Publiée le 19 février 2024
Qu'est ce que ce film est intelligent ! Dupieux qui fait du Dali. Le film est prenant de bout en bout, et s'intègre parfaitement dans l'univers de Dali. Si on n'aime pas ce film, on n'aime pas ou alors on ne comprends pas Dali.
Daaaaaali ! Est le sixième film que je vois du réalisateur Quentin Dupieux, et je ne suis pas déçue. Au niveau humour et interprétation, c'est bien bien servi par un casting adapté et surprenant à la fois. Une journaliste débutante du début des années 70 doit interviewer Salvador Dali ... Mais comme y a pas de caméra, il fait demi tour. Le boss de cette jeune intello timide se dit qu'il faudra y mettre le paquet. Et hop, ça dérape toute les trois minutes dans des décors colorés, une bande son délicieuse et des interprètes (Anaïs Demoustier et les quatre Dali, à savoir , Pio Marmaï, Edouard Baer, Gilles Lellouche et Jonathan Cohen) qui s'en donnent à cœur joie. Une débauche d'imagination, d'humour, de surprises ... et, à ne PAS rater : le générique de fin ;-) Un régal jusqu'au bout, donc ...
A force de nous sortir un ou deux films par an il fallait bien que la qualité soit moins au rendez-vous pour Quentin Dupieux. Ce Daaaaaali ! ne m’a pas spécialement emballé. Certes le casting est magnifique mais, on le sait, cela ne fait pas tout. Je n’ai jamais vraiment ri, à peine souri quelques fois. L’avantage avec Dupieux est que c’est court (1h18 ici), le calvaire dure moins longtemps. Et dire que son nouveau film est déjà dans les tuyaux…4
Un bon delirium autour autour de l'excentrique peintre espagnol. Le film amuse avec tous ces personnages declamant des dythirambes ou des jugements définitifs, et le film capte quelque chose de l'immodestie de l'artiste, entre ses peurs et ses fiertés. On apprécié particulièrement les numéros d'Édouard Baer et de Jonathan Cohen.
Un petit délire signé Quentin Dupieux à la réalisation, au scénario, au montage et ailleurs, un vrai artisan ce gars là et j'ai adhère à son tripe "Daaaaaali !" ! Je n'ai pas vu beaucoup de longs métrages de ce cinéaste mais chaque fois, je marche. "Daaaaaali! ", Salador Dali, doit être l'un des peintres préférés du metteur en scène qui ne doit pas aimé les interviews d'où, je pense, l'idée du film. Une jeune journaliste galère pour décrocher un entretien avec le peintre qui a plusieurs visages mais le même look et la même moustache, cinq tempéraments incarné par de très bons comédiens comme Édouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmai, Gilles Lellouche et Didier Flamand. La journaliste ne change pas de têtes puisque interprète par Anais Demoustier. Il y a aussi Romain Duris au casting. J'ai bien aimé les multiples rêves du prêtre qui sont rigolos. Quentin Dupieux se fait plaisir, c'est mon ressenti en visionnant "Daaaaaali!".
Avec Daaaali, Quentin Dupieux retrouve l’esprit malicieux de Réalité. Un film déconstruit, concept, qui rend hommage à l’œuvre de Dali en usant de la décomposition du temps et de l’espace. C’est ludique, drôle, et Jonathan Cohen et Édouard Baer crèvent l’écran.
Voir le plus farfelu des cinéastes choisir d’adapter le plus farfelu des peintres pouvait sembler inévitable. Hélas, on peut être un peu déçu en sortant de Daaaaaalí !. En effet, si le film peut être amusant au début notamment grâce à certaines idées comme celle d’utiliser plusieurs comédiens pour interpréter Salvador Dalí, Quentin Dupieux abuse trop du comique de répétition d’autant plus quand l’origine des gags est plus que visiblespoiler: (Dalí qui revient indéfiniment en arrière à chaque plan de coupe lorsqu’il marche dans le couloir qui copie le gag de Lancelot attaquant dans Monty Python : Sacré Graal !; la multiplication des rêves amusante une fois ou deux mais agaçante au bout de la quatrième ou cinquième fois qui fait inévitablement penser au Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel…) . On peut souvent penser que le farfelu tombe un peu dans le n’importe quoi sous prétexte du surréalisme caractéristique du peintre espagnol. Daaaaaalí ! est donc une œuvre nettement moins prenante que la grande réussite que constituait Yannick.
J'adore le cinéma de Quentin Dupieux, c'est inventif, drole, absurde, dérangeant, loufoque ... Du vrai divertissement qu'importe le sujet abordé ! Les films ne sont jamais trop longs, et poussent souvent à la réfléxion. Le personnage de Dali est en soi iconique, et assez unique. La parfaite multiple interprétation est assez étrange, mais demeure très original.
Dans ce film de 1h20, Quentin Dupieux rend hommage à l’esprit de Salvador Dalí et à la façon dont il se mettait en scène, faisant de son personnage une prolongation de son œuvre artistique. Souvent drôle, Daaaaaalí ! se plaît à nous perdre dans sa propre logique labyrinthique, usant à l’envi le principe de la boucle. Le film offre aussi la possibilité d’un beau numéro de pitrerie pour plusieurs acteurs français qui s’en donnent à cœur joie : Jonathan Cohen, Édouard Baer, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Didier Flamand incarnent à tour de rôle le peintre catalan. Saluons aussi les prestations d’Anaïs Demoustier, Romain Duris, Agnès Hurstel et Éric Naggar, tous amusants dans des registres différents. Au final, un film tout à fait sympathique même s’il ne compte pas parmi les meilleurs du facétieux Dupieux, particulièrement en forme depuis Fumer fait tousser (2022) et Yannick (2023).
Avec Daaaaaali Quentin Dupieux réalise un portrait « kaléïdoscope », foutraque, bizarre, surréaliste bien sûr, et très ludique. Reprenant les thèmes qui lui sont chers de la distorsion du temps (confrontant dans plusieurs scènes Dali jeune et Dali vieux) comme de l’espace (hilarante scène d’ouverture dans un couloir d’hôtel qui n’en finit pas), il s’amuse à imbriquer un récit dans le récit, à construire une boucle narrative qui s’interrompt pour mieux reprendre. Dans ce film choral, Anaïs Dumoustier est délicieuse en journaliste candide, et Edouard Baer comme Jonathan Cohen campent 2 Dalis vraiment drôles et très évocateurs (Pio Marmaï et Gilles Lellouch nettement plus insignifiants…). Les répliques absurdes fusent mêlant savoureusement poésie et comédie. Un vrai régal !
Même avec un film globalement décevant, Quentin Dupieux parvient toujours à surprendre le spectateur. En maintenant un rythme effréné de production, le réalisateur signe son douzième long-métrage en 2023. Dans une forme d’hommage à Salvador Dali, l’auteur s’intéresse davantage au personnage mégalomane qu’au peintre. Et pour célébrer l’artiste espagnol, rien de mieux que plusieurs acteurs (dont Edouard Baer et Jonathan Cohen qui livrent certainement les interprétations les plus abouties). Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à retenir. On retrouve le non-sens habituel du cinéaste dans une boucle temporelle ne débouchant sur rien de consistant (au-delà des références au cinéma de Buñuel ou des Monty Python). Bref, une comédie fantasque valant plus pour la richesse de sa distribution que pour la qualité de son écriture.
Et un Dupieux de plus ! Un ! Concernant Daaaaaali !, je reste une fois de plus mitigé. Au moins, l'humour fonctionne bien et les situations décalées sont toujours aussi folles. Un des comiques de répétition est d'ailleurs très efficace. Mais au bout de deux tiers du film, ça commence à devenir répétitif. Les blagues deviennent moins drôles et un peu lourdes. La D.A est intéressante mais le film reste quand même assez vite oubliable. Pas le meilleur Dupieux donc mais pas l'un de ses pires non plus.
Du cabotinage excentrique en hommage à l'excentrique cabotin! Voici un petit recensement des loufoqueries à la Prévert : une chèvre mange un bouquet de fleurs dans la chambre d'hôtel, l'âne trottine à l'envers dans le désert, les plats sont aspirés par DEMOUSTIER et DALI-COHEN, le cow-boy tue le prêtre et vice-versa, un cyprès est au milieu du piano qui coule comme une fontaine, le chauffeur se baigne avec sa coiffe de chauffeur,... Mais le plus fort est la mise en abyme de la journaliste réalisatrice qui se voit dans un film qu'elle n'a pas filmé! Du concentré de DUPIEUX : attention à notre lassitude!
A vu le dernier opus du très prolifique et unique Quentin Dupieux "Daaaaaaali". 6 "a" parce que 6 comédiens se partagent le rôle titre et ensuite pour faire référence à l'accent espagnol du peintre qui aimait tant à se gargariser de son propre nom. Il n'est en aucun cas question de biopic, ni d'évoquer un moment important de la vie du peintre, Dupieux propose une évocation, une effluve, une variation autour du personnage totalement égocentrique, à la personnalité imprévisible et surréaliste qu'était l'homme à la moustache. Le grand talent de Dupieux, lui même maniant le surréalisme avec panache est de savoir faire des films de 75 minutes. "Daaaaaali" est foncièrement drôle, absurde, primesautier, décalé, très léger. Le film ne raconte absolument RIEN, il tourne en boucle et à la chaine, un peu comme la production picturale de Salvador, une mécanique efficace et huilée. La répétition est ici la figure de style principale. Répétition de situation (mais avec variations inattendues à chaque fois) et répétition du physique de Daaaaaaali. Une "pharmacienne-"boulangère" veut faire un documentaire sur Dali l'homme en adoration de lui même et maniant le culte de la personnalité avec brio, et se prend les pieds dans le tapis quand il s'agit d'interviewer le drôle d'oiseau qui ne se laisse pas facilement approcher. Exercice difficile pour les 6 comédiens car évidemment, le spectateur ne peut que les comparer puisqu'une scène commençant avec l'un se finit généralement avec un autre. Edouard Baer et Jonathan Coen relèvent le défit avec gourmandise, jubilation, fantaisie et un grand sens de l'autodérision. Pour les autres c'est beaucoup plus difficile voir pitoyable (Gilles Lellouche). Une scène d'engueulade mémorable entre Anaïs Demoustier et Romain Duris est presque le plat de résistance de ce gouter d'enfants. Dupieux fait également référence à l'univers d'un autre maitre espagnol, Louis Busnuel avec des références drôlissimes et anticléricales qu'il partageait également avec Dali. "Daaaaaali" est un moment de rien qui fait un bien fou, comme une barbe à papa, une bulle de savon où une fleur de pissenlit.