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    La Vie de ma mère
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Vie de ma mère" et de son tournage !

    Naissance du projet

    La Vie de ma mère est un projet qui remonte au début des années 2010. Julien Carpentier comptait d'abord faire un court métrage centré sur l’histoire d’un homme qui reçoit un coup de téléphone de sa grand-mère lui disant que sa mère est là et qu’il doit quitter précipitamment son travail... Le réalisateur se explique : "Ce qui est à peu près le début du film aujourd’hui… J’ai écrit un script d’une vingtaine de pages et je voulais absolument que ce soit Agnès Jaoui qui joue la mère. Je ne réfléchis pas trop et je vais la voir au théâtre, dans la foulée. À la fin, je parlemente pour aller dans les loges et j’arrive à lui donner le scénario avec une petite note d’intention."

    "Quinze jours plus tard, je reçois un mot d’Agnès, me disant qu’elle a adoré le projet, l’écriture, mais qu’elle ne joue pas dans les courts métrages, faute de temps. Je lui demande si elle pourrait être intéressée par le projet si c’était un long métrage, chose à laquelle je n’avais pas du tout pensé jusque-là. Et elle me dit qu’elle adorerait…"

    Qui réalise ?

    Formé à La Fabrique C+ par Bruno Gaccio en 2009, Julien Carpentier a participé à l’écriture de nombreuses comédies, fictions, programmes courts et émissions quotidiennes pour Canal+, France 2, France 3, OCS, et Comédie+. Il a également écrit et réalisé plusieurs clips, publicités et de nombreuses fictions, émissions quotidiennes et prime time pour TF1, Orange, C8, SYFY, D8, W9, NRJ12, Canal J. Ses courts métrages ont tous été primés en festivals. La Vie de ma mère est son premier long métrage.

    Pourquoi fleuriste ?

    Julien Carpentier voulait que Pierre exerce un métier qui permette de voir que ce personnage excelle dans la partie commerciale et terre-à-terre de son activité, mais qu‘il en oublie la dimension poétique. Le cinéaste précise : "C’est à l’image de sa vie, il s’est un peu coupé de la poésie. Sa mère, quant à elle, est plus sensible au sens des fleurs. À leur signification et à leur beauté, au sens large. Tout le parcours que Pierre va effectuer, c’est de ne plus voir les fleurs comme l’objet d’une simple transaction, mais aussi comme un langage, et ainsi s’ouvrir au monde de sa mère. C’était une façon de parler de transmission – qui est un message important du film."

    Retrouvailles

    Salif Cissé avait déjà tourné plusieurs fois sous la houlette de Julien Carpentier, notamment dans la mini-série Couronnes. Le metteur en scène raconte : "J’aime à dire que Salif est un peu ma muse, il m’inspire beaucoup par ce qu’il est et ce qu’il dégage. Il est à la fois hyper puissant et très doux, c’est quelqu’un qu’on a envie d’aimer immédiatement. Il avait l’un des rôles principaux dans À l’abordage de Guillaume Brac et on l’a vu récemment dans L´Amour et les forêts, de Valérie Donzelli."

    "La relation entre Pierre et Ibrahim me tenait à cœur. Il fallait un mélange de relation hiérarchique induite par l’autorité naturelle de Pierre, mais aussi une intimité dans laquelle passent de l’affection, de la tendresse. Ni trop pro, ni trop potes : j’aime bien l’équilibre qu’on a trouvé."

    Qui pour la BO ?

    La bande-originale est signée Dom La Nena, une violoncelliste d’origine brésilienne qui vit en France. Julien Carpentier a écouté son dernier album avant qu’il ne sorte, et l'a trouvé très cinématographique : "Il y a des scènes assez intenses et il fallait un peu rompre l’ambiance, faire un pas de côté, une petite valse, à l’image de cette relation où, parfois, il y a de la tendresse dans la colère, de l’humour dans la tristesse. Dom La Nena a compris cela à merveille et le film s’achève par une chanson qu’elle a composée et qu’interprète Agnès. Un autre bouquet final."

    Une pathologie

    Le personnage de Judith est bipolaire, ce que l'on appelait avant être maniaco-dépressif. Comme son nom l’indique, c’est une pathologie qui se compose d’une phase maniaque et une autre dépressive, avec évidemment une phase stable. Julien Carpentier confie : "C’est un trouble qui a plusieurs degrés de gravité. À travers le personnage de Judith, je raconte ce qu’est cette maladie : le manque de sommeil, l’alcool, l’hypersexualité, l’énergie débordante, les vêtements voyants, tout cela constitue des signaux pour l’entourage. Au contact d’une proche malade, l’entourage développe une forme d’hypervigilance. J’ai vécu ces moments où l’on est au contact d’un proche bipolaire et où l’on subit ses différents états."

    "Jeune, on est impuissant face à la maladie et on vit des situations bien souvent dramatiques. Puis vient un âge où, comme Pierre, l’on vit ces situations poignantes lorsque l’on accompagne un proche, trop instable, à l’hôpital. On sait que c’est pour son bien, mais on est tiraillé par des émotions contradictoires."

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