Franchement, en voyant le film, je me suis demandé qui était le génie ? Dali ou Dupieux ? Cet hommage au peintre, est un vrai portrait du Mégalomane, voire du schizophrène, en effet il faut trois acteurs pour jouer Dali (Edouard Baer, Gilles Le louche, Jonathan Cohen) pour montrer les multiples personnalité d’un artiste unique.....Et quel bonheur de voir Anaïs Desmoustiers faire ses premiers pas de journaliste...Elle est parfaite, à la fois sensible, nunuche, charmante, pas charmeuse.....Bref un casting d’enfer et un scénario qui fait l’apologie de la « boucle »,
( le film est truffé de boucles, c’est-à-dire que la fin d’une scène, devient le début d’une scène et réciproquement)
à tel point qu’à la fin , le spectateur se demande où il est, qui il est...Authentique, la boucle est l’essence même de ce film,
que ce soit celle du temps, celle de l’art qui se mord la queue, tout le génie du surréalisme, ou la boucle du scénario, qui refuse de finir, qui répète du début, à la fin, le milieu d’un film,.
Ce film qui est un cadeau royal au cinéma, et à un peintre génial, le seul artiste du siècle, tel qu’il se définit...Allez soyons mégalomanes quelques minutes, cela fait tellement de bien la folie...Précipitez-vous....Vous allez vraiment être surpris par ce génie, vous allez même, je parie, être perdus à la fin..... le film est aussi un regard sur le cinéma, je trouve que tout est subtil, que les répétitions sont un pur bonheur, le film m' a vraiment épaté, quel artiste.
Seconde version moins complexe
Franchement, en voyant le film, je me suis demandé qui était le génie ? Dali ou Dupieux ? Cet hommage au peintre, est un vrai portrait de Mégalomane, voire de schizophrène, il a fallu trois acteurs pour jouer Dali (Edouard Baer, Gilles Le louche, Jonathan Cohen) pour montrer chacun, les multiples personnalités de Dali, L’artiste.....Notons aussi la partition exemplaire d’Anaïs Desmoustiers qui doit interviewer l’artiste...elle est admirable à la fois sensible, nunuche, charmante, timide, naïve....., Le plan séquence d’entrée, Dali marchant dans l’hôtel immense, est un vrai bijou. Le film ensuite fonctionne en boucle, les scènes se répètent à intervalles réguliers,
Anaïs
Doit refaire l’interview, tout recommencer à chaque fois, à l’intérieur d’un rêve qui n’en finit pas non plus de recommencer....
En boucle, toujours en boucle, à tel point que cela n’a ni queue ni tête. Et que le spectateur lui-même se demande s’il est dans la réalité ou le rêve. Le nœud du film est la personnalité, mégalomane de Dali, ces exigences, ses pensées, sa moustache légendaire ...Vous allez vraiment être surpris par ce génie, vous allez même, je parie, être « perdus » à la fin par toutes ces scènes qui tournent en boucle...Enivrant est le mot, regard sur la peinture, le film est aussi un regard sur le cinéma, tout est subtil, devant la caméra, les boucles vous ramènent au début du film, les répétitions sont un pur bonheur, le film m’a vraiment épaté, quel artiste. Précipitez-vous, on n’en a pour son argent et son imagination.